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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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ancienne exploitation agricole dite ferme de La Motte, actuellement maison
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localisation
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Bourgogne ; Côte-d'Or ; Beaune
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lieu-dit
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Gigny
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adresse
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rue de la Motte-Gigny
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destinations successives
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maison
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dénomination
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grange monastique ; ferme
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parties non étudiées
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fossé ; colombier ; chapelle
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éléments remarquables
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portique
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époque de construction
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2e moitié 15e siècle ; 1ère moitié 17e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Citée comme grange en 1251 parmi les propriétés de l'abbaye de Cîteaux, la ferme était déjà appelée "motte" dans la 2e moitié du 15e siècle et décrite comme fossoyée. L'ensemble a ensuite évolué architecturalement sans jamais cesser d'être une exploitation agricole. Par contrat du 2 juin 1622, passé au château de Gilly, Cîteaux céda la ferme de La Motte à Perrenot Viénot, marchand à Beaune, en remboursement de ses dettes. A partir de cette date, la ferme de la Motte ne sera plus jamais vendue, passant de Perrenot Viénot à son petit-fils Philibert Viénot, époux de Jeanne Guyard, puis dans les années 1670 à la famille Vergnette par le mariage de Jacques Vergnette avec Jeanne Guyard devenue veuve. La chapelle aménagée par Jean-Chrysostome Vergnette au milieu du 18e siècle dans une partie du 1er étage de l'habitation n'existe plus. Elle a été transférée par Hubert Vergnette au début du XIXe siècle à l'étage d'un porche construit en 1631, puis agrandie en 1850 pour servir de chapelle de secours pour le hameau de Gigny.
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description
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La ferme de la Motte se compose de plusieurs bâtiments contigus répartis autour d'une cour rectangulaire. L'ensemble est toujours entouré de fossés. C'est aux XVIIe et au XIXe siècles que la ferme doit son aspect actuel. On peut cependant observer des éléments bien plus anciens dont la disposition pourrait correspondre à la descriptions de la fin du XVe s. Le bâtiment Nord a été transformé en corps de logis principal vraisemblablement quand la ferme est passée entre des mains privées au XVIIe siècle : les fenêtres du 1er étage, à linteaux droits et les lucarnes du toit, dans l'axe, délimitent cinq travées qui définissent une façade ordonnancée. Un portique a été construit devant le rez-de-chaussée peut-être pour dissimuler l'irrégularité de ses ouvertures car c'est ce rez-de-chaussée qui parait contenir, côté fossé, certaines des parties les plus anciennes de la ferme. Certaines des colonnes qui composent ce portique sont sans doute des remplois ou alors témoignent d'un archaïsme certain si on en croit un bail de 1624 mentionnant " une gallerye construicte à neuf " : en effet, quelques unes présentent des bases et des chapiteaux prismatiques quand d'autres sont ornées de petites moulures et montrent des profils bien de leur temps. La couverture en dalles de calcaire de ce portique sert de terrasse au logis occupant le 1er étage.
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gros-oeuvre
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moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile plate
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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opération ponctuelle
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rédacteur(s)
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Inguenaud Virginie
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référence
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IA21000877
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© Inventaire général
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enquête
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2005
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date versement
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2005/10/07
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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