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Réponse n° 90

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site port de Rivotte dit port au bois (canal du Rhône au Rhin), puis gare de Rivotte
localisation Franche-Comté ; Doubs ; Besançon
aire d'étude le canal du Rhône au Rhin
lieu-dit Porte Rivotte (îlot) ; Faubourg Rivotte (îlot)
adresse Faubourg Rivotte
hydrographie Doubs (le)
destinations successives école maternelle
dénomination port ; gare ; promenade
édifice contenant ensemble des ouvrages liés au flottage des bois et à la navigation dans la traversée de Besançon
4
parties étudiées établissement portuaire
parties non étudiées quai ; escalier indépendant ; chemin de halage
partie(s) étudiée(s)
époque de construction 18e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
année 1883
auteur(s) Schoendoerffer Paul (ingénieur civil)
personnalité(s) Laborie (commanditaire)
historique Au 18e siècle, un port au bois s'installe au faubourg Rivotte, sur la rive gauche du Doubs : là arrivent les bois de chauffage (environ 100 000 stères en 1811) et de construction, de là partent les radeaux de " grands bois " destinés aux chantiers de construction navale de Marseille. Il se divise en un " petit port ", vers la Porte taillée, et un " grand port ", vers la porte Rivotte, tous deux réduits à un terrain en pente douce au long de la rivière. Par lettres-patentes du 17 octobre 1735, la municipalité se voit confier le soin d'y organiser la réception des bois de chauffage (livrés par flottage) , leur stockage et leur vente. Elle y entretient les " arrêts ", cordages barrant le cours d'eau pour arrêter les bûches, fait bâtir un mur isolant le chantier et, en 1782, un magasin avec logement pour le commis. En 1883, elle demande au service de la Navigation de construire, entre l'entrée du tunnel récemment creusé sous la citadelle et la porte Rivotte, un perré (mur incliné) servant de quai. Le projet de l'ingénieur des Ponts et Chaussées Paul Schoendoerffer est réalisé par l'entrepreneur François Marron. Le port accueille les installations de la Compagnie générale de navigation HPLM (Le Havre-Paris-Lyon-Marseille) , constituées en 1918 d'un magasin, un ponton et une grue à bras de 600 kg (une grue électrique sera signalée en 1931). Toutefois, à partir de 1883, la concurrence du port au bois des Près-de-Vaux, mieux adapté aux transbordements et en liaison directe avec la voie ferrée, conduit à sa désaffectation progressive. Il est remplacé en 1910 par la gare du chemin de fer d'intérêt local de Besançon à Amathay-Vésigneux, le port se réduisant alors au terrain de la compagnie HPLM. Envisagée dès 1897, concédée en 1899 aux frères Laborie (qui fondent la Compagnie des Chemins de Fer du Doubs en 1908) , cette ligne est bâtie de 1906, date de la déclaration d'utilité publique qui lance les travaux, au 6 août 1910, date de sa mise en exploitation. Desservant le port par une voie de 142 m, la gare comporte un bâtiment de voyageurs, un entrepôt de marchandises et un atelier d'entretien et réparation des locomotives. La ligne ferme en 1951 et le Conseil général installe sur le site la Régie des Transports du Doubs (compagnie de bus). La municipalité projette de construire sur le terrain restant un ensemble de 132 appartements en 2 bâtiments HLM, suivant un projet de juillet 1954 des architectes F. Barres, A. Jaboeuf et J. Robert. Elle renonce finalement à ce projet et échange, avec la Chambre de Commerce et le service de la Navigation, ce terrain contre un autre le jouxtant, au pied de la tour bastionnée proche, où elle installe en 1956 les bâtiments préfabriqués d'une école maternelle, et contre un second juste en amont du moulin Saint-Paul, qu'elle aménage en camping (actuel parking Saint-Paul). La Chambre de Commerce rend au site sa vocation initiale : elle en fait une extension du port fluvial dédiée aux charbons, sables et graviers, y établissant un mur de quai et le dotant d'une grue automotrice sur pneus. L'ensemble des bâtiments est rasé en 1993, en prévision de la construction du tunnel routier sous la citadelle. L'école maternelle a cédé la place à un petit espace de jeu et le port à un rond-point routier. Le bord du Doubs a été réaménagé en promenade, qui fait le lien avec le " petit port " du 18e siècle devenu parking et station de bus, et doté de points d'alimentation électrique pour le stationnement de quelques bateaux.
description L'entrepôt de la compagnie HPLM était à pan de bois avec essentage de planches, coiffé d'un toit à longs pans recouvert de tuiles mécaniques. Les bâtiments de la gare alliaient murs en moellon calcaire enduit et toit à longs pans avec tuiles mécaniques. Celui des voyageurs avait un étage carré, marqué par des bandeaux en pierre de taille, desservi par un escalier intérieur et des élévations à travées percées de baies en arc segmentaire. Le quai en béton armé édifié au début des années 1950 s'appuie sur le perré de 1883, en pierre de taille. Il comporte quelques escaliers isolés en béton et maçonnerie.
élévation élévation à travées
étages 1 étage carré
escaliers escalier dans-oeuvre ; escalier isolé : escalier droit ; en maçonnerie
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; enduit ; bois ; pan de bois ; essentage de planches ; pierre de taille ; béton armé
couverture (type) toit à longs pans ; pignon couvert
couverture (matériau) tuile mécanique
couvrement charpente en bois apparente
état vestiges
propriété propriété de l'Etat ; propriété de la commune
type d'étude enquête thématique régionale (le canal du Rhône au Rhin)
rédacteur(s) Jacquelet Vania ; Poupard Laurent
référence IA25000403
  © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
enquête 2003
date versement 2006/09/18
date mise à jour 2011/05/02
crédits photo Sancey, Yves - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
 
dossier en ligne
service producteur Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine
4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10
 
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Requête ((gare) :DENO )
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