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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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château
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localisation
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Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Anthé
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aire d'étude
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Tournon-d'Agenais
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lieu-dit
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Birou
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dénomination
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château
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époque de construction
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2e moitié 13e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le "castrum" d'Anthé est mentionné pour la première fois à l'occasion de l'hommage rendu par Pierre A. d'Anthé en 1259 ; le Saisimentum de 1271 précise que ce "castrum" est situé dans "l'honneur" de celui de Tournon. Pour Jacques Gardelles, après Delrieu et Tholin, le site castral de Birou, au sommet d'un "pech" à environ 500 mètres du village, correspond sans doute à ce "castrum", hypothèse que récuse l'historien Pierre Simon, pour qui une résidence seigneuriale devait jouxter l'église. Quoi qu'il en soit, les ruines du château de Birou (alias Biron ou Brion) , clairement médiévales, sont datables de la 2e moitié du 13e siècle par son appareillage et la forme de ses baies. La seigneurie détenue depuis le 17e siècle par la famille de Cladech, échoît par héritage à la famille de Fumel La Salle en 1786. Le château décrit en bon état durant la Révolution, se présente sur le cadastre napoléonien comme un vaste édifice construit sur un plan en U. Ruiné au 20e siècle, il est finalement démantelé vers 1975 ; il n'en subsiste plus aujourd'hui que quelques pans de murs.
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description
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Le château est isolé à l'extrémité nord-ouest d'un "pech" dominant la petite vallée du ruisseau de Ressegayre ; aucune source ou puits n'ont été repérés à proximité. L'examen des vestiges conservés au début des années 1970 permet de restituer un corps de logis quadrangulaire d'environ 26 mètres x 34 mètres, ne dépassant vraisemblablement pas un étage, bâti en pierre de taille calcaire de moyen appareil régulièrement appareillé et bien parementé. La porte d'entrée au sud-est, en arc brisé, est simplement défendue par 2 archères placées de part et d'autre ; aucune tour ne flanquant la bâtisse, le système défensif semble limité à une série d'archères percées dans les parois du rez-de-chaussée, quasi-aveugle hormis de simples jours verticaux chanfreinés. A l'intérieur, ce vaste espace était compartimenté, comme en témoigne des départs de refend. Les solives de plancher de l'étage étaient directement fichées dans les maçonneries. Aucune des baies de l'étage n'a été conservée.
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; moyen appareil
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état
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détruit après inventaire
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Beschi Alain
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référence
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IA47002618
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2003/07/17
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date mise à jour
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2007/03/01
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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