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Réponse n° 1776

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site présentation de la commune de Bassens
localisation Aquitaine ; Gironde ; Bassens
aire d'étude Lormont
hydrographie Garonne (la) ; Estey de Flouquet (ruisseau l') ; Estey de Rabey (ruisseau l')
auteur(s) André Jean-Luc (architecte) ; Prouvé Claude (architecte) ; Soulard Jean-Pierre (architecte) ; Sabron André (architecte) ; Hours Laurent (sculpteur)
historique La présence de l'église de Bassens et la culture de la vigne sont signalées dans les textes anciens dès le milieu du Moyen Age. L'habitat médiéval succède à des implantations préhistoriques et gallo-romaines en se concentrant autour de l'église et le long de la Garonne, le château de Montferrand occupant une position dominante au nord de la commune. Jusqu'à la fin de la guerre de Cent Ans, l'histoire de la commune est liée à celle de la seigneurie de Montferrand, morcelée au 16e siècle, à celle de l'abbaye de Bonlieu, vendue à la Révolution, mais surtout à celle de la ville de Bordeaux dont elle subit l'influence économique dès l'Antiquité. En effet le territoire de Bassens était autrefois un lieu de résidence privilégié des parlementaires et négociants bordelais et devient au 20e siècle un des avant-ports de Bordeaux. Sur les terres libres d'hommages, les "bourdieux" se multiplient à la faveur de la reconstruction dès le début du 16e siècle le fleuve étant l'accès majeur ; les palus deviennent les lieux de prédilection pour l'agriculture. Au 18e siècle les vins de palu sont toujours très recherchés et cette vogue se prolongera au 19e siècle avec la multiplication de résidences des négociants bordelais comme celles des familles Maurel et Prom. Pendant la guerre de 1914-1918 la création du nouveau port de Bassens et des voies ferrées modifie complètement l'aspect de la commune, favorisant de nombreuses implantations industrielles et faisant disparaître les demeures riveraines de la Garonne. A la fin du 20e siècle les lotissements et les édifices publics entourent les derniers domaines viticoles encore exploités alors que les établissements industriels et le port connaissent de fréquentes transformations. Parmi les architectes, on peut citer : André Sabron, Jean-Luc André, Claude Prouvé, Jean-Pierre Soulard et le sculpteur Laurent Hours. En 1772 la population de Bassens-Carbon Blanc est d'environ 3000 habitants, en 2003 celle de Bassens dépasse 7000 habitants. En 1853 la commune de Bassens est amputée de la section de Carbon-Blanc où était implantée la mairie. Le canton dit de Bassens-Carbon Blanc existe depuis 1807 ; curieusement son chef-lieu n'a jamais été Bassens mais Carbon-Blanc, ainsi depuis la Révolution la vie administrative était davantage concentrée à Carbon-Blanc. La commune de Bassens est intégrée à la Communauté urbaine de Bordeaux lors de sa création en 1966 et au canton de Lormont lors de sa création en 1981. L'enquête du Service Régional de l'Inventaire réalisée en 2003, facilitée par la collaboration de l'ensemble de la commune, complétée par l'étude en 1989 du patrimoine industriel, a permis de localiser les bâtiments anciens et de repérer quelques vestiges significatifs du passé communal mais laisse l'étude des constructions du 20e siècle à compléter.
description La commune de Bassens est divisée naturellement en deux parties : les anciens palus en bordure de Garonne et le plateau de Bassens qui culmine à 45 m d'altitude environ et porte le village ainsi qu'une trentaine de demeures ; elle couvre environ 1000 hectares dont les palus arrosés au nord par les esteys de Flouquet et de Rabey et drainés par de nombreux canaux d'irrigation. Les cartes du 18e siècle mentionnent de nombreuses constructions en bordure de la Garonne et d'autres, parfois regroupées en hameaux sur les coteaux ; le territoire est presque totalement couvert de vignes excepté les marais septentrionaux. Le cadastre du début du 19e siècle montre la même répartition avec une densité des constructions plus forte dans la partie sud de la commune qui est plus proche de l'agglomération bordelaise. Les palus, environ 300 hectares, ont définitivement perdu leurs activités agricoles lors de la construction du port de Bassens au profit d'activités industrielles liées à celles du Port Autonome de Bordeaux. Les coteaux autrefois divisés en domaines consacrés à l'agriculture sont occupés par différentes zones d'urbanisation ou d'activités et sont traversés par les anciens réseaux de communications, utilisés depuis l'Antiquité mais modifiés par la construction des voies ferrées implantées à la limite des palus et du coteau. Peu d'anciennes demeures conservent encore leurs territoires naturels ou viticoles, c'est pourquoi le milieu d'implantation des constructions est la ville sauf pour 5 lieux-dits situés au nord du territoire : Beauval, Morin, Moulerin, Moura, Muscadet. Deux monuments sont protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Pierre et la maison dite château Morin. Les enquêtes réalisées en 1988 et en 2003 ont permis de constituer 47 dossiers, de recenser plus de 88 maisons ou fermes (dont 20 étudiées) et d'étudier 4 usines, 4 châteaux, 6 manoirs, 1 église et 8 constructions diverses (presbytère, mairie, lavoir, château d'eau, éolienne, cimetière, port, etc.). Des dossiers cantonaux mentionnent les lavoirs, cabanes, châteaux d'eau, croix repérés dans la commune, d'autres concernent les polders et les voies ferrées établis sur le territoire communal.
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Maffre Marie-Hélène
référence IA33001288
  © Inventaire général
enquête 2003
date versement 2006/11/24
date mise à jour 2008/11/13
crédits photo Maffre, Marie-Hélène - © Région Aquitaine - Inventaire général
 
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire
54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
 
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Requête ((sculpteur) :AUTR )
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