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Réponse n° 1017

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens
localisation Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Penne-d'Agenais
aire d'étude Penne-d'Agenais
lieu-dit Port-de-Penne
adresse place du 8-Mai-1945
dénomination église paroissiale
époque de construction 1ère moitié 12e siècle ; 13e siècle (?) ; 14e siècle (?) ; 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Le dossier documentaire sur cet édifice est assez confus, du fait d'une erreur figurant dans l'ouvrage de 1874 de Georges Tholin, qui présente le portail comme étant celui de Saint-Sylvestre, et d'une confusion de Labathut, qui donne en 1896 la description du portail d'Allemans pour celui de Port-de-Penne. Ajouté à cela, les archives de la restauration du 19e siècle n'ont pas été retrouvées.
La première mention de l'église date du 13e siècle (bullaire de Vallier). Une enquête de 1572 fait état de dégradations par les protestants, alors que selon l'évêque Nicolas de Villars en 1592, l'église fort ancienne, assez bien couverte et voûtée, sert de fort commandé par un capitaine, "pleine de hardes [effets personnels] et même de bétail". En 1668, Mgr Claude Joly présente un édifice relativement vaste de 30 pas sur 9, carrelé, ayant le choeur voûté et la nef non lambrissée, ce qu'elle est en revanche lors de la visite pastorale de Mgr d'Yse de Saléon en 1733. Ce dernier décrit en outre un édifice entretenu, le toit en bon état, les murs bons et blanchis, pavé de carreaux, le sanctuaire bien voûté, éclairé par 4 fenêtres dans le choeur et une dans la nef. Il signale également un trou dans la voûte près de l'arc-triomphal, destiné autrefois à accéder au clocher, qu'il ordonne de fermer car "aujourd'hui on va au clocher par dehors", simple "muraille élevée au côté du sanctuaire". Il précise également qu'une chapelle dédiée à saint Joseph a été construite entre 1712 et 1728 par le curé Jean-Laurent Solard. Enfin, des travaux sont mentionnés en 1782 à l'initiative de Louise, fille de Henry-Ignace de Montalembert, seigneur de Monbeau, et de feue Marguerite de Raffin.
L'examen des maçonneries montre que l'édifice conserve des parties romanes, en particulier son chevet et les parties basses des murs de la nef, du début du 12e siècle d'après la rusticité du portail. Labathut décrit avant restauration l'arc-triomphal roman, dont les "piédroits, d'une grande épaisseur, rendaient l'entrée du sanctuaire remarquablement étroite". La partie supérieure des murs du chevet et du mur nord de la nef, en brique, paraissent dater d'une réfection du 13e ou du 14e siècle, d'après une fenêtre gothique de la nef en partie conservée. Les éventuels remaniements intervenus à l'époque moderne ne sont guère perceptibles. Des travaux du 19e siècle, seule la construction d'une sacristie est mentionnée en 1826. Un clocher-tour est adossé au mur sud de la nef, vraisemblablement durant la 1ère moitié du 19e siècle, puis des chapelles latérales, qui ne figurent pas sur le plan cadastral de 1830. Labathut indique en 1896 que l'ancien arc-triomphal a disparu et que la travée droite, ramenée aux proportions des autres travées de la nef, a été flanquée de chapelles donnant à l'édifice un plan cruciforme. Une importante restauration intervient encore à l'extrême fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle, vraisemblablement en partie financée par Mgr Rumeau, ayant passé son enfance à Penne puis évêque d'Angers à partir de 1898, dont les armoiries son peintes sur l'arc-triomphal. De ce chantier semblent dater le voûtement de la nef, la réalisation de la tribune, l'agrandissement de la sacristie au nord, la construction d'un porche et la surélévation du clocher.
description L'église occupe le rebord de l'escarpement dominant le cours du Lot. Les murs romans encore visibles (chevet, mur nord de la nef) , sont en pierre de taille de tuf de moyen appareil, surmontés de brique. Les chapelles sont en moellon de tuf, le clocher-tour en brique et pierre en assises alternées pour la partie médiane, la partie supérieure est enduite. La nef est en berceau, le choeur est en cul-de-four, les chapelles latérales voûtées d'ogives ; la sacristie sud et des réduits prolongeant les chapelles à l'ouest sont aussi voûtés en berceau.
plan plan en croix latine
étages 1 vaisseau
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
gros-oeuvre tuf ; pierre de taille ; moyen appareil ; brique ; brique et pierre à assises alternées ; enduit partiel
couverture (type) toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ronde
couverture (matériau) tuile creuse
couvrement voûte en berceau plein-cintre ; cul-de-four ; voûte d'ogives
décor sculpture ; vitrail (étudié dans la base Palissy) ; peinture (étudiée dans la base Palissy)
représentation étoile ; chevron ; tête : homme ; feuillage
  Les 2 chapiteaux du portail roman sont décorés de layures en chevron et le rouleau d'archivolte de frises d'étoiles sur l'intrados et la face externe. Le portail est surmonté d'une tête d'homme barbu, en remploi. Les chapiteaux intérieurs, néo-romans, sont ornés de feuillages.
propriété propriété de la commune
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Beschi Alain
référence IA47002783
  © Inventaire général
enquête 2003
date versement 2004/09/07
date mise à jour 2007/03/22
dossier en ligne
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Requête ((Lot-et-Garonne) :LOCA )
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