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Réponse n° 923

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site église paroissiale Sainte-Radegonde
localisation Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Hautefage-la-Tour
aire d'étude Penne-d'Agenais
lieu-dit Pépinès
dénomination église paroissiale
parties non étudiées presbytère
époque de construction 2e moitié 13e siècle, 1er quart 14e siècle (?) ; 4e quart 15e siècle
siècle détail 18e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique La dédicace de l'église à Sainte-Radegonde plaiderait pour une fondation du haut Moyen Age ; élément du "castrum" de Pépinès, l'église est cependant mentionnée pour la première fois dans les comptes des décimes de 1326. Les parties les plus anciennes du bâti actuel ne semblent pas antérieures à la 2e moitié du 13e siècle, voire au début du 14e siècle. La chapelle du côté gauche, accessible par une arcade brisée chanfreinée et dans laquelle subsistent des traces de peintures murales, est datable de la fin du 15e siècle. Cette adjonction est vraisemblablement contemporaine de la construction du presbytère contre l'élévation droite, d'après les cheminées subsistantes. Lors de la visite pastorale de Nicolas de Villars en 1595, l'église est "presque toute ruinée", mais les paroissiens se disent disposés à la réparer. En 1668, l'église est décrite en médiocre état par l'évêque Claude Joly : le vaisseau, long de 20 pas et large de 8, est mal pavé, ni blanchi ni lambrissé ; l'unique chapelle, dédiée à saint Jean, est surmontée par le clocher. Le presbytère est alors à l'état de vestiges ; il est vraisemblablement détruit dans le courant du 18e siècle, époque où un nouveau portail en arc segmentaire est percé dans le mur droit. Alors que, en l'absence de lieu spécifique, les inhumations étaient jusqu'alors réalisées dans l'église, l'emplacement du presbytère est désormais consacré au cimetière. Le plan cadastral napoléonien montre que le portail côté droit était précédé d'un appentis, dont seuls les ancrages subsistent. L'édifice est encore en assez bon état en 1881 pour que les paroissiens prennent l'initiative d'acheter une nouvelle cloche. L'église, toujours affectée au culte lors de la séparation de 1905, est encore entretenue en 1920 (travaux de réfection de la toiture) ; laissée à l'abandon depuis le milieu du 20e siècle, elle est aujourd'hui enclavée, ruinée et envahie par la végétation.
description L'église située sur le versant nord d'un coteau, est implantée sur une étroite terrasse légèrement en contrebas du site castral de Pépinès. L'édifice orienté sud-nord se compose d'une nef rectangulaire terminée par un chevet plat. Le portail médiéval, en arc brisé, est percé dans la façade sud. La chapelle Saint-Jean prolonge le mur du chevet à l'ouest. Le clocher-mur sur l'arcade est percé de 3 baies campanaires. A l'intérieur, des corbeaux moulurés à mi-hauteur témoignent de l'existence d'un lambris ou d'une fausse-voûte, disparu. Les murs sont en moellon calcaire, plus ou moins bien équarris. Le mur est, autrefois mitoyen avec le presbytère, comporte une porte murée en arc brisé en brique et 2 cheminées superposées.
plan plan allongé
étages 1 vaisseau
gros-oeuvre calcaire ; moellon
couverture (type) toit à longs pans ; croupe ; appentis
couverture (matériau) tuile creuse
décor peinture (étudiée dans la base Palissy)
état mauvais état
propriété propriété de la commune
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Beschi Alain
référence IA47002877
  © Inventaire général
enquête 2003
date versement 2004/09/07
date mise à jour 2007/03/22
dossier en ligne
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Requête ((Lot-et-Garonne) :LOCA )
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