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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Scierie, moulin à farine et à huile, puis forge, actuellement maison
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localisation
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Alsace ; Haut-Rhin ; Breitenbach-Haut-Rhin
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aire d'étude
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Munster
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adresse
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030, 032, 034 rue de la Gare
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hydrographie
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Fecht (dérivation de la)
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destinations successives
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forge ; maison
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dénomination
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scierie ; moulin à farine ; moulin à huile
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; bief de dérivation ; logement patronal ; grange ; étable
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époque de construction
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17e siècle (?) ; 2e moitié 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
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année
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1851
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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En 1770, Jean Gevelé exploite, à l'emplacement des actuels bâtiments, un moulin à farine, une huilerie ainsi qu'une scierie alimentés par un bief de dérivation de la Fecht. A cette date, ces établissements sont signalés comme existant depuis un "temps immémorial" (peut-être le 17e siècle). En 1840, le site est cédé à Jean Spenlé, auquel succède Mathias Spenlé en 1845. En 1851, ce dernier fait édifier le bâtiment actuel en fond de parcelle, comme l'indique le linteau millésimé et portant les initiales du maître d'oeuvre ( 18 M.Sp. 51). Cet édifice abrite le logement du meunier ainsi que l'atelier de fabrication. La scierie occupe la construction sur rue. Celle-ci est acquise en 1860 par Johann Guthleben qui prend possession du moulin en 1881. Le nouveau propriétaire exploite une forge en lieu et place de la scierie. Ce nouvel établissement est loué à Frédéric Goffeney de 1897 à 1904. Les bâtiments semblent n'avoir que peu souffert des combats de la Première Guerre Mondiale contrairement aux installations productives. Par arrêté préfectoral du 8 avril 1926, Mme Veuve Guthleben obtient l'autorisation de reconstruire son moulin à turbines. A cette époque, la forge est dirigée par Jules Rothfuss. Ce dernier se voit interdire l'exercice de la profession de maréchal-ferrant par arrêté du sous-préfet de Colmar, en date du 31 octobre 1933. Par la suite, l'ensemble du complexe passe aux mains de Th. Schwartz qui y produit des plumes pour matelas et duvets dans un atelier édifié dans la deuxième moitié du 19e siècle, en prolongement du moulin. La grange-étable, à l'est, est datable du début du 20e siècle. En 1969, le site est acquis par les propriétaires actuels qui y aménagent leur habitation. Les équipements de l'ancienne forge sont déposés et le bâtiment sur rue est vendu. Récemment, le bâtiment sur cour a été scindé en deux et la partie orientale, comprenant le bâtiment d'eau, a également été cédée. A ce jour, le site compte trois habitations distinctes et la grange-étable a été reconvertie en garages. En 1770, le moulin à farine, l'huilerie et la scierie sont actionnés par trois roues hydrauliques verticales. Cette installation motrice est attestée jusqu'en 1855. Par la suite, des turbines hydrauliques sont installées sur le site. Elles semblent avoir été remplacées vers 1926, selon l'autorisation accordée à Mme Veuve Guthleben.
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description
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Le moulin et la scierie étaient établis de part et d'autre du bief de dérivation de la Fecht. Ce canal est toujours existant et alimente la scierie Tannacher en aval. Il est surmonté du bâtiment d'eau où se trouvaient les turbines. Le bâtiment sur rue (No 32) abritait la scierie primitive puis une forge dans la première moitié du 20e siècle. En maconnerie enduite, cet édifice à un étage carré est couronné d'un toit à longs pans avec une demi-croupe et couvert de tuiles mécaniques. Le mur-pignon ouest est essenté de ciment amiante et comporte une fenêtre en plein cintre. Les ouvertures ont des encadrements en grès. Cette construction est prolongée, dans sa partie orientale, par l'ancienne forge qui est essentée de planches. Le bâtiment situé au-delà du bief, réunit aujourd'hui deux habitations distinctes (No 30 et 34) sous le même toit à longs pans. Il est couvert de tuiles mécaniques. De plan rectangulaire, cet édifice comporte un étage carré et est construit en maçonnerie enduite avec encadrements des baies en grès peint, pour la partie ancienne datée de 1851. Le mur-pignon ouest ainsi que l'élévation postérieure sont essentés de ciment amiante. La partie orientale de la construction, édifiée dans la deuxième moitié du 19e siècle, associe maçonnerie enduite et pans de bois. L'édifice est flanqué, au nord, d'une extension comprenant une cave voûtée en berceau longitudinal. A l'est, il est prolongé par une grange-étable transformée en garage, dont le rez-de-chaussée est en maçonnerie enduite et la partie supérieure en pans de bois essentés de planches. Coiffée d'un toit à longs pans, elle est couverte de tuiles mécaniques. La partie orientale était occupée par une écurie.
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étages
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1 étage carré
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gros-oeuvre
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maçonnerie ; enduit ; grès ; bois ; pan de bois ; essentage de planches ; essentage de ciment amiante
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couverture (type)
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toit à longs pans ; demi-croupe
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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typologie
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baie en plein-cintre ; cave voûtée
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état
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établissement industriel désaffecté ; restauré
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique régionale (patrimoine industriel du canton de Munster)
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rédacteur(s)
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Schwarz Frank
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référence
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IA68001083
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© Inventaire général
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enquête
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2004 ; 2005
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date versement
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2008/05/07
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date mise à jour
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2013/09/05
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31
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