historique
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Le "castrum" de Penne a constitué, dès le Moyen Age, la principale agglomération de l'ensemble territorial composant l'actuel canton. Plusieurs autres habitats castraux médiévaux perchés ont existé, à Puycalvary et Noaillac notamment, mais ont progressivement disparus avant la Révolution. L'église seule n'a guère constitué un pôle durable de fixation de l'habitat : la plupart des églises paroissiales médiévales sont aujourd'hui isolées, le chef-lieu de plusieurs communes du sud du canton étant composé, outre l'église, de la mairie et d'une dizaine de constructions (Auradou, Massoulès). L'église de Massels est totalement isolée, alors qu'à Trentels, elle est éloignée de quelques centaines de mètres du village. Frespech ne semble avoir pris de l'importance qu'au 13e siècle, comme "castrum", alors que le village ecclésial de Saint-Aignan est resté un hameau de quelques maisons resserrées autour de l'église. Les hameaux de Saint-Marcel (Saint-Sylvestre) et Ladignac (Trentels) sont composés d'un habitat lâche et inorganique. Un habitat aggloméré a certes été développé dans l'environnement de l'église de Port-de-Penne, mais dû principalement à l'existence d'un port fluvial. La route de Villeneuve à Cahors, créée durant la 2e moitié du 18e siècle sur la rive droite du Lot, a généré des villages-rues à Saint-Sylvestre et Trentels au 19e siècle, alors que Dausse a été constitué au 19e siècle le long de la route de Penne à Tournon.
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