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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Ferme
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localisation
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Poitou-Charentes ; Deux-Sèvres ; Vitré
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aire d'étude
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Celles-sur-Belle
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lieu-dit
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la Tuilerie
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dénomination
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ferme
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parties non étudiées
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cour ; logement ; étable ; porcherie ; écurie ; four ; poulailler ; puits ; lavoir
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époque de construction
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1ère moitié 18e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Cette ferme ne figure pas sur l'ancien cadastre. La plus ancienne mention connue d'une tuilerie remonte à la première moitié du 18e siècle. A cette époque, elle appartenait à Claude Boileau, sieur de La Maisonneuve qui, en 1739, avait loué la tuilerie et tout ce qui en dépendait à Léonard Collon, tuilier, pour une durée de cinq ans. Elle a été mentionnée ensuite dans les sources en 1748, 1763, 1765 et 1805. En 1763, l'ensemble, décrit comme étant proche de la rivière de Vitré, consistait en four, loges, chaumes et terre à construire et fabriquer la tuile. En 1805, il est question d'un logement et d'une grange. En 1817, parmi les propriétés appartenant à Louis Montazeau, il y avait cette vieille tuilerie avec une maison sur les parcelles A 560 (pâtis) , 561 (bâtiment, maison) et 569 (terre) , ainsi que la tuilerie, les parcelles 548 (pâtis) et 549 (four à tuile) , figurées sur le plan cadastral de la même année. En 1882, la parcelle 548 appartenait à Alphonse Vallet demeurant à Saint Jean-de-Liversay (Charente-Maritime) , et une construction nouvelle a été réalisée en 1885. Le four de la parcelle A 549 a été démoli vers 1886. Actuellement, il ne reste aucune trace du four à tuile ni de la grange ; en effet, les bâtiments figurés sur l'ancien plan cadastral ne correspondent pas à la situation de l'actuelle maison dite la Tuilerie mais aux parcelles 157bis et 167 du plan cadastral de 1949. On peut en conclure que le site de la tuilerie a été déplacé à plusieurs reprises, notamment après 1885. Actuellement l'ensemble se compose de deux logis disposés en retour d'équerre qui peuvent dater de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle. Pendant le dernier quart du 20e siècle, des ajouts ont permis de joindre les deux logis.
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description
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Le logis situé à l'ouest présente une façade régulière sur le mur pignon et comporte un rez-de-chaussée et un comble à surcroît. Il est surmonté d'une série de deux toits à deux pans. Il comprend deux pièces, celle de gauche est pourvue d'une cheminée sur le mur du fond et d'un escalier en bois conduisant au comble à surcroît ; celle de droite comprend le four à pain. L'autre logis, situé en retour d'équerre du premier, a une façade sur le mur gouttereau et une élévation ordonnancée à trois travées, il comprend une seule grande pièce. Un espace de circulation et une cuisine ont été ajoutés afin de relier les deux logis. On note la présence d'un meule au centre de la cour qui a peut être servi à moudre la terre, et d'une importante source maçonnée à l'angle nord-ouest de la ferme.
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élévation
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élévation à travées ; élévation ordonnancée
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étages
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rez-de-chaussée ; comble à surcroît
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escaliers
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escalier intérieur : escalier droit, en charpente
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; appentis
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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typologie
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Ferme à bâtiments disjoints. Logement à façade en gouttereau. Logement à façade en pignon. Trois travées.
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Liège Aurélie ; Pon Charlotte
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référence
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IA79000815
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2005/07/11
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date mise à jour
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2011/10/03
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crédits photo
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Pon, Charlotte - © Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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