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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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agglomérations
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localisation
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Aquitaine ; Lot-et-Garonne
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aire d'étude
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Tournon-d'Agenais
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dénomination
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agglomération
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collectifs
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11 repérées ; 9 étudiées
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époque de construction
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Moyen Age ; Temps modernes ; 19e siècle
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historique
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La plupart des habitats groupés du canton ont été constitués au Moyen Age, dans l'environnement d'une église paroissiale ou d'un prieuré, comme Masquières. A l'époque moderne, dans le secteur des coteaux du Bas-Quercy où la dispersion du peuplement est la règle, ces villages simplement composés de quelques habitations et dépendances agricoles sont des hameaux parmi d'autres, se démarquant par la présence d'une église paroissiale ; leur rôle de chef-lieu a été renforcé au 19e siècle, par la construction de la mairie et d'une école. L'ampleur du phénomène de dépopulation n'a cependant pas permis un développement de ces agglomérations, parfois fossilisées dans un état embryonnaire, comme Courbiac et Thézac. Le village castral de Najejouls, perché au sommet d'un "pech", progressivement déserté, est abandonné à la fin de l'Ancien Régime. Tournon au Moyen Age et à l'époque moderne est donc la localité la plus importante : habitat castral réactivé en bastide fortifiée au 13e siècle, chef-lieu d'une bailie puis d'une juridiction royale, dotée de coutumes et d'une jurade, l'agglomération bénéficie du statut de ville sous l'Ancien Régime. Dans l'organisation territoriale issue de la Révolution, la faiblesse de l'armature villageoise place Tournon à la tête d'un vaste ensemble communal correspondant au canton. Les autres localités ne prennent leur autonomie administrative que progressivement, entre 1837 et 1947. La commune de Montayral est dotée d'un chef-lieu à la fin du 19e siècle, dont le centre urbain a été planifié dans les années 1960.
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description
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Seul Tournon, bourg de fondation de type bastide, a clairement fait l'objet d'un urbanisme dirigé. Un semblant d'organisation planifié est également perceptible à Bourlens, Cazideroque et Masquières. En revanche, les villages d'Anthé et de Saint-Georges semblent le produit d'une organisation spontanée, par le regroupement de l'habitat autour de l'église. Saint-Vite est un village routier, à proximité d'un point de franchissement sur le Lot.
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; pierre de taille ; bois ; pan de bois ; enduit partiel ; enduit
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; tuile mécanique
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typologie
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village ecclésial ; village castral ; castrum ; bastide ; village inorganique
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Beschi Alain
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référence
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IA47002472
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2003/07/17
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date mise à jour
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2007/03/01
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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