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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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usine métallurgique dite forge "di i Marchetti"
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localisation
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Corse ; Haute-Corse ; San-Nicolao
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aire d'étude
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Castagniccia
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lieu-dit
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Ponte (près de)
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hydrographie
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le Bucatoggio
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dénomination
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usine métallurgique
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parties non étudiées
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bas fourneau ; aire de concassage ; bassin de retenue ; logement d'ouvriers ; pièce de stockage du combustible ; bief
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époque de construction
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1er quart 18e siècle
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année
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1703
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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de Battisti (maître d'ouvrage)
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historique
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En 1703, la République de Gênes autorise les notables de Battisti à faire édifier une "forge à la génoise" sur le Bucatoggio, à quatre kilomètres de l'embouchure du cours d'eau (notons que ces derniers sont également propriétaires à cette date des établissements de Tribbiolu et de Padulella, étudiés dans la base Mérimée, et qu'ils feront construire au cours de cette même période la forge de Chiatra, actuellement recouverte par les eaux du barrage d'Alesani). La campagne de travaux se déroule de 1703 à 1705 et la "forge à la génoise", approvisionnée en hématite de l'île d'Elbe et en charbon de bois, entre en activité dès 1706. Figurée sur le Plan Terrier dressé en 1774, mentionnée en activité dans les rapports des ingénieurs des mines Gueymard en 1820 et Garella en 1828, date à laquelle elle produit 25 tonnes de fer, elle n'apparaît plus dans les enquêtes industrielles et rapports ultérieurs.
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description
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Cet établissement métallurgique, en ruines, rassemblait sous le même toit les fonctions de production et de stockage du charbon de bois et du fer produit (rappelons que le minerai de fer, hématite de l'île d'Elbe, était stocké à l'air libre, à proximité du bâtiment, afin d'en faciliter l'oxydation). Il comportait une halle de 82 m² à l'intérieur de laquelle étaient disposés le bas fourneau, le marteau et la soufflerie hydraulique formée d'une conduite en bois percée d'évents, haute de 9 mètres, reliée à une caisse à vent maçonnée, de plan circulaire, encore en place. La halle ouvrait par une porte sur un coursier abritant originellement la roue hydraulique verticale actionnant le marteau, celle-ci recevant l'eau d'une retenue par l'intermédiaire d'une conduite oblique maçonnée sur 4 mètres de hauteur, prolongée par un tronc d'arbre évidé haut de 3, 3 mètres. La charbonnerie attenante à l'espace de travail était constituée de deux pièces de 6, 3 mètres de côté communicant par un arc plein-cintre, le "magasin à fer", doté d'une porte fermant à clé, étant situé en face de la porte d'entrée de la halle. Au nord du bâtiment, on peut observer, sur 17 mètres de long, un alignement de trois maisons en rez-de-chaussée, aux élévations antérieures animées de sept niches mangeoires et aux accès individualisés, servant de logement aux forgerons. Le bief d'amont a été partiellement réutilisé par un moulin à farine actuellement ruiné. La retenue d'eau n'a pu être repérée en raison de l'envahissement du site par une végétation dense.
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gros-oeuvre
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schiste ; moellon
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couverture (matériau)
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bardeau
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couvrement
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charpente en bois apparente
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire préliminaire
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rédacteur(s)
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Mattioli Mauricette ; Fideli Marie-Antoinette
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référence
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IA2B000169
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© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
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enquête
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1999
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date versement
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2003/12/29
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date mise à jour
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2007/02/16
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service producteur
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Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine B.P. 215 - 20187 Ajaccio Cedex 1 - 04.95.50.38.06/04.95.50.38.07
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