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Réponse n° 40

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site hôtel Furbeyre ancien emplacement de la maison Bérauld
localisation Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
aire d'étude Montauban
adresse 9 rue Armand Cambon
destinations successives immeuble à logements
dénomination hôtel
parties non étudiées cour ; portail ; escalier
époque de construction 17e siècle ; 18e siècle ; 2e moitié 20e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
personnalité(s) Bérauld Michel (habitant célèbre)
historique D'après Robert de Mentque, historien local, l'édifice n'est à l'origine qu'une petite maison habitée par le pasteur protestant Michel Berauld, théologien et homme d'Etat. Bien avant l'ouverture du collège (Ancien Collège de Navarre, situé en face, au n°12), cet homme dispense des cours aux jeunes gens. Il entreprend de les faire étudier en vue du ministère. La pierre sculptée située au-dessus du portail d'entrée est probablement un remploi de la maison Bérauld (16e siècle). Au 19e siècle, l'édifice est la demeure de la famille Furbeyre. Le premier niveau de l'hôtel présente des ouvertures dans le goût du 17e siècle comme la baie située à gauche du portail d'entrée ainsi que l'arcade permettant de rejoindre la cage d'escalier. D'après la forme des fenêtres des premier et deuxième étages, les décors de ferronnerie (épingles à cheveux) et de menuiserie (portail d'entrée,escalier), l'édifice a subit d'importantes modifications au cours du 18e siècle. Les balcons situés côté cour correspondent probablement à d'anciennes coursives. D'après la forme des fenêtres du dernier étage (côté cour) et du corps de bâtiment Est ainsi que le style du garde-corps du deuxième étage, l'édifice a subit une modernisation dans les années 1950-60. La construction du bâtiment Est que l'on peut évaluer à cette période (probablement pour y loger les sanitaires), a entraîné la privatisation des coursives en balcon privatif. D'après le type d'enduit qui recouvre les murs de cet hôtel, une restauration des façades a dû être réalisée dans les années 1990 ou début 2000.
description La façade donnant sur la rue Armand-Cambon est enduite à l'exception des encadrements qui sont en briques apparentes. L'hôtel ouvre sur la rue par un portail en anse-de-panier en léger avant-corps. Il est surmontée d'une large corniche moulurée. La porte est en bois et se divise en deux vantaux. La partie centrale de la menuiserie de la porte est sculptée d'un pilastre cannelé avec en son sommet une volute engainée. Cette entrée est encadrée du côté gauche par une large fenêtre chanfrainée et à arc segmentaire qui éclaire aujourd'hui un appartement couvert d'un plafond à poutres et solives. La baie est protégée par des barreaux. De l'autre côté du portail se trouvent deux fenêtres rectangulaires jumelées. Les deux premiers étages sont percés de quatre grandes baies, rectangulaires pour le premier et surbaissées pour le second. Les fenêtres de l'étage-attique sont carrées. Un cordon de moulure sépare le dernier niveau du reste de la façade. On entre dans la cour par un passage recouvert d'un plafond à poutres et solives. Le sol de la cour est en béton. La façade sur cour du corps de logis principal (nord) se compose en rez-de-cour d'une arcade en anse-de-panier et une baie à arc segmentaire transformée en porte-fenêtre. Au premier étage sont percées une porte-fenêtre et une baie rectangulaire. Celles-ci ouvrent sur un balcon servant aussi de coursive puisque qu'il est relié directement à la cage d'escalier du corps de bâtiment ouest. Le balcon est protégé par un garde-corps en fer forgé au motif en épingles à cheveux. Le deuxième étage est traité de la même manière seul le garde-corps présente un motif plus récent (seconde moitié du 20e siècle). Le dernier étage est éclairé de deux fenêtres rectangulaires, un troisième balcon est placé dans l'angle formé par les corps de bâtiment nord et ouest. Le corps de bâtiment Est est plus bas d'un étage. Trois portes sont percées en rez-de-cour et deux petites fenêtres rectangulaires par étage correspondant vraisemblablement aux sanitaires. Au fond de la cour s'ouvre une grande arcade en anse-de-panier fermée par deux vantaux pouvant correspondre à l'emplacement des écuries ou d'une remise. Au premier et deuxième étage s'ouvre une baie en arc segmentaire. Le dernier étage est percée d'une mirande. Le corps de bâtiment ouest abrite la cage d'escalier. En rez-de-cour s'ouvre une porte rectangulaire et l'entrée de la cage d'escalier en arc segmentaire. Les deux premières marches de l'escalier sont en pierre, tout le reste de la structure est en charpente. La rampe est également en bois et se pare d'un décor en épingles à cheveux, motif très présent dans la ferronnerie montalbaise. Aux étages les baies ont des formes différentes. La travée de gauche est percée de fenêtres à arc segmentaire sauf au dernier étage ou la fenêtre est rectangulaire. Sur la droite s'ouvrent les baies qui permettent de rejoindre les balcons (anciennes coursives). La baie du premier étage, lourdement remaniée est de forme rectangulaire mais est divisée sur sa longueur (le côté gauche sert de fenêtre à la cage d'escalier, la seconde sert de porte d'accès à la coursive, devenue privative). Au deuxième étage, la baie reliant coursive et cage d'escalier présente encore sa forme d'origine en anse-de-panier mais est également divisée sur sa longueur comme celle du premier étage.
élévation élévation à travées
étages sous-sol ; rez-de-chaussée ; 3 étages carrés
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours, en charpente
gros-oeuvre brique ; enduit
couverture (type) toit à longs pans
couverture (matériau) tuile creuse
décor ferronnerie ; sculpture
représentation soleil ; volute ; acanthe ; fleur
  Sur une pierre au-dessus de la porte cochère est sculpté un soleil au visage humain. Il est entouré de petits nuages stylisés. Au-dessus est sculpté une petite banderole sur laquelle est indiquée des mots grecs signifiant "d'utilité commune". En-dessous sont gravés les mots latins NON SIBI qui signifie "pas pour soi-même". Cette pierre est aujourd'hui considérée comme un vestige de la maison Bérauld et l'inscription comme correspondant à sa devise. Le balcon du premier étage, côté cour, est protégé par un garde-corps en fer forgé au motif en épingle à cheveux que l'on peut dater du 18e siècle. On retrouve également le motif sur la rampe de bois de l'escalier de distribution. La menuiserie de la porte présente sur sa partie centrale un pilastre cannelé, une volute décoré d'un fleur dans le style Louis XVI.
propriété propriété privée
site protégé secteur sauvegardé
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Gerber Sarah
référence IA82100223
  © Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
enquête 2009
date versement 2016/10/04
date mise à jour 2016/10/07
dossier en ligne
 
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Requête ((Montauban) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0