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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
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aire d'étude
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Montauban
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adresse
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8 rue Fraîche
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dénomination
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hôtel
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parties non étudiées
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cour ; communs ; portail ; escalier
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éléments remarquables
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escalier ; colonnade
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époque de construction
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milieu 17e siècle ; 1er quart 18e siècle ; 3e quart 18e siècle
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année
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1657 ; 1722
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Cet hôtel particulier est probablement construit au cours de la seconde moitié du 18e siècle mais la galerie située dans la cour semble plus ancienne. Les grandes baies de celle-ci semblent avoir été condamnées et remplacées par des fenêtres classiques. Son décor de pilastres n'est pas sans rappeler celui de la place Nationale et surtout celui de la galerie du n°17 place Nationale. Deux dates sont portées sur les clés d'arc de la galerie mais elles sont très altérées. La première date semble être 1657 ou 1637, la seconde 1722 mais il est difficile de l'affirmer avec certitude. Comme tous les hôtels particuliers montalbanais, la construction de cet édifice résulte vraisemblablement de la fusion de plusieurs parcelles et de bâtiments déjà en place. Il n'est pas exclu que certaines fenêtres du 17e aient été modernisées et mise au goût du jour du 18e siècle. Le corps de logis de fond de cour semble plus ancien que les autres. Les éléments de ferronnerie (rampe, gardes-corps) atteste que l'édifice a subit une modification dans le dernier quart du 18e siècle. Une plaque commémorative en l'honneur d'Olympe de Gouges a été placée sur la façade de cet hôtel. S'il est admis qu'elle est née dans la rue Fraîche, il n'est pas certain qu'elle ait vu le jour dans cet hôtel particulier. Cependant les initiales du propriétaire sont forgées sur l'imposte du portail : JBG. Le cadastre de 1827 étant endommagé à cet endroit, il est difficile de savoir la forme de la parcelle du 19e siècle. Au cours du 20e siècle (peut-être les années 80) un appentis de verre à été construit sur le côté droit de la cour, également un sas de sécurité en verre à été construit sur le premier repos de l'escalier d'apparat.
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description
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L'hôtel se compose de quatre corps de bâtiment encadrant une cour. La façade qui donne sur la rue Fraîche se compose de quatre niveaux d'élévation. Elle est enduite à l'exception des encadrements des ouvertures. En rez-de-chaussée sont installées trois commerces. Au centre de la composition s'ouvre le portail de l'hôtel. Celui-ci est de forme rectangulaire surmonté d'un entablement. La porte se compose d'un double vantail, l'imposte est en fer forgé. Chacun des niveaux se compose de six ouvertures rectangulaires. Les fenêtres de l'étage noble sont les plus grandes, elles sont surmontées d'une corniche et sous leur appui est placée une table moulurée. Ces fenêtres sont également agrémentées d'un garde-corps en fer forgé de style Louis XVI. La troisième fenêtre en partant de la gauche a été condamnée. Une corniche sommitale couronne la façade. Derrière le portail se déploie un couloir menant à une cour pavée de galets. L'arrière du corps sur rue se compose de deux fenêtres par niveau. A l'ouest et dans le prolongement du couloir carrelé se déploie une galerie, celle-ci reliait les corps de bâtiment sud et nord. La galerie repose sur trois colonnes doriques appareillées en briques et recouvertes d'enduit. Au premier étage s'ouvrent quatre fenêtres rectangulaires alternées par un décor de pilastre. Au-dessus de chacune des baies se trouve un arc en brique apparentes qui correspond probablement aux baies d'origine de la galerie. Cette galerie qui devait être entièrement ouverte sur la cour a été semble-t-il remaniée et fermée peut-être dans le but de faire des pièces habitables. Une série de cinq mirandes sont percées au niveau supérieur puis deux petites fenêtres seulement pour le dernier niveau. Des cordons moulurés soulignent les ouvertures et séparent les niveaux d'élévation. Le logis de fond de cour se compose de quatre niveaux d'élévation percés de trois ouvertures par étage. Le corps de bâtiment Est comprend un niveau de moins que les autres. En rez-de-cour s'ouvre une grande arcade aujourd'hui isolée de la cour par une vitrine. Les deux niveaux supérieurs sont percés de trois ouvertures à arc segmentaire.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée ; 3 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, en charpente
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gros-oeuvre
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brique ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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décor
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ferronnerie ; menuiserie
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représentation
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ornement à forme géométrique ; grecque ; monogramme ; volute ; guirlande ; enroulement
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Côté rue, les gardes-corps des fenêtres du premier étage sont de style Louis XVI. Il se compose d'un motif d'épingles à cheveux et d'entrelacs. L'imposte du portail est également de style Louis XVI, il se compose au centre d'un cartouche rocaille dans lequel se trouve le monogramme du propriétaire JBG, le tout est entouré de volutes et d'entrelacs droits. Sur les vantaux du portail sont scultptées des guirlandes de chêne accrochées par des rubans. La partie centrale, entre les deux vantaux présente un motif engainé composé d'un pilier cannelé, d'une volute et d'une feuille d'acanthe. Le marteau du heurtoir a été volé, il ne reste que la platine du 18e siècle. La rampe de l'escalier est en fer forgé et se compose de volutes en C et d'enroulements de style Louis XV.
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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secteur sauvegardé
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Gerber Sarah
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référence
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IA82100235
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© Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2009
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date versement
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2016/10/04
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date mise à jour
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2016/10/07
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dossier en ligne
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