historique
|
Le village de Marpent a connu un développement urbain grâce à la rivière la Sambre et la ligne de chemin de fer Paris-Erquelinnes (Belgique) , qui ont contribué à l'installation d'indutriels. C'est également la proximité avec la commune de Jeumont qui fait bénéficier Marpent d'une réflexion sur l'aménagement de la commune dans le cadre de la loi de 1919 obligeant les communes importantes à concevoir un plan d'aménagement, d'embellissement et d'extension. La société Anonyme Baume et Marpent, fondée en 1882, fabriquant du matériel de chemin de fer et employant 1300 ouvriers et 114 employés (à quelle date ?) est certainement à l'origine de la création de la cité de cheminots (localisée à Jeumont dans les documents de la Compagnie de chemin de fer du Nord). C'est une cité de taille modeste, composée de 50 logements en dur, sans aucun bâtiment à usage commun, construite entre 1919 et 1925. D'autres usines métallurgiques se sont implantées : la fabrique d'outillage mécanique Sirjacq et Berteaux (1902) , la société Henri Obein et Cie, fabricant d'aciers spéciaux (1923). Le sous-sol a également été exploité depuis le 17e siècle : une carrière de marbre noir rayé de blanc a fourni du marbre pour l'escalier d'honneur de Versailles. Le développement de l'industrie marbrière se fait au milieu du 19e siècle et connaît son essor à partir de 1870 dans toute la région. A Marpent, la Société Anonyme Marmor, reprend Pirmez Moucheur en 1894, la société des carrières et marbreries de Marpent, reprend Devillers et Cie en 1927, la société anonyme des terres plastiques, produits réfractaires et céramiques est créée en 1908 et la société Royez frères, fabricant du plâtre et du ciment en 1914. L'architecture publique du 20e siècle est étudiée à travers l'école de filles, construite par Adolphe Danis en 1932 et l'ensemble salle des fêtes-mairie, réalisé entre 1952 et 1964 par Adolphe Danis puis André Gaillard. D'autres aménagements de moindre intérêt ont été réalisés. La poste est une maison datant de la fin du 19e siècle, en brique, aménagée en 1901 par l'architecte Neulliès. Après la guerre, la remise en état des bâtiments communaux est confiée à Jean (?) Lafitte, qui aménage également une maison en mairie vers 1929. Un kiosque est construit en 1926.
|