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Réponse n° 2083

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site hôtel de Bonencontre puis droguerie Couderc
localisation Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
aire d'étude Montauban
adresse 43 rue de la Résistance
dénomination hôtel
parties non étudiées cour ; communs ; portail ; escalier ; boutique
époque de construction 17e siècle ; 3e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle (?)
année 1760 ; 1880
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique L'hôtel Bonencontre est élevé sur une parcelle irrégulière. Côté rue de la Résistance, celle-ci débute en lanière ce qui indique qu'il s'agit d'un parcellaire médiéval. La parcelle s'élargie côté des Soubirous-Bas ce qui témoigne d'un agrandissement de la propriété probablement au 17e siècle ou au 18e siècle. D'après l'érudit local Robert de Mentque, à cet emplacement se trouvait déjà au 16e siècle un hôtel particulier appartenant à la famille Bonencontre (famille alliée en 1600 aux Thieys-Dariat). L'édifice conserve côté cour (ouest) des fenêtres chanfreinées probablement les vestiges d'une campagne du 17e siècle. Cependant ce corps de logis porte la date 1760. Date à laquelle il est en partie reconstruit. Cette date correspond à une grande campagne de reconstruction. En effet, la galerie sur cour ainsi que le corps de logis qui donne sur la rue des Soubirous-Bas ont également été refait ou repris au 18e siècle. Il est intéressant de remarquer que c'est la même date que l'on retrouve sur la clé d'arc du portail de l'hôtel de Pechels voisin. Les deux édifices ont pu être reconstruits au même moment. A droite du portail (Soubirous-Bas) on devine un départ d'arc dans le goût du 17e siècle. Derrière les portes du garage (plus à droite) se déployait encore dans les années 40 (date de l'ouvrage de Robert de Mentque) une salle voûtée sur croisée d'ogives. Malheureusement ces voûtes ont été détruites peut-être lors d'un remaniement de cette entrée (probablement dans les années 50-60). La cour de l'hôtel est aujourd'hui couverte pour servir de pièce de stockage au magasin Couderc (rez-de-chaussée, côté rue de la Résistance). La modernisation de la façade (rue de la Résistance) au cours de la fin du 19e siècle a entrainé la disparition nombreux éléments propres à l'hôtel particulier tel le portail d'entrée qui devait se trouver rejeté sur la droite ou au centre de la façade. Il est probable que la droguerie se soit installée ici en 1880, année de sa fondation. Elle est aujourd'hui l'un des plus anciens commerces de la ville.
description Comme son voisin l'hôtel de Pechels, cet édifice est traversant, il est élevé sur une parcelle en lanière et relie ainsi la rue de la Résistance à la rue des Soubirous-Bas. Côté rue de la Résistance, on ne peut plus lire l'élévation classique d'un hôtel particulier. En effet, la modernisation de la façade au cours de la fin du 19e siècle a entrainé la disparition nombreux éléments tel le portail d'entrée. En rez-de-chaussée se trouve l'ancienne droguerie Couderc. Celle-ci se pare d'une devanture bois du 19e siècle composée de deux vitrines d'exposition. Entre les deux vitrines s'ouvre l'entrée du commerce à double-vantail vitrée. Le soubassement de la devanture est orné d'un décor à pointes-de-diamant. La devanture est peinte en bleu, l'enseigne Couderc est portée en jaune. L'entrée de l'immeuble se trouve à gauche. La porte en bois vernis et sculptée se compose d'un soubassement au motif en pointe-de-diamant et de panneaux vitrés (porte et imposte) protégés par des grilles ornementales en fonte. La devanture est couverte d'une marquise du 19e siècle à lambrequin. Au-dessus, la façade est enduite à l'exception des modénatures qui sont en briques apparentes. Un décor à bossages encadre de part et d'autre la façade. Au premier étage se déploie un balcon soutenus par cinq petites consoles. Ce dernier est protégé par un garde-corps en fer forgé. Trois baies à arc segmentaire et ornées d'une agrafe en pointe de diamant ouvrent sur le balcon. Elles conservent de remarquables lambrequins et sont fermées par des stores. Un autre balcon se déploie au deuxième étage, soutenu par onze petites consoles canelées. Comme à l'étage précédent, trois baies de même forme ouvrent sur le balcon. Une corniche couronne l'ensemble de la façade. Derrière la porte d'entrée se trouve un long couloir menant à une grande entrée cintrée chanfreinée derrière laquelle se trouve le grand escalier de distribution. L'escalier se compose d'une rampe à balustres de bois. La cour sert aujourd'hui de salle de stockage. Cependant on aperçoit depuis la cour de l'hôtel de Pechels voisin (45 rue de la Résistance) la galerie reliant les corps de bâtiment ouest et Est. Le premier et deuxième niveaux sont chacun percés de trois grandes baies vitrées. Les baies les plus larges sont placées au centre et sont encadrée de part et d'autre d'une baie ceintrée. Chaque niveau de la galerie est séparé par un cordon en briques apparentes. Les appuies des baies sont en pierre. Le dernier niveau de la galerie est ouvert. Il est percé de trois larges baies rectangulaires soulignées par un jeu de modénatures en briques apparentes. Le corps de bâtiment en fond de cour se compose de deux travées de fenêtres à arcs surbaissés. La façade est recouverte d'un enduit type enduit-ciment. Les encadrements des fenêtres (aveugles) du dernier étage sont laissés en briques apparentes alors que les autres sont recouverts. Une corniche en briques apparentes couronne la façade. La façade donnant sur la rue des Soubirous-Bas est recouverte d'une enduit-ciment à l'exception des ouvertures qui sont en briques apparentes. Cette façade a conservé en rez-de-chaussée son portail d'entrée cintré. Ce dernier est en léger avant-corps et est encadré de part et d'autre par un pilastre dorique. L'imposte se compose d'une grille quadrillée. Le heurtoir est fixé sur le vantail gauche. A droite du portail, s'ouvre une sortie de garage couverte d'un linteau droit composé de métal et de carreaux de terre cuite. On remarque que le piédroit gauche est taillé pour faciliter les entrées de véhicule. A droite du portail d'entrée sont percées deux fenêtres à arc segmentaire et appuis de pierre. Elles sont protégées par des barreaux. Les trois niveaux supérieurs se composent de six baies. Des cordons soulignent les appuis et couronnements des baies. En partant de la gauche, les première, quatrième et dernière travées sont aveugles aux deuxième et dernier étage. Une corniche moulurée couronne la façade de la rue des Soubirous-Bas. Une ruelle longe le côté nord de l'édifice. La façade donnant sur celle-ci est en briques apparentes. Les caves sont voûtées en berceau.
élévation élévation à travées
étages sous-sol ; rez-de-chaussée ; 2 étages carrés
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente
gros-oeuvre brique ; enduit
couverture (type) toit à longs pans
couverture (matériau) tuile creuse
couvrement voûte en berceau
décor décor stuqué ; ferronnerie ; fonderie
représentation palme ; fleur ; instrument de musique ; acanthe ; raisin ; monogramme ; feuille ; fleur de lys ; pointe de diamant ; coquille
  Le rez-de-chaussée conserve quelques éléments décoratifs stuqués notamment une cheminée dont la hotte est ornée d'un décor représentant une partition musicale, un instrument de musique, au milieu de palmes et de fleurs. On remarque aussi la présence d'une rosace tournoyante composée de feuilles d'acanthe et de grappes de raisins. La porte d'entrée principale, côté rue de la Résistance se pare d'un décor sculpté représentant une coquille et d'enroulements végétaux. Les panneaux de fonte sont composés d'enroulement en C et S et de flammes. L'imposte de la porte est frappé de la lettre C, monogramme de la famille Couderc. La marquise située au-dessus de la droguerie se pare d'un lambrequin décoré de fleurs de lys et palmettes. Le garde-corps des balcons des premier et deuxième étages sont en fer forgé et se composent d'enroulements en S ornés de petites fleurettes. Les lambrequins des fenêtres sont formés de palmettes, coquilles et enroulements. La cage d'escalier et le couloir conservent un décor en trompe-l'oeil représentant des panneaux de soubassement dans les tons de rouge. La partie supérieure du mur est peinte dans un ton jaune. La menuiserie du portail d'entrée, côté rue des Soubirous-Bas présente, à la jonction des deux vantaux, un décor classique de pilastre cannelé à rudentures rondes surmonté d'un chapiteau.
propriété propriété privée
site protégé secteur sauvegardé
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Gerber Sarah
référence IA82100243
  © Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
enquête 2009
date versement 2016/10/04
date mise à jour 2016/10/07
dossier en ligne
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Requête ((hôtel) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0