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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulin à ressence
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localisation
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Corse ; Haute-Corse ; Tomino
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aire d'étude
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Capobianco
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lieu-dit
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Sorbello
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hydrographie
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Sorbello (le)
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dénomination
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moulin
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parties non étudiées
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logement ; bassin de décantation ; bief de dérivation
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époque de construction
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limite 18e siècle 19e siècle (?)
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Vabre François, commandant de batterie (propriétaire) ; Vanni Valentino, bucheron (propriétaire) ; Novella Joseph, négociant (propriétaire)
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historique
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Ce moulin à ressence, ne figurant pas sur le Plan Terrier dressé en 1770, est datable de la fin du XVIIIe siècle ou du début du XIXe siècle. Entre 1823 et 1827, Joseph Novella, marchand d'huile originaire de Gênes, achète la totalité du moulin de Sorbello à François Vabre, commandant de batterie, et à Valentino Vanni, bucheron originaire de Pise (A. D. Haute-Corse - 3 Q 20/42 - Fonds de l'enregistrement). Ce bâtiment, compris dans la seconde classe des "ateliers insalubres incommodes ou dangereux", fit l'objet d'un grand nombre de plaintes déposées par les habitants de Tomino. Entre 1838 et 1843, plusieurs enquêtes sont menées et différents avis sont donnés, émanant de la préfecture, de la mairie et de l'ingénieur des Ponts et Chaussées. Ainsi, en 1844, le propriétaire est dans l'obligation de réaliser des travaux d'aménagement (notamment avec la construction de trois bassins d'épuration supplémentaires et d'un canal suspendu franchissant le ruisseau) afin de purifier les eaux grasses rejetées dans le cours d'eau (A. D. Corse-du-Sud 7 S 117). En 1866, le moulin est exploité par Jacques Bastiani, puis, en 1875, par Sylvestre Casanova. Son activité cesse vers 1885. A cette date, le bâtiment est signalé en chômage et appartient toujours à la famille Novella (A. D. Corse-du-Sud - 6 M 1036 - Carnet des établissements industriels de la commune de Tomino).
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description
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Ce moulin de plan centré était originellement couvert d'un toit à longs pans, en dalles de schiste. Le bief de dérivation ainsi que la roue hydraulique verticale en bois, aménagée sur l'élévation Sud-Ouest, ont disparu. Le rez-de-chaussée abrite le broyeur, à cuve maçonnée et meule sur champ, et un bassin de lavage des noyaux d'olives. L'étage, desservi vraisemblablement par une échelle de meunier, était réservé au logement. Ce bâtiment disposait de dix bassins de décantation extérieurs (ou cuveaux), signalés sur l'ancien cadastre, aujourd'hui à l'état de vestiges. D'après une description de 1866 (A. D. Corse-du-Sud 6 M 1036), ce moulin "est construit sur un ruisseau presqu'à sec pendant l'été. Le volume d'eau est de 40 à 50 litres par seconde pendant 7 à 8 mois de l'année. La chute est de 3 mètres, une roue hydraulique de près de 3 mètres de diamètre met en activité une paire de meules. La force motrice est de 5 à 6 chevaux. Ce moulin est en maçonnerie et occupe une superficie de 20 à 22 m², il forme un rez-de-chaussée d'une pièce et un étage avec une autre pièce. Au rez-de-chaussée, se trouvent les meules, les roues d'engrenage, la presse à bras, cuves, chaudières, le premier étage sert d'habitation et de magasin".
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étages
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rez-de-chaussée ; 1 étage carré
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gros-oeuvre
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schiste ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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schiste en couverture
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Ciavatti Jean-Charles ; Nigaglioni Michel-Edouard ; Liccia Jean-Christophe ; Thévenin Mireille ; Fideli Marie-Antoinette
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référence
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IA2B001546
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© Collectivité Territoriale de Corse ; © Association Petre Scritte
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enquête
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2010
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date versement
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2014/07/10
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service producteur
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Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine Villa Ripert - 1, cours Général Leclerc - 20000 Ajaccio - 04.95.10.98.22/04.95.10.98.23
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