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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulins
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localisation
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Pays de la Loire ; Maine-et-Loire
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aire d'étude
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Candé
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dénomination
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moulin
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collectifs
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91 bâti INSEE ; 19 repérés ; 7 étudiés
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époque de construction
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17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
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historique
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La première mention de la meunerie hydraulique dans l'aire d'étude est de la fin du 11e siècle, époque à laquelle le seigneur de Candé autorise l'abbaye Saint-Nicolas d'Angers à construire, à frais communs, des moulins sur des retenues d'eau à proximité de la ville. Les mentions sont beaucoup plus nombreuses aux 15e et 16e siècles mais il semble que la plupart des sites hydrauliques aient été occupés dès le 13e siècle. Les 7 moulins à eau repérés ne semblent pas conserver des maçonneries très anciennes ; ils paraissent avoir été repris et reconstruits constamment, si bien que les élévations ne peuvent être antérieures aux 18e et 19e siècle. Les moulins à vent ne sont mentionnés qu'à partir du 15e siècle ; il est possible que certaines tours puissent dater du 16e siècle ou du 17e siècle, notamment celle du Moulin-Neuf d'Angrie, mais presque toutes celles qui subsistent ont été rehaussées d'un ou deux étages lors de l'installation des ailes en planches Berton, aux cours de la seconde moitié du 19e siècle. La petite meunerie traditionnelle s'est effondrée au moment de la Grande-Guerre 1914-1918, au profit des minoteries hydrauliques implantées sur les grandes rivières depuis le milieu du 19e siècle, le contingentement des grains de 1936 venant lui porter le coup de grâce.
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description
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L'étude documentaire et l'enquête d'inventaire topographique ont permis d'évaluer le nombre des moulins bâtis sur l'ensemble du territoire de l'aire d'étude à 91 unités. La même enquête topographique a aboutit au repérage de 19 moulins, ou vestiges de moulins, et a conduit à l'étude de 7 d'entre eux ; il ne subsiste donc que 21 % du corpus supposé avoir existé. Le corpus se compose de la manière suivante : 27 moulins à énergie hydrauliques bâtis, 5 repérés, 3 étudiés ; 59 moulins à énergie éolienne bâtis, 14 repérés, 4 étudiés ; 3 moulins à traction animale bâtis, tous détruits ; 1 moulin à énergie thermique bâti, détruit ; 1 moulin à énergie non déterminée. Les moulins hydrauliques, installés sur des cours d'eau de faible débit, comprennent un barrage créant une chute et actionnant une roue de dessus. Les moulins à vent étaient de deux types : les plus anciens, les moulins à chandelier, en bois, possédaient une grande cage contenant les meules et orientable au vent grâce à un pivot vertical. Il sont tous détruits. Les autres étaient des moulins-tours, constitués d'une solide tour en maçonnerie au sommet de laquelle une coiffe, couverte de bardeaux ou d'ardoise, pouvait être virée pour mettre les ailes au vent. Seulement deux des ces moulins, restaurés au cours des années 1870-1980, sont encore en état de fonctionnement. Les productions étaient pour l'essentiel de la farine de céréales ; quelques moulins hydrauliques battaient les étoffe et les draps ou encore écrasaient de l'écorce de chêne pour les tanneries.
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gros-oeuvre
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schiste ; moellon ; enduit
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couverture (matériau)
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ardoise
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Cussonneau Christian
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référence
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IA49001919
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2002/11/22
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date mise à jour
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2005/07/11
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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