historique
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Sur les 56 moulins repérés dans le canton, 40 sont aujourd'hui détruits ou en ruines. 2 seulement sont à vent. Parmi les moulins à eau, 7 ont été établis sur le cours du Lot, certains par des familles nobles ou bourgeoises des environs de Penne, aux extrémités de barrages édifiés par le pouvoir royal à la fin du 13e siècle : c'est notamment le cas des moulins de Lustrac, la Grimardie, Lamothe-Dessus, Escoute. Ils ont été reconstruits après la guerre de Cent Ans (Lustrac, Rigoulières) , alors que d'autres sont construits a novo (Port-de-Penne, Capdeville). Les autres moulins sont établis sur le cours des ruisseaux de la Tancanne et de Lestaque (24) , du Boudouyssou et du Merlet (16) , 4 sur des petits affluents du Lot juste avant leur confluence, 3 sur des ruisseaux de la rive droite du Lot, à Trentels. Ces petits moulins ne paraissent pas antérieurs aux 16e/17e siècles, et la plupart ont été agrandis ou reconstruits au 19e siècle (moulin de Canterane, moulin de Dausse...) , puis transformés en résidence au 20e siècle. Plusieurs moulins sur le Lot ont été détruits (Capdeville, Port-de-Penne...) ou partiellement noyés (Rigoulières) lors de la construction du barrage de Villeneuve-sur-Lot vers 1970.
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