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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Usine de produits chimiques Mohr, puis Salignat et Cie ; puis sucrerie Agricole de Ribécourt ; puis usine d'engrais de la Société des Engrais Chimiques et Organiques (S.E.C.O.)
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localisation
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Picardie ; Oise ; Ribécourt-Dreslincourt
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aire d'étude
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Oise
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adresse
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rue Séverine
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hydrographie
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canal latéral de l'Oise
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dénomination
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usine de produits chimiques ; sucrerie ; usine d'engrais
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parties non étudiées
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voie ferrée ; atelier de fabrication ; hangar industriel ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; chaufferie ; cheminée d'usine ; bureau d'entreprise ; conciergerie ; logement d'ouvriers
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époque de construction
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3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 2e moitié 20e siècle
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année
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1865 ; 1924
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le site est d'abord occupé par une usine de produits chimiques, fondée en 1865 par Fleuriet et Mohr. L'établissement produit de l'acide sulfurique et muriatique, du sulfate de soude, du chlorure de sodium et du phosphate de chaux. L'activité est poursuivie par Salignat et Cie entre 1869 et 1885, période durant laquelle les logements ouvriers sont édifiés. En 1886, l'usine est convertie en sucrerie et porte la raison sociale Radot et Cie, avant de devenir, vers 1893, la S. A. Sucrerie Agricole de Ribécourt. En 1902, elle appartient à Léon Labbé, qui la vend en 1911 à la société Wittouck. C'est à cette date qu'elle prend le nom de Sucrerie de Ribécourt. Au cours de la Première Guerre mondiale, plusieurs bâtiments sont endommagés, comme le grand atelier central. Ce dernier est reconstruit entre 1924 et 1928, grâce aux indemnités de dommages de guerre et l'apport du financier Zlatopolski qui, rachète la sucrerie à cette époque. Par la suite, le site connaît une nouvelle vocation en devenant dans les années 1960 une usine d'engrais dénommée S. E. C. O. (Société des Engrais Chimiques et Organiques). Celle-ci constitue l'une des principales usines de la région Picardie dans ce secteur. De cette dernière période datent les extensions importantes pour les bâtiments de fabrication au nord, et ceux destinés au stockage au sud. 1865 : combustion du souffre, grillage du pyrite de fer et installation d'une machine à vapeur. 1872 : 4 chambres de plomb, 4 fours à sulfate de soude. 1962 : plus de 200 salariés. 1995 : 91 salariés.
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description
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Site desservi par un embranchement ferroviaire et une voie navigable. La halle de fabrication du sucre est le seul bâtiment ancien conservé, intégré actuellement à l'ensemble de stockage. Il est construit en charpente métallique hourdé de brique et comporte deux étages carrés. Sa toiture est à longs pans et pignons couverts. Il est précédé au nord de quatre longs ateliers construits en parpaing de béton et essentage de tôle, également dotés de toits à longs pans. Le premier d'entre eux, plus vaste est coupé dans sa partie centrale d'un volume perpendiculaire, couvert en terrasse, et abritant l'atelier de granulation et une partie de l'expédition. Au sud, la halle de stockage des engrais adopte un couvrement bombé, caractéristique de cette destination. Enfin, les logements d'ouvriers sont en rez-de-chaussée, construits en brique, avec toiture à longs pans et pignons couverts.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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2 étages carrés
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escaliers
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escalier intérieur
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gros-oeuvre
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brique ; essentage de tôle ; béton ; parpaing de béton
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; toit bombé ; terrasse
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couverture (matériau)
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tôle ondulée ; matériau synthétique en couverture ; ciment en couverture
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Dufournier Benoît ; Fournier Bertrand
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référence
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IA60001098
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© Inventaire général
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enquête
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1990
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date versement
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2002/10/01
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
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