historique
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Léproserie établie au 12e siècle à frais communs, par les communes de Vernon, La Chapelle-Genevray, Mercey, Saint-Etienne-sous-Bailleul, Saint-Just, Saint-Marcel, Saint-Pierre d'Autils sur un terrain correspondant approximativement au quadrilatère formé par les rues Saint-Lazare, des Soupirs, Ambroise Bully, avenue des Capucins (existence attestée à la fin du 12e siècle par un acte de l'abbaye de Montebourg). Un calvaire, situé au carrefour des rues du Point-du-Jour et Saint-Lazare, nommé Croix de Saint-Lazare ou de Saint-Ladre, en évoque le souvenir. Au 13e siècle, le prieuré Saint-Lazare possédait à Tilly et Vernon des propriétés constituant le fief de Saint-Lazare. Les revenus en étaient administrés par deux bourgeois de Vernon élus par les habitants En 1606, les biens de la léproserie furent attribués au Collège de Vernon nouvellement institué. Le domaine de la "Ferme Saint-Lazare" était constitué de plusieurs maisons, dépendances, colombier, jardins et terres labourables (Meyer). En 1674, le site perdit sa fonction de maladrerie. En 1784, le domaine fut mis en adjudication à M. Levé, avocat au Parlement, ancien échevin de la Ville de Paris. Au 18e siècle ou au début du siècle suivant, le château Saint-Lazare fut construit sur une partie du terrain, à partir d'un corps de logis de la ferme (?) D'après Edmond Meyer, la chapelle du prieuré était encore debout en 1875.
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