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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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ferme
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localisation
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Basse-Normandie ; Manche ; Saint-Germain-sur-Sèves
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aire d'étude
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Communauté de communes de Sèves-Taute
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lieu-dit
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Bergerie (la)
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dénomination
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ferme
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parties non étudiées
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étable ; toit à porcs ; charretterie ; édifice agricole ; bergerie
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époque de construction
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18e siècle ; limite 18e siècle 19e siècle ; 19e siècle
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siècle détail
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1er quart 20e siècle ; 2e moitié 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Présent sur le cadastre de 1814, le logis est contemporain, voire antérieur, à l'étable qui prend appui, à l'est, sur son mur pignon (17??, date portée sur un linteau de porte de l'étable). La forme cintrée de certaines ouvertures confirme cette datation. Dans le courant de la deuxième moitié du XXe siècle, la terre présente au premier étage de la façade antérieure a été remplacée par du béton aggloméré. Le bâtiment ouest, abritant étables, charretterie et grange à grain, a été réalisé dans le cours du 18e siècle. La bergerie semble avoir été construite à la fin du 18e siècle ou au début du 19e siècle. Dans la première moitié du 19e siècle, à l'est, venant remplacer un bâtiment de moindre dimension (présent sur le cadastre de 1814), est édifié l'ensemble pressoir et cellier. Le toit à porcs et la charretterie ne figurent pas sur le plan cadastral de 1814. Leur réalisation en bauge, l'absence de reprise des charpentes, les piédroits en briques (toit à porcs) et l'appareil soigné du solin (charretterie) permettent d'en situer la construction dans le cours du 19e siècle. L'étable qui jouxte le bloc-à-terre sud date du 19e siècle. Vers 1925, les différentes couvertures sont refaites en ardoise dite du Cantal, les toitures du logis et du toit à porcs sont percés de lucarnes.
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description
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Adossé, à l'est, à l'ensemble étables-toit à porcs, le logis de plan rectangulaire tourne le dos à la route et fait face à l'ensemble étable-pressoir-cellier. Cette disposition parallèle des parties constituantes de la ferme n'est pas des plus courantes sur l'aire d'étude. La façade principale du logis est orientée au nord, alors que l'on privilégie traditionnellement une orientation au sud. C'est donc l'agencement des bâtiments entre eux et une relative fermeture côté route qui ont été privilégiés. Cette vaste habitation à deux niveaux de six travées comporte en fait deux logements juxtaposés. La répartition des volumes n'est pas symétrique entre les deux espaces : celui situé à l'est occupe quatre travées, celui disposé à l'ouest n'en comporte que deux. L'accès au plus grand logis se fait côté cour (nord), côté sud (sur l'arrière) pour le plus modeste. Le rez-de-chaussée est entièrement appareillé en grès, tandis que le premier étage est en bauge (sur la façade antérieure, la terre a été remplacée par un appareil de béton aggloméré). Nettement moins élevée que le logis, l'étable en bauge sur solin de grès, de plan rectangulaire, comporte cependant un étage ; deux travées de portes donnent accès au rez-de-chaussée, une gerbière dessert le premier étage, le comble couvert en ardoises dites du Cantal est accessible par une lucarne à croupe débordante. Le toit à porcs, de plein pied, est de plan rectangulaire. En bauge sur un solin de grès, il ouvre par une porte unique encadrée de part et d'autre d'un jour carré. La couverture en ardoises du Cantal est interrompue par une lucarne à croupe débordante, seul accès aux combles. Ouverte sur sa face nord, la charretterie, de plan rectangulaire, tourne le dos à la route. Construite en bauge, elle se démarque de autres charreterries de la région par son solin, tant par le soin apporté à la mise en oeuvre de son appareil que par les galets qui le composent. Deux phases de construction se distinguent nettement, mais l'ensemble montre une même mise en oeuvre du solin, une même couleur de terre (ocre jaune), une même hauteur de levées (environ 1 mètre) et une couverture commune (en ardoise). Ce bâtiment regroupe trois fonctions : herbagère, céréalière et cidricole, ces deux dernières identifiables par deux excroissances sur la façade postérieure, l’une correspondant à l'emplacement de l’aire à battre le grain, l'autre à celle d'une presse à longue étreinte. Cette typologie ne se retrouve que dans les grandes exploitations du secteur d’étude. L'étable en bauge qui jouxte le bloc-à-terre sud se compose d'une seule travée donnant accès à l'étable au rez-de-chaussée et au fenil à l'étage. La bergerie, en bauge, est couverte d'un toit à l'impériale.
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plan
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plan rectangulaire régulier ; plan centré
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élévation
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élévation à travées
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étages
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1 étage carré ; étage de comble ; en rez-de-chaussée
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escaliers
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escalier intérieur
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gros-oeuvre
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terre ; bauge ; grès ; moellon ; béton aggloméré ; brique ; ciment
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
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couverture (matériau)
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ardoise
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couvrement
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charpente en bois apparente
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typologie
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Bâti en terre ; Bloc-à-terre
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état
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état moyen ; bon état
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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parc naturel régional
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Patte Erwan
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référence
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IA50000317
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© Région Basse-Normandie - Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2017/02/02
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33
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