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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel de voyageurs dit Hôtel du Cirque et des Cascades
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Hautes-Pyrénées ; Gavarnie
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aire d'étude
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Hautes-Pyrénées
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lieu-dit
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Cousillet
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dénomination
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hôtel de voyageurs
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parties non étudiées
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écurie ; logement ; enclos ; portail
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époque de construction
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limite 19e siècle 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Les Guides Joannes (1ère édition) signalent en 1858 une auberge à l'entrée du cirque. Il y eut aussi, à quelque distance de la précédente, en direction du cirque, une autre hôtellerie dite du Pont de Neige, connue par des cartes postales et aujourd'hui disparue (il reste une esplanade à nu témoignant de son emprise au sol). L'ouvrage de E. Panajou signale qu'il y a depuis 1901, à l'entrée du cirque, un nouvel hôtel qui "offre tout le confort désirable à des prix modérés". Le 25 juillet 1948, l'aubergiste nommé Vergez-Bellou y reçoit l'assemblée qui commémore les pyrénéistes et l'inhumation de Louis Le Bondidier sur le Turon de la Courade. Sur les plus anciennes représentations (photos des années 1900...) le bâtiment comportait cinq (ou six ?) travées avec un pignon côté amont et une croupe côté aval. Donnant sur l'esplanade-terrasse, se trouvait un bâtiment vitré visible sur les photographies anciennes. L'hôtel a reçu une extension de deux travées (fin 20e siècle ?) conférant une symétrie à l'ensemble, en particulier sur la façade arrière. Une autre extension en bois est construite en équerre sur l'arrière (côté patus) dans les années 1995.
Une salle était réservée aux guides qui laissaient une trace de leur passage en dessinant des croquis ou en griffonnant leur signatures ou quelques mots. Un tableau représentant Russell est exposé dans la salle à manger de l'hôtel.
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description
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L'hôtel des Cascades est implanté dans une situation isolée d'exception, à une altitude de 1600m, sur le premier verrou rocheux qui barre le vallon du gave à partir du cirque. L'espace s'élargit en esplanade, dominée par le versant est abrupt couvert de conifères et, au sud, par les hauteurs colossales des murailles rocheuses du cirque. Le mugissement des cascades et du torrent constitue un fond sonore omniprésent.
Le bâtiment occupe un plan rectangulaire allongé d'est en ouest, l'élévation principale étant tournée vers le cirque, côté sud, et l'élévation postérieure tournée vers la vallée, côté nord. La façade principale, au sud, est précédée d'une terrasse engravillonnée soulignée par un muret bas. Elle comporte deux niveaux d'habitation et un comble ajouré par des lucarnes. La porte d'entrée, centrée en façade, est surmontée à l'étage d'une porte-fenêtre agrémentée d'un garde-corps. Sur l'arrière, un avant-corps rectangulaire aux angles coupés, coiffé en pavillon, se détache de la façade postérieure répartie symétriquement de part et d'autre. Au sud comme au nord, l'édifice est couvert d'un enduit ciment de couleur gris-ocre pour la partie la plus ancienne, et gris-ciment pour l'extension est. Les encadrements d'ouvertures traités au badigeon blanc se détachent avec netteté.
La façade nord porte l'enseigne "HOTEL du CIRQUE et de la CASCADE" peinte en lettres noires, visible depuis le chemin d'arrivée. La façade ouest, côté gave, porte l'enseigne "CAFE - RESTAURANT".
Contre la face latérale ouest, au débouché du chemin, deux piliers cantonnent un portail qui donne accès à un patus en pente entouré par un muret en pierre sèche, espace de pâturage pour les chevaux et mulets qui desservent l'hôtel. On y trouve la trace d'une ancienne canalisation de captage d'une source supérieure, avec un regard à l'air libre, destinée à l'alimentation en eau de l'hôtel. Cette canalisation pourrait être reliée au réservoir visible au-dessus du site de l'hôtel, sur la carte au 25.000e.
Sur le bord opposé du chemin, une dépendance comportant une écurie présente, côté chemin, un rez-de-chaussée percé de deux baies et d'une large porte à deux larges vantaux de bois, et un comble. Côté ouest, côté torrent, des pierres (d'arrachement ?) sortent en saillie du mur aveugle. Côté sud, un petit appentis en saillis abritait vraisemblablement le four à pain.
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plan
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plan rectangulaire régulier
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élévation
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élévation à travées
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étages
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rez-de-chaussée ; 1 étage carré
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; maçonnerie ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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ardoise
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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opération ponctuelle
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rédacteur(s)
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Chabbert Roland ; Fournier Claire ; la Taille Alice de
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référence
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IA65001015
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© Inventaire général Région Occitanie ; © Conseil Départemental des Hautes-Pyrénées
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enquête
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2011
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date versement
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2017/01/05
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dossier en ligne
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