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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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usine de porcelaine (atelier de décoration) Madesclaire, puis Franck Haviland, puis usine de transformation des métaux des Etablissements Métallurgiques de la Haute-Vienne, actuellement usine de construction automobile dite Atelier Central Automobile de la Police Nationale
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localisation
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Limousin ; Haute-Vienne ; Limoges
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aire d'étude
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Limoges
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adresse
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154 rue Victor-Thuillat ; 40 rue Maryse-Bastié
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dénomination
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usine de porcelaine ; usine de transformation des métaux ; usine de construction automobile
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; bureau d'entreprise ; conciergerie
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époque de construction
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4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
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année
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1875 ; 1909 ; 1919 ; 1961
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Burty Franck (propriétaire)
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historique
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En 1875 Léon Madesclaire fait édifier un atelier de décoration sur porcelaine qui est acquis en 1909 par Franck Haviland, fils du porcelainier Charles Haviland. Des agrandissements sont réalisés à cette occasion : nouveaux ateliers et conciergerie. Franck Haviland est avant tout artiste-peintre (proche de Picasso). Il signe alors Franck Burty, du nom de sa mère. En 1919 le site est acquis par Florian Mettetal qui construit à côté des ateliers de décoration une vaste usine de transformation des métaux où l'on pratique la fonderie de laiton et de bronze, le laminage à chaud, l'étirage à froid, la tréfilerie, le matriçage, l'étamage, l'usinage.... Cette dernière est exploitée de 1924 à 1936 sous le nom des Etablissements Métallurgiques de la Haute-Vienne, propriété de F. Mettetal, et dirigée par Pierre Reynier. En 1947, le Ministère de l'Intérieur y installe un atelier où sont rassemblées des tractions pour y être équipées en vue de leur intégration dans les services de la Police Nationale. Le Ministère de l'Intérieur acquiert le site en 1957. En 1961 le château d'eau de l'usine est détruit, pour laisser place à l'atelier nord et à une cour. Les bâtiments abritent toujours l'Atelier Central Automobile de la Police Nationale, qui reçoit et équipe une partie des véhicules destinés aux services de police de l'ensemble du territoire français.
En 1929 l'usine métallurgique utilise plusieurs moteurs électriques pour le laminage (150 ch.) , le tréfilage (2 moteurs totalisant 56 ch.) , l'étirage (5 moteurs, 106 ch.) , l'usinage (32 ch.) , le polissage (18 ch.) et l'atelier des presses (4 moteurs, 52 ch.) , soit environ 25 moteurs totalisant plus de 500 ch.
L'atelier de décoration emploie une trentaine d'ouvriers en 1914, la fonderie 240 en 1926. L'Atelier Central Automobile de la Police Nationale emploie 120 personnes sur le site en 2002.
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description
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Les anciens ateliers de décoration forment un E. Le bâtiment nord et les deux bâtiments accolés en fond de cour sont en rez-de-chaussée, ainsi que le petit bâtiment central (garage formant la barre médiane du E). Le bâtiment nord est doté d'un étage de comble partiel, tardif. Le bâtiment sud, parallèle à la rue Maryse-Bastié, est doté d'un étage de soubassement, ouvert vers la rue, rachetant la dénivellation du terrain. Le plancher du rez-de-chaussée de cet atelier est porté par des colonnes de fonte. La cour est fermée par un mur d'enceinte et la conciergerie (sous-sol, rez-de-chaussée, longs pans et croupes). Les murs de cet ensemble de bâtiments sont en moellon de granite et de schiste. Encadrements de baies et chaînages d'angle sont harpés, en pierre de taille de calcaire et de granite sur les deux premiers mètres des chaînages. Chaque pignon orienté vers la rue Victor-Thuillat est percé d'un oculus. La plupart des murs sont percés de larges baies rectangulaires, souvent accolées, caractéristiques des ateliers de décoration. L'ensemble est couvert de toits à longs pans en tuile mécanique, avec croupes dans le cas des deux bâtiments en fond de cour. Les ateliers de 1919 sont constitués d'une vaste structure métallique en rez-de-chaussée (entraits, poutres et piliers formés de poutres à treillis ; contrefiches, arbalétriers en cornières) couverte de cinq sheds avec ciment amiante ou métal en couverture, coiffés de lanterneaux, aujourd'hui disparus. Un sixième shed interrompu est couvert en tuile mécanique (pan vitré remplacé par un mur porteur aveugle). Ces ateliers sont prolongés à l'est par un magasin industriel, dont la structure (sheds, sans lanterneau) est entièrement en bois. Son entrée rue Maryse-Bastié est en retrait par rapport à la façade sur rue, retrait adouci par deux pans de mur incurvés. La maçonnerie de ce portail a fait l'objet d'un soin particulier : corniche surmonté d'un cordon formant une sorte d'attique (destiné peut-être à porter la raison sociale de l'établissement) et utilisation de la brique et de la pierre de taille en calcaire. Tous les murs extérieurs des ateliers et du magasins sont porteurs, en moellon de schiste et granite. L'atelier de 1961 est constitué d'une structure porteuse et d'une charpente métallique (poutrelles métalliques, cornières...) , de murs extérieurs en parpaing de béton et de toits à longs pans.
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plan
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plan régulier en U
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étages
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sous-sol ; étage de soubassement ; en rez-de-chaussée ; étage de comble
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gros-oeuvre
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calcaire ; granite ; pierre de taille ; moellon ; bois ; béton ; parpaing de béton ; métal ; fonte ; brique
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couverture (type)
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toit à longs pans ; shed ; appentis ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; ciment amiante en couverture
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propriété
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propriété de l'Etat
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type d'étude
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patrimoine industriel (enquête partielle, commune de Limoges)
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rédacteur(s)
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Pillet Frédéric
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référence
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IA87000187
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© Inventaire général ; © Ville de Limoges
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enquête
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2002
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date versement
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2004/01/22
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date mise à jour
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2012/01/23
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crédits photo
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Pillet, Frédéric - © Inventaire général, ADAGP
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Limousin - Service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
27 boulevard de la Corderie 87031 Limoges Cedex - 05 87 21 20 95 ou 05 87 21 20 90
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