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Réponse n° 36

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site ardoisières
localisation Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Angrie
aire d'étude Candé
dénomination ardoisière
collectifs 3 bâti INSEE ; 3 repérées ; 0 étudiée
époque de construction 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
historique Il est très probable que des travaux ponctuels d'extraction d'ardoise aient eu lieu à l'époque moderne sur les gisements de schiste ardoisier de l'ouest de la commune d'Angrie, mais l'exploitation industrielle y est effective seulement à partir de 1835, date d'ouverture de l'ardoisière de Boue. Les deux autres ardoisières, de la Grée des Cerisiers et de la Barre (ou du Petit-Gué) , semblent apparaître vers le milieu du siècle. L'activité se poursuit dans les trois établissements, avec des interruptions, jusqu'au début du 20e siècle, époque à laquelle la concurrence des grandes ardoisières comme celles de Trélazé, Misengrain ou Renazé, les contraint à cesser leurs travaux. La production des ardoisières d'Angrie était destinée à la consomation locale.
description Les trois ardoisières d'Angrie étaient situées dans la partie ouest de la commune, au sommet de l'arête schisteuse, d'axe est-ouest, faisant partie des synclinaux ordoviciens angevins et armoricains, exploités depuis Trélazé, en Maine-et-Loire, jusqu'à Renazé en Mayenne. Ce sont des carrières à ciel ouvert qui étaient exploitées à la barre et à la mine. Celle de la Boue, qui paraît avoir été la plus importante, à compté jusqu'à 110 ouvriers en 1868. Chaque carrière était équipée d'au moins un chef, c'est à dire un échaffaudage en bois surplombant le fond, sur lequel se trouvait un treuil, mû par un manège à cheval ou une machine à vapeur, permettant de remonter la pierre dans des bassicots en bois ou en métal. L'eau d'infiltration était remontée par tonnes ou bien pompée. Vers 1870, les machines à vapeur permettaient de remonter du fond de gros blocs d'ardoise qui étaient débités ensuite. Le travail de surface consistait à fractionner les blocs, puis les fendeurs, installés sous des abris en perches à couverture végétale, fendaient l'ardoise à l'épaisseur requise puis la taillaient aux dimensions voulues. Chaque site comprenait encore un bâtiment abritant un logement pour l'exploitant ou son contremaître, un bureau, des étables à chevaux et une poudrière. Les vestiges de cette activité sont les fonds ennoyés et les vastes buttes de déchets d'ardoises visibles à l'est de la RD 923, depuis la Boue jusqu'à la Grée des Cerisiers.
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Kerouanton Jean-Louis ; Cussonneau Christian
référence IA49002304
  © Inventaire général
enquête 2001
date versement 2002/11/22
date mise à jour 2005/07/11
dossier en ligne
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Requête ((Angrie) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0