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Réponse n° 935

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site bourg castral
localisation Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Penne-d'Agenais
aire d'étude Penne-d'Agenais
dénomination bourg castral
parties non étudiées forteresse ; fortification d'agglomération ; faubourg
époque de construction 11e siècle ; 4e quart 12e siècle ; 2e moitié 13e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 2e moitié 20e siècle
historique En dépit d'une tradition faisant remonter l'existence d'un sanctuaire chrétien dès le haut Moyen Age sur le "pech" de Peyragude, les données historiques et archéologiques disponibles ne permettent pas d'établir avec certitude une occupation du site avant la 2e moitié du 11e siècle : un document du cartulaire de Conques mentionne une église dédiée à saint Martin "inter castrum de Penne et ecclesiam sanctae Fidis quae dicitur Callia" (Sainte-Foy-de-Cailles). L'historiographie locale attribue la mise en défense de Penne par Richard Coeur de Lion à la fin du 12e siècle. Quoi qu'il en soit, le "castel", détenu avec l'Agenais par les comtes de Toulouse dès 1196, est assiégé en 1212 lors de la croisade contre les Albigeois. Si une agglomération castrale existe d'ors et déjà au pied du château, dotée de coutume dès le premier tiers du 13e siècle, elle ne semble cependant prendre de l'importance qu'à partir de la 2e moitié du 13e siècle : le "castrum" doté d'une église paroissiale dite de Mercadiel, chef-lieu d'une baylie royale en 1271 et placé sous l'autorité d'un châtelain nommé par le roi, administré par des consuls, connaît dès lors son extension maximale, avec un faubourg au sud au sein duquel est implanté un couvent de franciscains. Penne est alors un centre important pour le commerce, en relation avec un port sur le Lot : la plupart des maisons médiévales inventoriées sont ainsi datables de la limite des 13e et 14e siècles, généralement percées de larges arcades, confirmant la vocation commerciale et artisanale de l'agglomération. Les fortifications sont élevées à partir des années 1290, au moment des troubles liés aux guerres de Gascogne et de Saint-Sardos, puis à la guerre de Cent Ans. Le bourg fut assiégée à de nombreuses reprises, notamment en 1372-1273, épisode durant lequel "la plus grande partie de Penne feust [...] mise à feu par les Anglais et principalement la maison commune ou estoient leurs privilèges". Durant la 2e moitié du 15e siècle, si de nombreuses maisons sont restaurées et ouvertes de nouvelles croisées, peu sont reconstruites a novo. Mis à part l'escalier de la demeure dite "tour d'Alaric", la fin du Moyen Age et le début du 16e siècle ne semblent pas, intra-muros, une période de fort dynamisme architectural. Les destructions liées aux guerres de Religion ont touché essentiellement la forteresse, mais la prise sanglante de la place par Simon de Montfort en 1562 due fortement limiter la dynamique de la construction. Le renouveau intervient après la Fronde, à partir de la 2e moitié du 17e siècle, mais ce sont, là encore, essentiellement des travaux de rénovation. Le 18e siècle et le début du 19e siècle sont une époque intense de reconstruction de façades, se signalant par des ouvertures en arc segmentaire. Quelques maisons de notables sont reconstruites sur des parcelles remembrées durant la 2e moitié du 19e siècle, intra et extra muros. La commande publique concourt en même temps au renouvellement de l'agglomération : la démolition de l'église et de la halle attenante permettent l'aménagement d'une place sur laquelle est édifiée la nouvelle mairie, la nouvelle église est insérée dans le tissu bâti existant, l'ancien couvent ruiné fait place à un hôpital rural, une école est construite sur une parcelle libre... Enfin, la construction au sommet du "pech" de la basilique de Peyragude, commencée à la fin du 19e siècle mais achevée au milieu du 20e siècle, avec sa coupole métallique visible de loin, a fortement marqué la physionomie du bourg. Parallèlement, la partie nord de l'agglomération est désertée et ruinée. Un plan de réhabilitation mis en oeuvre à la fin des années 1970 s'est traduit par la reconstruction de quelques maisons rue Bombecul et par la construction de logements H.L.M. Le bourg a été étendu au sud dans les années 1980 par la construction de lotissements et d'un groupe scolaire.
gros-oeuvre calcaire ; tuf ; pierre de taille ; moyen appareil ; moellon ; brique ; appareil mixte
couverture (matériau) tuile creuse
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Beschi Alain
référence IA47002865
  © Inventaire général
enquête 2003
date versement 2004/09/07
date mise à jour 2011/09/26
dossier en ligne
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Requête ((Lot-et-Garonne) :LOCA )
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