|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
usine de transformation des métaux dite forges de la Serve
|
localisation
|
Franche-Comté ; Jura ; Champagnole
|
aire d'étude
|
Jura
|
adresse
|
rue Adrien Muller
|
hydrographie
|
Ain (dérivation de l')
|
destinations successives
|
logement
|
dénomination
|
usine de transformation des métaux
|
parties non étudiées
|
atelier de fabrication ; bureau d'entreprise ; canal ; logement patronal ; logement d'ouvriers ; parc
|
époque de construction
|
1er quart 19e siècle ; milieu 20e siècle
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Un petit martinet, établi en 1779 par Wuillermet et Dollard puis tombé peu après en faillite, est acquis en 1788 par le maître de forges Abraham Muller. Celui-ci établit à sa place les forges dites de la Serve, comprenant une tréfilerie et une clouterie. Après la destruction de l'usine lors de l'incendie de la ville en 1798, l'établissement est reconstruit et agrandi. Reprise par ses fils Antoine et Etienne Muller en 1813, l'usine continue de se moderniser : perfectionnement de la tréfilerie, acquisitions de terrains en 1834, développement de la clouterie vers 1836. Les forges de la Serve sont intégrées en 1854 dans la société des Hauts Fourneaux, Forges et Fonderies de Franche-Comté et se spécialisent dans le tréfilage de haute qualité, la fabrication d'essieux et la pointerie mécanique. En 1880, les forges comptent 3 foyers d'affinerie, 4 martinets, 1 chaînerie, 1 tréfilerie (417 bobines) , 1 pointerie, 1 fonderie de fonte. Rachetées en 1937 par la société lorraine des Aciéries de Rombas, puis par Sidelor en 1958 et enfin Tréfilunion, les forges de la Serve ferment en 1976. Les bâtiments sont ensuite acquis par la société Sanijura pour servir d'entrepôt commercial, puis repris par la ville. Un incendie survenu en 1989 détruit une partie des bâtiments de l'usine. Dès 1988, un logement ouvrier avait été abattu. 1991 verra la destruction de trois bâtiments de production et 1996 la disparition d'un autre logement ouvrier. Seuls subsistent des ateliers de fabrication (galvanisation) , les bureaux, un ancien logement patronal et trois logements d'ouvriers (dont un construit vers 1945 et un autre en ville vers 1960). 10 roues hydrauliques en 1837. 6 turbines en 1950. 100 ouvriers en 1804, 260 en 1832, 180 en 1874, 160 en 1900, 120 en 1960.
|
description
|
Bureaux : moellons calcaires, enduit et essentage de tuiles, un étage carré, toit à longs pans et croupe polygonale couvert en tuiles plates. Logements ouvriers : moellons calcaires, enduit, 2 étages carrés, toit à longs pans, croupe, tuiles plates et tuiles mécaniques. Atelier de fabrication : moellons calcaires, enduit, en rez-de-chaussée ou un étage carré, toit à longs pans et tuiles mécaniques.
|
étages
|
2 étages carrés
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; moellon ; enduit ; essentage de tuile
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; croupe polygonale
|
couverture (matériau)
|
tuile plate ; tuile mécanique
|
état
|
établissement industriel désaffecté
|
propriété
|
propriété de la commune ; propriété privée
|
type d'étude
|
repérage du patrimoine industriel
|
rédacteur(s)
|
Favereaux Raphaël
|
référence
|
IA39000169
|
|
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
|
enquête
|
1997
|
date mise à jour
|
2008/12/18
|
crédits photo
|
Sancey, Yves - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
|
|
|
dossier en ligne
|
|
voir aussi
|
Visite guidée
|
|