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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel Blanche puis hôtel d'Escorbiac de Billières puis de Furbeyre.
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
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aire d'étude
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Montauban
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adresse
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62 rue de la Résistance
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dénomination
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hôtel
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parties non étudiées
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cour ; communs ; portail ; escalier
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éléments remarquables
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escalier ; passage d'entrée ; voûte
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époque de construction
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1ère moitié 18e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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L'hôtel est situé dans l'ancienne rue Saint-Louis, actuelle rue de la Résistance. D'après les recherches d'Aliette Neyret-Jalliffier, à la fin du 17e siècle, la parcelle est occupée par une simple maison. En 1731, l'édifice appartenant à la famille Garrisson est vendu à Marthe Blanche, veuve de Pierre de Thieys. Il alors décrit comme tel " une maison a haut et bas étage", "consistant en deux cours, salles basses, chambres au-dessus, galletas et autres édifices". On peut conclure qu'à cette date, l'hôtel est au moins "en partie" construit. En 1746 la superficie de l'hôtel est évaluée à 115 cannes. En 1750, l'hôtel deviendrait la propriété de M. d'Escorbiac de Billières. A partir de 1771 et jusqu'à la fin du 18e siècle, l'hôtel est la propriété de la famille Furbeyre. Sur le cadastre de 1827 n'apparaît qu'une seule cour, encore présente de nos jours. Au 19e siècle (autour de 1833), l'hôtel est celui de la famille Delon.
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description
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La façade sur la rue de la Résistance est composée de quatre niveaux d'élévation. Elle est recouverte d'enduit à l'exception des encadrements des ouvertures. En rez-de-chaussée se trouvent une arcade, un portail en plein cintre et une vitrine moderne. Au centre le portail se compose d'une porte en bois sculptée. Le dessus est orné d'une guirlande. A droite est installé un commerce. Les étages sont percés de quatre ouvertures rectangulaires ornées de guirlandes. Sous les appuis des fenêtres des deux premiers étages sont placés des décors de tables en brique apparente. Un cordon mouluré sépare chaque niveau de la façade. Le portail permet de rejoindre la cour par un passage voûté en berceau, construit de biais. La cour est de forme rectangulaire, encadrée par quatre corps de bâtiment. En rez-de-cour s'ouvre une série d'arcades en plein cintre. L'aile sud abrite la cage de l'escalier principal, cette dernière est éclairée par quelques ouvertures rectangulaires étroites non ordonnancées. On entre dans la cage d'escalier par une porte vitrée vraisemblablement de la fin du 19e siècle. Le logis de fond de cour est percé de trois fenêtres par étage. Les baies des premier et second étage sont ornés de table. Des cordons moulurés passent dessous, ainsi que sur les appuis et au-dessus des fenêtres. Les fenêtres du dernier étage sont protégées par des garde-corps de bois. Sur les ailes nord et est sont repris les décors moulurés. Les fenêtres de l'aile nord sont plus étroites et sont au nombre de quatre. Deux fenêtres de l'aile est ont été transformées en porte-fenêtres et sont protégées par un garde-corps de fonte. Les fenêtres du dernier étage sont sur cette aile de forme semi-circulaire.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée ; 3 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, en charpente
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gros-oeuvre
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brique ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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couvrement
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voûte d'ogives ; voûte en berceau
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décor
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sculpture ; ferronnerie ; fonderie ; menuiserie
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représentation
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guirlande ; humain fabuleux ; feuille ; laurier ; fleur ; canon ; symbole
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Au-dessus du portail est placée une guirlande de feuilles de chêne. L'imposte de la porte est en fer forgé de facture récente. Par dessus retombe un grosse guirlande de feuilles de laurier. Au-dessus des fenêtres sont également placées des guirlandes de feuilles de laurier et des agrafes. La porte vitrée menant à la cage d'escalier est de style Art Nouveau. Au premier étage, derrière chaque agrafe est placé un petit personnage grotesque qui semble observer les passants. Le même ornement se retrouve sur la façade de la librairie Deloche (ancien hôtel Bonnac). L'escalier est orné d'une rampe en fer forgé aux formes mouvementées de style Louis XV. Le palier du premier étage est revêtu d'un carrelage blanc orné de formes géométriques noires et grises. A l'intérieur, au premier étage se trouve un salon décrit par Mathieu Méras en 1974. Trois des dessus de porte sont ornés des attributs de la guerre (canon), de l'architecture (marteau, compas) et de la peinture (palette, pinceau). Entre les deux fenêtres devait se trouvait une glace. Au-dessus de celle-ci se trouve un vase d'où s'échappe une chute de feuillage. La cheminée en marbre de Montricoux a été rapportée dans les années 1970. La cheminée précédente était en marbre blanc de style néoclassique. Au-dessus de la cheminée un vase est disposé comme celui placé entre les deux fenêtres. Le parquet forme des carreaux.
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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secteur sauvegardé
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Gerber Sarah
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référence
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IA82100239
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© Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2009
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date versement
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2016/10/04
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date mise à jour
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2016/10/07
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dossier en ligne
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