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Réponse n° 49

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site ville
localisation Limousin ; Creuse ; La Souterraine
aire d'étude Souterraine (La)
dénomination ville
parties non étudiées faubourg ; lotissement ; place ; champ de foire ; église ; chapelle ; couvent ; cimetière ; mairie ; école ; banque ; bains douches ; cinéma ; fortification d'agglomération ; maison ; kiosque ; hôtel de voyageurs ; gare ; central téléphonique ; stade
époque de construction 11e siècle ; 12e siècle ; 13e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 2e moitié 20e siècle
personnalité(s) Crozant Géraud de, ou : Crozant Gérald de, vicomte de Bridiers (donateur)
historique La ville de La Souterraine s'est développée à deux kilomètres du "vicus" et du château fort de Bridiers, sur le versant sud d'une colline, au croisement de deux itinéraires antiques, le premier, est-ouest, reliant Lugdunum (Lyon) à Limonum (Poitiers) , le second reliant Argentomagus (Argenton-sur-Creuse) à Augustoritum (Limoges). La formation de la ville se situerait au 11e siècle, à la suite de la donation de la" villa Subterranea", vers 1017, par Gérald de Crozant, vicomte de Bridiers, à l'abbaye Saint-Martial de Limoges qui y installa un prieuré. En quelques décennies, la fondation monastique et les habitats qui s'y agrègent évoluent en ville murée ; celle-ci est attestée dès le début du 12e siècle sous l'appellation de "fortalicium" qui comprenait l'église du prieuré et son monastère, un cimetière et une partie haute correspondant à l'actuelle place du Fort. Pendant toute la période médiévale, le seigneur de la ville fut l'abbé de Saint-Martial de Limoges, le prieuré étant une prévôté de l'abbaye. Ville et prieuré étaient en principe autonomes vis-à-vis des vicomtes de Bridiers mais la cité fut l'objet de nombreux conflits où intervinrent le comte de la Marche, le roi de France et parfois aussi le roi d'Angleterre. La prévôté disparut à la fin du Moyen Age ; au cours du 16e siècle, la ville de La Souterraine, entourée de terres marchoises relevant de la généralité de Poitiers, passa sous la dépendance administrative de la généralité de Limoges. La ville continuait de se développer : l'enceinte médiévale, déjà agrandie au 15e siècle, se trouve remplacée au 16e siècle par une nouvelle ceinture de fossés bordés de palissades ; mais dès le 17e siècle, ceux-ci commencent à être comblés, et les rues appelées "Fossés" en perpétuent le tracé. En 1741, sur décision royale, les religieux de Saint-Martial sont contraints de quitter La Souterraine ; pendant la Révolution, les bâtiments de l'ancien prieuré, en ruines, sont démolis et à leur emplacement on crée une place publique, la place d'Armes actuelle. Au 17e et 18e siècle, La Souterraine, lieu de foires importantes, est une ville à vocation essentiellement artisanale et commerciale ; de plus elle possède un hôpital régulièrement fondé en 1714 et qui est dirigé par les soeurs de Saint-Alexis, ainsi qu'un établissement dirigé par les soeurs de la Croix chargé de l'instruction des pauvres. L'activité liée au commerce se perpétue au cours du 19e siècle ; le champ de foire, pavé en 1822, est agrandi en 1852 ; la place de l'église s'agrandit après la démolition des maisons accolées au sanctuaire ; la construction de la gare, vers 1860, provoque l'extension de la ville vers l'est et des hôtels se construisent dans les abords ; le système de voirie est amélioré et les lavoirs et fontaines sont restaurés ; au même moment et jusqu'à la fin du 20e siècle, se développent de nombreux équipements administratif, financier, scolaire, religieux, sportif, culturel : mairie, banques, établissements scolaires privés et publics, cinéma, bibliothèque, etc. En juin 1940, la ville a subi à 5 reprises des bombardements de l'aviation italienne qui ont détruit ou endommagé une vingtaine de maisons dans le centre (place du Fort et rues avoisinantes) , le faubourg Puycharraud et atteint le central téléphonique au quartier de l'Affût.
description Le noyau urbain s'organise toujours autour de l'église médiévale ; il est marqué par quelques vestiges importants de fortifications, notamment les anciennes portes Saint-Jean (à l'est de l'église) et du Puycharraud (du côté ouest) et par un habitat ancien allant de la période médiévale au 20e siècle ; délimité par le tracé des fossés du 16e siècle (rues des Fossés Saint-Michel, des Fossés des Canards, des Fossés des Gentils, des Fossés de la Font-aux-Moines) le centre ancien est complété par d'anciens faubourgs : le faubourg Lavaud (à l'est) , le faubourg de la Roudière et le quartier de Bessereix au sud, le faubourg du Puycharraud à l'ouest. Le tout est aujourd'hui enveloppé par divers lotissements (Saint-Eutrope, Peuroche, le Lizoux, la Roudière, le Pont-Neuf, etc.) et équipements collectifs (piscine, stade, caserne de pompiers etc.) construits de 1960 à 1990. De nouveaux boulevards périphériques assurent le contournement de la ville du sud-est au nord-ouest, tout en restant à l'ouest de la ligne de chemin de fer.
propriété propriété de la commune
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Desmoulins Marie-Emmanuelle ; Celer Françoise ; Robinne Paul-Edouard
référence IA23000074
  © Inventaire général
enquête 1997
date versement 2002/01/31
date mise à jour 2006/06/22
crédits photo Rivière, Philippe - © Inventaire général, ADAGP
 
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Requête ((ville) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0