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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Usine métallurgique Mineur frères et Wilmot dite Les Forges de Vireux, puis Hauts Fourneaux de la Chiers, puis Usinor, actuellement pépinière d'entreprise
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localisation
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Champagne-Ardenne ; Ardennes ; Vireux-Molhain
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oeuvre située en partie sur la commune : Hierges
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aire d'étude
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Ardennes
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lieu-dit
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Vireux
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adresse
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rue de l'Aciérie ; rue des Crayats ; rue de Gorcy
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hydrographie
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Viroin (le)
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destinations successives
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magasin industriel
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dénomination
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usine métallurgique
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; bâtiment administratif d'entreprise ; centrale hydroélectrique
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époque de construction
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2e moitié 19e siècle ; 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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En 1856, Edmond Gonthier demande l'autorisation d'installer une usine à fer au lieu-dit le Jeu de Balle. Une société est constituée sous le nom Wilmot, Mineur, Gonthier puis Mineur frères et Wilmot après le retrait de Gonthier en 1858. En 1859 l'autorisation est accordée et l'usine mise en marche en 1862 ; elle comporte alors six fours à puddler, deux fours à réchauffer, deux cubilots et des laminoirs. En 1866, un haut fourneau de 16 m est construit pour alimenter l'usine en fonte. Devenue la S.A des Forges de Vireux- Molhain, l'usine comporte en 1914 un haut fourneau de 180 tonnes, deux convertisseurs Thomas de 8 tonnes, trois fours Martin de 16 tonnes, quatre trains de laminage et divers atelier de forge et laminage qui produisent des essieux et bandages de chemin de fer. L'usine produit alors annuellement 120 000 tonnes d'acier, 100 000 tonnes d'acier laminé et 12 000 tonnes de bandages et d'essieux. La Première Guerre mondiale détruit l'outil de production mais l'usine redémarre en 1920. Elle intègre ensuite la S.A des Hauts Fourneaux de la Chiers puis Usinor. La crise du secteur automobile pour lequel elle produisait de la tôle entraîne sa fermeture en 1984 et une grande partie des bâtiments est rasée. En 2005, la base du haut fourneau est détruite pour construire l'extension d'un bâtiment industriel. Les constructions subsistantes datent essentiellement du début du 20e siècle (le grand magasin probablement des années 1950) et sont actuellement occupées par diverses entreprises. En 1862, l'énergie est fournie par huit machine à vapeur alimentées par quatre chaudières. L'usine emploie 285 personnes en 1883, 798 en 1943 et prêt de 1000 à la fermeture.
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description
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Site anciennement desservi par une voie de chemin de fer. Les bâtiments de production subsistants ainsi que l'énorme magasin de stockage nord sont en rez-de-chaussée avec des murs en pan de fer hourdé de brique (actuellement la plupart sont bardés de tôle) ; les toits, dont certains sont sommés de lanterneaux, sont à longs pans à charpente métallique couvert de tôle. L'ancien réfectoire et le bâtiment administratif sont construits en parpaing et moellon. A l'écart du site, la centrale hydroélectrique est bâtie en moellon sur le Viroin.
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étages
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1 étage carré
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gros-oeuvre
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brique ; fer ; pan de fer ; essentage de tôle ; béton ; parpaing de béton
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couverture (type)
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lanterneau ; toit à longs pans
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couverture (matériau)
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métal en couverture
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couvrement
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charpente métallique apparente
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propriété
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propriété d'un établissement public
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Marasi Julien ; Decrock Bruno
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référence
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IA08000626
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© Région Champagne-Ardenne
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enquête
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2007
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date versement
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2009/12/12
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date mise à jour
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2010/02/02
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dossier en ligne
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service producteur
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Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
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