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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Usine de feutre et d'éléments en matière plastique pour le bâtiment Sommer, actuellement Le Feutre
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localisation
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Champagne-Ardenne ; Ardennes ; Mouzon
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aire d'étude
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Ardennes
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adresse
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1 rue du Château
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hydrographie
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Meuse (la)
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destinations successives
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usine d'éléments en matière plastique pour le bâtiment
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dénomination
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usine de feutre
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; bureau d'entreprise ; déversoir de superficie
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époque de construction
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1er quart 19e siècle (détruit) ; 4e quart 19e siècle ; 20e siècle
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année
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1807
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Alfred Sommer, fonde la manufacture vers 1880. Son activité prend l'emplacement d'une filature créée en 1807 par Poupart de Neuflize, également implanté à Angecourt (IA08000311) , profitant de la force hydraulique à disposition juste en aval du déversoir existant. Ses fils Roger puis François lui succèdent. Durant la Première Guerre mondiale, les bâtiments souffrent beaucoup du conflit. L'activité de l'usine se diversifie : elle fabrique du feutre dans un premier temps (pour les pantoufles, mais également le bâtiment ou l'automobile) ; elle s'oriente par la suite vers une production alliant des fibres textiles et des matières plastiques afin de fabriquer entre autre des revêtements de sol appelés Tapiflex (1953) et Tapison (1959). Le site, en partie détruit, abrite maintenant les services techniques de la ville, des artisans, et diverses entreprises : Carpet System, Le Feutre, Arden'Plast. Avant la Première Guerre mondiale, elle tire son énergie de deux turbines hydrauliques et une machine à vapeur. Elle pouvait produire 5 tonnes de feutre par jour. Sommer compte 250 ouvriers en 1914, puis 450 en 1939. Avant la destruction récente d'une partie des bâtiments, l'usine s'étendait sur 2, 5 hectares.
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description
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Le site s'étend sur une presqu'île délimitée par le cours naturel de la Meuse au sud et le canal de dérivation au nord. Au centre de l'ensemble s'élève sur un étage carré le bâtiment des bureaux bâti en moellon calcaire avec chaînages en brique, toiture à longs pans et demi-croupe couverte de tuile mécanique. Côté sud, la majeure partie des bâtiments (visibles sur les clichés anciens) est maintenant détruite, laissant place à un terrain vague. Côté nord, en bordure de canal, les bâtiments sur deux étages sont pour la plupart fait d'appareillage mixte : moellon calcaire et brique pour les ouvertures et les chaînages. Au niveau des bureaux, une grande halle orientée nord-sud présente des pignons à redents et des ouvertures sous arc segmentaire. A la pointe du site, dominant la Meuse, quatre travées couvertes en shed sont bâties majoritairement en brique. Dans les deux cas, les briques, dans les hourdis comme dans les chaînages ou les encadrements, sont maçonnées de manière à dessiner des motifs jouant sur les coloris.
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étages
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2 étages carrés
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gros-oeuvre
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fer ; pan de fer ; brique ; moellon ; calcaire
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couverture (type)
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shed ; toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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propriété
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propriété privée ; propriété de la commune
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Griot François ; Decrock Bruno
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référence
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IA08000489
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© Région Champagne-Ardenne
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enquête
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2007
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date versement
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2009/12/12
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date mise à jour
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2010/02/02
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dossier en ligne
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service producteur
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Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
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