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Réponse n° 13

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Ville
localisation Rhône-Alpes ; Ardèche ; Saint-Agrève
aire d'étude Saint-Agrève
dénomination ville
parties non étudiées temple ; église ; hôtel de ville ; hôpital ; gare
époque de construction Moyen Age ; 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
historique Saint-Agrève conserve l'empreinte des trois entités qui composaient primitivement la ville et qui demeurent inscrites dans la topographie urbaine : l'enceinte castrale, la ville close, le faubourg de Lestra. C'est sur la hauteur du Mont Chiniac qu'est né le bourg dont le nom primitif, Chinacum, indique l'origine gallo-romaine. Le nom de Saint-Agrève, adopté au Moyen Âge, est celui d'un évêque du Puy-en-Velay qui aurait évangélisé le plateau et serait décédé à Chinacum en 650. Sur le sommet du Chiniac s'élevait un château encore visible par un pan de mur reliant les vestiges de deux tours. Le castrum Sancti Agripe figure dans un hommage rendu en 1239 par Aymar de Poitiers, comte de Valentinois, au comte de Toulouse. La seigneurie de Saint-Agrève, qui possédait les haute, moyenne et basse justices, relevait du bailliage des États du Velay pour le judiciaire. En ce qui concerne les diverses impositions, elle dépendait de la sénéchaussée de Beaucaire et des États du Vivarais. L'ancienne ville fortifiée, accolée à l'enceinte castrale, s'étage sur la pente du Chiniac à l'exposition sud-est. Le contour du rempart qui l'entourait se devine sur le cadastre de 1835. Ce mur était percé de quatre portes. La plus importante, au sud-est, dénommée porte de Notre-Dame ou porte Largier donnait sur la rue descendant vers le faubourg de Lestra ; ses vestiges furent détruits en 1778. La seconde, au nord, appelée porte de Saint-Ursin, du nom du compagnon de saint Agrève marquait le départ de la route de Vienne et subsistait encore au 19e siècle. La troisième, à l'ouest, était la porte de Guales ou de Galleys qui permettait de rejoindre la route du Puy-en-Velay. La dernière, le portail Sabot, desservait au sud une ruelle aboutissant à l'actuelle place de Verdun. Outre des habitations, l'enceinte renfermait deux places pour les marchés et l'église paroissiale, ruinée dès la fin du 18e siècle mais encore figurée sur le cadastre ancien. Le vicomte de Polignac aurait accordé en 1289 leurs premières libertés et franchises aux habitants de Saint-Agrève. La première mention d'un consul représentant les habitants date de 1510. Sous l'Ancien Régime, la ville est administrée par deux consuls, le premier assistant aux États du Vivarais. De 1563 à 1588, Saint-Agrève ralliée à la Réforme est l'objet de plusieurs sièges, elle devient en 1579 une place de sûreté protestante. En 1580, la ville et le château sont incendiés et les murailles rasées. Après vingt-cinq ans de luttes, de destructions et de reconstructions, Saint-Agrève est profondément meurtrie. En 1617 le château est qualifié de masure. Malgré ces atteintes, la ville close demeure le centre de la cité jusqu'à la fin du 18e siècle. En contrebas du mont Chiniac et de la ville close, au sud-est, le faubourg de Lestra, noyau de la ville actuelle, s'est développé le long du chemin venant de Valence. L'origine du quartier est ancienne : en 1273 un acte notarié évoque la chapelle et l'hôpital de Lestra. Au 18e siècle, le faubourg de Lestra accueille des gens de guerre en garnison : les militaires logent chez des particuliers et dans un bâtiment loué à cet effet. Au début du 19e siècle, l'église paroissiale de la ville close et la chapelle de Lestra sont ruinées. Une nouvelle église est construite en 1827 en haut de Lestra, le long du chemin qui monte vers la ville haute. Malgré ce nouvel emplacement, le faubourg plus accessible et plus commerçant, supplante définitivement l'ancienne cité au cours du 19e siècle. Lestra devient le nouveau Saint-Agrève. La ville s'étend et favorise de nouveaux équipements : édification du temple, de l'hôtel de ville, installation de places et de fontaines, création du nouveau cimetière en 1894, construction d'écoles en 1909 et 1913, érection du monument aux morts en 1922 et du marché couvert en 1932 (détruit). Au début du 20e siècle, l'arrivée du chemin de fer et l'essor du tourisme entraînent le développement de la ville qui s'étire vers l'ouest, en direction de la gare, le long de la route du Puy-en-Velay. C'est dans ce nouveau quartier que s'établissent plusieurs hôtels importants. Aujourd'hui, la ville s'étale vers l'est, avec l'extension de zones pavillonnaires, artisanales et commerciales, mais également autour de la rocade qui contourne depuis peu Saint-Agrève par le sud.
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Hartmann-Nussbaum Simone ; Sauzade Lionel
référence IA07000069
  © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
enquête 1999
date versement 2006/01/20
date mise à jour 2011/09/26
dossier en ligne
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Requête ((ville) :DENO )
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