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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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manoir
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localisation
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Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Penne-d'Agenais
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aire d'étude
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Penne-d'Agenais
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lieu-dit
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Rocail ; Rocal
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dénomination
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manoir
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parties non étudiées
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pigeonnier ; cellier ; dépendance
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époque de construction
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14e siècle (?) ; 15e siècle
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siècle détail
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16e siècle, 17e siècle (?) ; 1er quart 18e siècle
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année
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1707 ; 1723
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Les archives du fonds du chartrier de Raffin conserve un bail à nouveau fief consenti par Guillaume de Olms en faveur d'un certain Guilhen del Roqual, daté de 1381. Il semble qu'une résidence seigneuriale existe dès lors, car le corps de logis actuel conserve dans sa partie occidentale des éléments qui paraissent datables du 14e ou du début du 15e siècle (la cheminée et des placards muraux notamment). Une nette reprise dans la maçonnerie indique que ce logis est prolongé, vraisemblablement dans le courant du 15e siècle, dont certains percements anciens subsistent (croisées chanfreinées à l'étage sur les élévations sud et est). Cet ensemble correspondant à la maison forte mentionnée en 1485 en possession de la famille d'Albert (en 1501, Jean d'Albert est encore qualifié de seigneur du Rocal) , passe au début du 16e siècle dans les biens des Hébrard, famille de riches bourgeois et marchands villeneuvois selon l'historienne L. Bourrachot. Si quelques travaux sont effectués aux 16e et 17e siècles, dont la reprise des percements et peut-être l'édification du pigeonnier-porche, de nouveaux aménagements sont réalisés durant le 1er quart du 18e siècle, en particulier un escalier dans-oeuvre précédé d'une entrée datée 1707. De nouvelles dépendances sur cour sont construites au nord en 1723, d'après la date gravée sur la porte du cellier, auxquelles le logis était relié, comme le montre le plan cadastral de 1830. Le domaine est alors en possession de Jean-Pierre Cousseau. Le site du Rocail, présenté comme caractéristique de la fin du plateau du Quercy Blanc, a été inscrit en 1981, et l'ensemble du bâti a été restauré à la fin du 20e siècle.
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description
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Le manoir, dominé par le "pech" de Sainte-Foy-des-Cailles, est situé à mi-pente sur le versant est d'un coteau s'ouvrant vers la vallée du Lot au nord. L'ensemble des bâtiments s'organise aujourd'hui sur une cour carrée fermée, précédée à l'est d'une terrasse en contrebas. Le mur d'enclos en pierre calcaire est ouvert de 3 portes, dont l'imposant pigeonnier-porche voûté à l'ouest ; les seuls éléments défensifs repérés sont des traces de corbeaux et une archère à l'est. Des dépendances sont adossées au mur d'enclos à l'ouest et au nord, dont le cellier voûté en berceau. Le corps de logis rectangulaire d'un étage se compose clairement de 2 parties : l'une, à l'ouest, en moellon calcaire, la seconde, à l'est, en moellon équarri, l'escalier rampe-sur-rampe précédé d'une entrée voûtée d'arêtes assurant la jonction. Des corbeaux dans la partie haute de la façade sud témoignent de la disparition d'un organe défensif protégeant autrefois l'entrée, mais aussi de l'arasement des parties hautes. Mis à part le pigeonnier couvert d'un pavillon en tuile plate, toutes les toitures sont en tuile creuse.
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étages
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1 étage carré
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escaliers
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escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours sans jour ; en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; moyen appareil ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; tuile plate
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couvrement
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voûte en berceau plein-cintre ; voûte d'arêtes
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état
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restauré
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propriété
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propriété d'une personne privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Beschi Alain
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référence
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IA47002840
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© Inventaire général
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enquête
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2003
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date versement
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2004/09/07
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date mise à jour
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2007/03/22
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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