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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Usine de fabrication des métaux, actuellement usine de transformation des métaux
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localisation
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Champagne-Ardenne ; Ardennes ; Margut
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aire d'étude
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Ardennes
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lieu-dit
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Fourneau (le)
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hydrographie
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Marche (la)
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dénomination
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usine de fabrication des métaux
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parties non étudiées
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haut fourneau ; fonderie ; halle ; logement d'ouvriers ; bureau d'entreprise ; atelier de fabrication
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époque de construction
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19e siècle ; 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le premier haut fourneau est créé en 1822 par François Devillez-Bodson, à proximité du moulin à blé de Margut et contre l'avis des maîtres de forges voisins qui prétextaient le manque de bois dans la région. Celui-ci avait un massif carré de 8m de côté à la base, comme les fourneaux de Jean-Nicolas Gendarme. Il était mis en mouvement par une roue dite de dessus de 6, 50 m de diamètre et produisait 6 à 700 tonnes de fonte par année. Suite aux difficultés des Devillez, le fourneau de Margut, avec son atelier de moulerie et son patouillet est racheté, ainsi que l'ensemble des usines, par la banque parisienne Seillière, pour une valeur de 70 000 francs. En 1832, Eugène Schneider, gérant au nom de la banque, construit un deuxième haut fourneau en 1837. L'ensemble passe en 1846 à la société Boutmy, qui l'exploitera jusqu'à la fin du siècle. Après 1865 et l'arrêt du haut fourneau, l'exploitation continue sous forme de fonderie de seconde fusion. Côté oriental du site, seuls les bureaux, des logement d'ouvriers, et un petit bâtiment de production d'électricité d'origine hydraulique rappellent l'existence de cette usine du 19e siècle. Actuellement, Ardennes-Refendage, qui occupe la partie ouest du site dans des locaux récents, a une activité de refendage et de cisaillage. Ces locaux reprennent partiellement des grands halls du début du 20e siècle.
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description
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Les bâtiments actuels conservent, masqué sous le bardage métallique et les toitures récentes, un grand hall fait de moellon et aux chambranles en brique. Les bureaux, en bordure du ruisseau de Marche, se présentent en rez-de-chaussée surélevé et deux étages carrés. Ils sont prolongés d'un bâtiment tout en longueur qui pourrait être une succession de logements ouvriers (très remaniés).
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étages
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1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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moellon ; calcaire ; crépi ; brique
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couverture (type)
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toit à longs pans ; demi-croupe
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couverture (matériau)
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ardoise ; tuile mécanique ; tôle ondulée
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couvrement
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charpente métallique apparente
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Griot François ; Alves Gilles ; Decrock Bruno
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référence
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IA08000477
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© Région Champagne-Ardenne
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enquête
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1986
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date versement
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2009/12/12
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date mise à jour
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2010/02/02
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dossier en ligne
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service producteur
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Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
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