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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Tannerie Allouët, actuellement ateliers municipaux
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localisation
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Bretagne ; Côtes-d'Armor ; Caulnes
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aire d'étude
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Côtes-d'Armor
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lieu-dit
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Moulin de Caulnes (près du)
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hydrographie
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Rance (dérivation de la)
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destinations successives
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ateliers municipaux
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dénomination
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tannerie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; bureau d'entreprise ; cour ; séchoir à peaux
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éléments remarquables
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machine de production
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époque de construction
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3e quart 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La tannerie Félix Allouët est édifiée par ce dernier peu après 1849, date à laquelle il fait l'acquisition du terrain sur lequel il va construire son usine. Le 9 avril 1875, F. Allouët fait donation de sa tannerie à l'un de ses fils ; ensuite elle appartient aux deux (René et Pierre). A cette date, la tannerie se compose de trois bâtiments dont un en rez-de-chaussée destiné au travail de la rivière, et la tannerie proprement dite comprenant des cuves. Le site couvre alors une surface totale d'1, 5 hectare. En 1960, la tannerie R. et P. Allouët, SARL au capital de 1 250 000 francs, est toujours en activité. En 1975, l'établissement est racheté par le Marché aux Cuirs de l'Ouest, mais il conserve son ancienne raison sociale la Société Allouët Frères. En octobre 1980, la tannerie cesse son activité avant une dissolution à compter du 31 décembre 1984. En 1991, la commune de Caulnes fait l'acquisition des terrains et immeubles dont une partie est occupée par les ateliers municipaux. Le bâtiment principal de la tannerie, implanté au coeur du site, est démoli le 22 octobre 1999, tandis que le petit bâtiment utilisé pour le travail de la rivière est restauré. Un tambour destiné à assouplir les peaux est encore en place.
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description
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La plupart des ateliers de la tannerie Allouët ont été détruits ; il ne subsiste plus que le séchoir à peaux, le bâtiment abritant les bureaux et le petit atelier, restauré, dans lequel s'effectuait une partie du travail de la rivière. Celui-ci, en partie construit sur pilotis sur la dérivation de la Rance, a été partiellement recouvert d'enduit lors de sa restauration. Edifié en moellons de granite, il compte un rez-de-chaussée et un étage de comble à surcroît couvert d'un toit à longs pans en ardoises. En face se trouve le bâtiment des bureaux édifié en moellons de granite et en briques creuses recouvertes d'enduit ; il comprend un étage carré et un étage en surcroît surmonté d'un toit à croupes en matériau synthétique. En aval de la dérivation et le long de son cours, se situe le séchoir à peaux édifié en parpaing de béton ; sa partie supérieure se carcatérise par un couronnement constitué des traditionnelles persiennes à lames mobiles en bois.
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étages
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1 étage carré ; étage en surcroît
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gros-oeuvre
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granite ; moellon ; béton ; parpaing de béton ; enduit partiel ; brique creuse
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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ardoise ; métal en couverture ; tôle ondulée ; matériau synthétique en couverture
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état
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établissement industriel désaffecté ; restauré
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Gasnier Marina
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référence
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IA22001305
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© Inventaire général
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enquête
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2002
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date versement
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2003/12/02
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date mise à jour
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2006/09/16
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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