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Réponse n° 7072

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site maisons ; fermes
localisation Pays de la Loire ; Maine-et-Loire
aire d'étude Candé
dénomination maison ; ferme
collectifs 2404 bâti INSEE ; 443 repérées ; 90 étudiées
époque de construction 15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
historique Pour un total de 443 édifices repérés (232 maisons et 211 fermes) , à l'examen des élévations, 550 campagnes de constructions on été repérées se répartissant de la manière suivante : 12 campagnes médiévales du 15e siècle, 29 du 16e siècle, 16 du 17e siècle, 83 du 18e siècle, 291 du 19e siècle et 119 du 20e siècle. Seule l'archéologie pourrait naturellement apporter des éléments de réponses plus assurés en ce qui concerne l'éventuelle conservation d'une part plus importante de vestiges médiévaux dans les élévations ; il n'en demeure pas moins que l'impression dominante face au maisons et aux fermes de l'aire d'étude est la prédominance écrasante des campagnes de construction et de reconstruction du 19e siècle, puis celle des remaniements du 20e siècle. Une étude plus fine des données du repérage fait apparaître que les campagnes du 19e siècle sont plus importantes pour les maisons puisqu'elles atteignent 58, 56 % alors que pour les fermes elles sont de 46, 51 %. En revanche, les campagnes du 20e siècle touchent les maisons pour seulement 11, 30 % tandis qu'elles atteignent 33 % dans les fermes. En ce qui concerne les éléments architecturaux fournissant des indices de datation, l'aire d'étude ne tranche pas sur ce que l'on constate ailleurs dans le département de Maine-et-Loire : les croisées à traverse et meneau sont utilisées aux 15e et 16e siècle, voire encore au début du 17e siècle ; les portes en plein-cintre à trois claveaux sont en usage à la fin du 16e siècle et au 17e siècle ; les baies à arcs segmentaires se trouvent aux élévations du 18e siècle et encore au début du 19e siècle. Les encadrements de baies en briques apparaissent vers les années 1830-1840. Des regroupements de maisons en lotissements concertés importants, de la seconde moitié du 20e siècle, sont notables au sud de la ville de Candé mais également dans certains villages comme Chazé-sur-Argos, Angrie ou Freigné. Les raisons des transformations du bâti au 19e siècle ont probablement deux origines. D'une part, la révolution agricole du début du 19e siècle qu'est l'amendement des terres à la chaux en enrichissant nombre de paysans leur a permis de renouveler l'habitat. D'autre part, les nouvelles habitudes constructives (introduction de la brique, rationalisation des plans de logis et des parties agricoles) s'inspirent sans doute des fermes et des communs construits par la noblesse revenue exploiter ses terres après les révolutions de 1830 et 1848 et de celles édifiées par quelques grands propriétaires, agronomes éclairés, tel Frédéric Parage, à Loiré.
description Les maisons se regroupent essentiellement dans les agglomérations ; seulement 16 d'entre elles, soit 6, 9 % des repérées, sont isolées et sont pour la plupart des maisons de maîtres. Dans la ville de Candé, les maisons s'alignent le long des rues, les jardins étant en position postérieure. Dans la partie ancienne de l'agglomération, elles sont implantées sur un parcellaire étroit, et quelques unes présentent encore un pignon sur rue, typique de l'habitat médiéval. Les baies d'origine, lorsque l'on peut encore les observer, présente des encadrements en schiste de taille ou bien en moellons et sont disposées au gré des besoins de lumière. Une grande partie des façades a été reprise à l'occasion d'alignements du 19e siècle. Au long des rues aménagées à cette même époque, les façades sont plus larges et les percements s'organisent de manière symétrique, soulignés par des encadrements en briques ou en tuffeau. Les mêmes types de façades sont observables dans les villages et aux élévations de logis de fermes. Pour les maisons d'époque médiévale et plus tardivement pour les fermes, le pan de bois fut utilisé en gros-oeuvre ; il en reste fort peu d'exemples, mais les archives attestent qu'il fut largement répandu. On note seulement un vestige de mur en pisé. Hormis ces cas, le matériau de gros-oeuvre omniprésent est le moellon de schiste, débité en petites plaquettes, disposé horizontalement, et lié à la terre ou à la chaux. Si les élévations paraissent avoir été systématiquement enduites à la chaux et au sable au 19e siècle, il ne semble pas que cela soit toujours le cas pour les époques antérieures . Les matériaux de second oeuvre, jusqu'au 19e siècle sont le moellon de schiste et le bois. Le premier est souvent utilisé verticalement par blocage au mortier pour former des arcs en plein-cintre ou segmentaires ; le second sert à fabriquer des linteaux. Le tufeau était déjà mis en oeuvre aux encadrements de baies de certaines maisons de qualité depuis le 16e siècle, notamment dans la ville de Candé, et est encore utilisé au 19e siècle, seul ou en association avec la brique pour former un appareil décoratif. On note le même phénomène pour les fermetures d'avant-toit et génoises où les briques organisées selon une douzaine de décors types, viennent remplacer les rangs de moellons de schiste disposés en encorbellement. Le matériau de couverture unique est l'ardoise en raison de l'abondance de celui-ci dans le sous-sol local. Il faut cependant signaler la disparition totale d'un infra-habitat, les loges, à armatures de perches et à couvertures végétales, connu uniquement par les sources d'archives.
gros-oeuvre schiste ; moellon ; enduit
couverture (matériau) ardoise
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Cussonneau Christian
référence IA49001921
  © Inventaire général
enquête 2001
date versement 2002/11/22
date mise à jour 2005/07/11
dossier en ligne
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Requête ((Maine-et-Loire) :LOCA )
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