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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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fortifications d'agglomération, boulevards
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localisation
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Limousin ; Corrèze ; Brive-la-Gaillarde
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aire d'étude
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Brive-la-Gaillarde centre
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adresse
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boulevard Anatole-France ; boulevard du Salan ; boulevard Jules-Ferry ; boulevard Puyblanc ; boulevard Maréchal-Lyautey ; boulevard Edouard-Lachaud ; boulevard Général-Koenig
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dénomination
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fortification d'agglomération ; boulevard
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parties non étudiées
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cour ; jardin d'agrément ; mur de clôture ; portail
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jardin
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parterre ; groupe d'arbres
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époque de construction
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1ère moitié 14e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
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siècle détail
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15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Dubois Joseph (commanditaire) ; Aubert de Tourny Louis-Urbain (commanditaire)
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historique
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Une enceinte de plan concentrique, formée autour du prieuré de Saint-Martin, existait déjà au 12e siècle. Il n'en subsiste pas de vestige maçonné visible, mais son tracé se lit dans celui des rues qui l'ont remplacée lorsque la ville se dota dans la première moitié du 14e siècle d'une seconde enceinte plus étendue, autour du même point central. Il semble que ce soit le roi de France qui ordonne aux consuls vers 1335 ou 1340 de prévoir la mise en défense de la ville, mais aucun document ne donne de date précise du début de chantier, on sait seulement qu'en 1344 les fossés et les portes sont en voie d'achèvement. Les consuls ont la charge de l'entretien des fossés, des murailles et des portes ; dès 1486, ils permettent aux riverains d'appuyer leurs maisons sur les remparts. De nombreuses réparations et des aménagements complémentaires se succèdent jusqu'au 18e siècle. Par exemple, selon le "grand livre de la ville", perdu, mais signalé par Champeval : en 1480, les murailles sont relevées entre la porte des Prêcheurs et celle des Frères ; en 1490, des réparations sont faites aux portes des Prêcheurs, des Frères, puis, en 1492, à celle des Soeurs ; en 1543, la porte de Barbecane est murée ; en 1570 la porte de Puyblanc est refaite et "l'éperon de Puyblanc" est complété, etc. En 1608, les remparts sont considérés en mauvais état ou menaçant ruine, en 1610, une ordonnance de Henri IV autorise la ville à les restaurer. En 1652, la porte des Prêcheurs est consolidée. Les consuls rentabilisent les fossés et les glacis des remparts en les cédant à bail à des propriétaires privés, autorisent des ouvertures dans les murailles ; c'est en grande partie l'origine du long procès qui oppose au milieu du 18e siècle la ville au duc d'Ayen, qui revendique la possession des emplacements sur les remparts. Sous l'intendance de Tourny et grâce aux financements de Joseph Dubois, directeur des Ponts et chaussées du royaume, maire perpétuel de la ville et frère du cardinal-ministre, est décidée en 1730 la démolition du système de l'enceinte et son remplacement par une promenade plantée d'ormeaux, qui deviendra le boulevard actuel, aménagé sur les glacis. Les travaux s'échelonnent sur plusieurs décennies. Les fossés sont comblés, les riverains sont autorisés à reconstruire la façade de leur maison à l'alignement des anciens murs et à occuper les parterres (cours ou jardins) aménagés sur l'ancienne escarpe. Le plan dit Massénat montre que cinq portes sont encore en place au milieu du 18e siècle, ainsi que quelques vestiges de la muraille, notamment en bordure du couvent des Récollets. Les portes de Puyblanc et des Prêcheurs sont détruites en 1765, celle des Frères déjà en partie détruite peu avant 1765, l'est en totalité en 1814, celle des Soeurs en 1816, celle de Corrèze seulement en 1832 lors du percement de la rue Toulzac. Au milieu du 19e siècle, des pans de murailles subsistent encore en certains endroits. Dès 1792 une législation très rigoureuse règle les alignements en bordure des boulevards. A partir de 1810, la hauteur des murs de clôtures des riverains est limitée à un mètre, avec obligation de les surmonter d'une grille en fer forgé, les constructions adventices, latrines, étables à cochon, travails à ferrer, sont interdites dans les cours ou jardins. Dans le cours du 19e siècle, les ormeaux sont remplacés par des platanes. Afin de prolonger cette réglementation rigoureuse, le périmètre des boulevards a été inscrit en totalité au titre des sites en 1965, avec les squares et places qui leur sont adjacents.
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description
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La seule représentation connue des fortifications est un dessin sommaire représentant une vue cavalière de la ville sur un plan levé entre 1700 et 1738, où seule la porte des Soeurs est identifiable. La muraille d'enceinte se développait sur environ 1500 mètres de circonférence. Elle était dotée de sept portes : au nord la porte de Corrèze, au nord-est la porte des Prêcheurs, à l'est la porte du Salan, au sud-est la porte des Frères, au sud la porte de Puyblanc, au sud-ouest la porte des Soeurs, à l'ouest la porte Barbecane. Entre ces portes existaient aussi des tours de guet, signalées dans les textes, mais difficilement localisables, comme les tours de Corrèze, de Santan, de Canerly, de Liano... Certaines portes étaient complétées d'éléments défensifs en éperon. Un fragment de rempart mis au jour en bordure du jardin de l'hôtel Labenche montre que la muraille à cet emplacement avait moins de deux mètres d'épaisseur. Il est possible qu'en certains endroits l'enceinte ait été constituée par le mur arrière des maisons, mais aucun texte connu à ce jour, ni aucune étude archéologique ne permettent de l'affirmer. Les maçonneries étaient en grès local dit brasier, les décors de porte connus par documentation étaient en grès fin de Grammont. Un procès-verbal de visite des lieux où sont gravées les armes de la ville, rédigé en 1765, décrit sommairement le décor et les armoiries de trois de ces portes (de Corrèze, des Prêcheurs et des Soeurs). Les cours ou jardins privés aménagés sur l'ancienne escarpe ont quasiment tous conservé leurs clôtures en pierre et ferronnerie.
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décor
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maçonnerie ; sculpture ; ferronnerie
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représentation
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armoiries ; ange ; ornement à forme animale
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Les armes de la ville de Brive (à trois épis d'or disposés en trois fleurs de lys, 2 et 1, sur champ d'azur) étaient sculptées sur les portes de Corrèze, des Prêcheurs et des Frères ; les armes de France sur celles de Corrèze et des Soeurs. La porte de Corrèze avait aussi comme décor des anges soutenant la couronne royale, celle des Prêcheurs avait un décor de cerfs sculptés, dit "cerfs volants", de même que la porte des Soeurs.
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propriété
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propriété de la commune ; propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Chavent Martine
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référence
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IA19000136
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© Inventaire général
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enquête
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1992
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date versement
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2003/04/04
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date mise à jour
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2011/09/24
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Limousin - Service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
27 boulevard de la Corderie 87031 Limoges Cedex - 05 87 21 20 95 ou 05 87 21 20 90
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