|
|
|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
|
édifice / site
|
ferme dite Cense Maurois, actuellement maison
|
|
localisation
|
Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Nomain
|
|
aire d'étude
|
Pays de Pévèle
|
|
lieu-dit
|
Quimberge
|
|
adresse
|
11 rue du Quimberge
|
|
destinations successives
|
maison
|
|
dénomination
|
ferme
|
|
parties non étudiées
|
grange ; étable à vaches ; étable à chevaux ; remise ; charretterie ; colombier ; porcherie ; poulailler ; fournil ; laiterie
|
|
époque de construction
|
3e quart 18e siècle ; 1er quart 20e siècle
|
|
siècle détail
|
1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
|
|
année
|
1764
|
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
|
historique
|
Ancienne ferme seigneuriale, l'ensemble aurait été édifié en 1764, date gravée dans une pierre enchâssée dans le mur du porche-colombier. Au début du 20e siècle, rajout d'un passage couvert, d'une remise, d'un poulailler, d'une porcherie et d'un fournil en appentis, le tout assurant la fermeture de l'angle nord ouest de la cour. Adjonction également dans la même période de la charretterie, située à l'extérieur de la cour, donnant sur la rue et bordant le court chemin menant au portail d'accès à la cour ; le bâtiment aurait été élevé à partir de matériaux de récupération (briques et poutres) issus d'anciennes maisons situées en face de la ferme. La charretterie d'origine donnant sur cour a été transformée en étable à vaches et ses ouvertures ont été murées. Enfin, en ultime rajout, une grange isolée à l'arrière et démolie vers 1960 suite à un incendie. Dès 1968, date de l'arrêt de l'activité agricole de la ferme, le logis est sensiblement remanié : la façade sur cour est cimentée, perdant ainsi son parement de briques blanchies à la chaux ; les voûtains en briques sur poutre sont désormais cachées par un plafond plâtré ; la toiture, encore en chaume au début du 20e siècle, adopte une couverture en tuile flamande mécanique ; le pignon sur rue est percé de deux fenêtres. Dans le même temps, le bâtiment perpendiculaire au logis, abritant anciennement l'étable à vaches puis la laiterie, est transformé en habitation louée ; les façades sont alors percées de plusieurs ouvertures et les combles sont aménagés avec rajout d'une grande lucarne rampante sur le versant donnant sur rue ; les tuiles flamandes sont remplacées par des tuiles flamandes mécaniques.
|
|
description
|
Logis et dépendances délimitent une cour rectangulaire fermée ; à l'extérieur de celle-ci, le bâtiment abritant la charretterie à claire-voie, couverte de tuile flamande et terminée par un pignon couvert. Le haut porche-pigeonnier et son portail en anse de panier assure la liaison entre la cour et le court chemin menant à la rue ; en bout de logis, un second passage couvert permet de relier la cour aux pâturages. Logis : mur sur cour cimenté, mur postérieur en briques blanchies sur solin goudronné, couverture de tuile flamande mécanique, lucarne passante à croupe débordante, pignon découvert en épis percé de deux oculus. En retour d'équerre du logis, une partie servant d'habitation, anciennement étable à vaches puis laiterie : murs en briques blanchies, voûtains en briques sur fer, étage de comble, double lucarne rampante sur versant postérieur, couverture de tuile flamande mécanique. A l'extrémité de ce bâtiment, le haut porche-pigeonnier, situé dans l'un des angles de la cour et flanqué de la place à betterave : portails en anse de panier surmontés de deux niveaux dont l'un incorporant une niche avec sa statue, toiture en pavillon couverte d'ardoise. Bâtiment abritant les étables incluant anciennement la charretterie : murs en briques avec soubassement goudronné, ouvertures arquées de l'ancienne charretterie murées, voûtes en briques, couverture de tuile flamande, pignon couvert ; au bout de cet édifice mais isolé, s'élève un bâtiment bas abritant une remise (anciennement manège) : mur sur cour en briques sur solin goudronné, couverture de tuile flamande. Grange, située en fond de cour : mur en briques sur soubassement goudronné, coyau sur cour, contreforts contre le mur postérieur, couverture de tuile flamande, pignon découvert en épis. Enfin, toujours en fond de cour et dans le prolongement de la grange, se situe le corps de bâtiment abritant une porcherie voûtée annexée d'une partie en appentis servant de poulailler, ainsi qu'une remise à laquelle est accolée le fournil également en appentis.
|
|
étages
|
sous-sol ; en rez-de-chaussée ; étage de comble ; comble à surcroît
|
|
gros-oeuvre
|
brique ; ciment ; enduit partiel
|
|
couverture (type)
|
toit à deux pans ; pignon couvert ; pignon découvert ; appentis ; toit en pavillon
|
|
couverture (matériau)
|
tuile flamande ; tuile flamande mécanique ; chaume ; ardoise
|
|
couvrement
|
voûte en berceau
|
|
typologie
|
charretterie dite carin
|
|
propriété
|
propriété privée
|
|
type d'étude
|
enquête thématique départementale (enquête externe)
|
|
rédacteur(s)
|
Lerminet Fabrice ; Wacquier Gérard
|
|
référence
|
IA59001046
|
|
|
© Inventaire général
|
|
enquête
|
2001
|
|
date versement
|
2003/04/07
|
|
date mise à jour
|
2012/02/27
|
|
service producteur
|
Conseil régional du Nord - Pas-de-Calais - DAIRE
151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex - 03 28 82 67 40
|
|
