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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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château
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localisation
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Auvergne ; Puy-de-Dôme ; Saint-Bonnet-près-Orcival
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aire d'étude
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Rochefort-Montagne
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lieu-dit
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Polagnat
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dénomination
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château
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parties non étudiées
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grange ; étable ; four à pain ; logement ; fontaine ; jardin
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époque de construction
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15e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
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année
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1660 ; 1740
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La première mention du fief de Polagnat remonte à 1270 : Jean Genols et sa mère donnent la dîme du fief de Polagnat à l'abbaye Saint-André de Clermont. En 1315, le seigneur du lieu est Gérard de Pérol, damoiseau tandis que Oudin de Polagnat fera partie, en 1328, de la haute noblesse auvergnate. Au 16e siècle, le château appartient à la famille de Chabannes : François 1er de Chabannes, marquis de Curton et comte de Rochefort est également seigneur d'Aurières et de Polagnat. Mort en 1604, il est enterré dans l'église d'Orcival. Le château reste dans la même famille, en dépit de nombreux avatars, jusqu'en 1775 quand Jean-Charles de Chabannes, voulant acheter des terres aux Antilles, à Saint-Domingue, vend presque toutes les possessions des Chabannes. Le château est acquis par René-Jacques de Ribeyre, conseiller à la cour des Aides de Clermont. Il en était toujours propriétaire en 1794 mais, en 1806, un certain Guillemin vend le château et ses terres à M. Daubusson. Un de ses descendants, Magaud Daubusson restaure le château vers 1880 et son neveu le vend en 1893 à M. Chomette. De la demeure médiévale antérieure au château actuel, il ne reste aucun vestige identifiable. La construction actuelle, très remaniée, a conservé des éléments du château construit au 15e siècle mais le plan primitif reste très flou : une enceinte quadrangulaire, flanquée de tours rondes, protégeait un logis situé dans l'angle nord-ouest. Un coup de sabre, visible dans le mur ouest du château, semble marquer la liaison entre deux corps de bâtiments. Aucun élément ne permet d'indiquer si ce corps de logis primitif joignait la tour nord-est, de plus forte section, où la tradition place la chapelle. Cette dernière occupait plus vraisemblablement la tour nord-ouest où une salle, de plan barlong, est voûtée d'arêtes. Une courtine joignait la tour nord-est à son homologue placée au sud-est : des traces de départ d'un mur épais sont visibles sur cette dernière. Si une quatrième tour existait au sud-ouest, il n'en reste aucune trace : la construction de l'aile occidentale en a détruit l'élévation. Le château était naturellement protégé à l'ouest et au sud par l'escarpement du relief ; les deux autres côtés étaient ceints de fossés qui furent comblés lors de l'installation de l'esplanade. Au 17e siècle, d'importants travaux sont entrepris et une aile est adossée au sud, en retour d'équerre, au logis primitif. Une pierre, provenant de l'ancienne avenue du château, en contrebas, porte la date de 1660. La nouvelle aile comporte une tourelle demi hors-oeuvre disposée au centre de la façade sur cour ; elle abrite un escalier en vis qui dessert les étages qui comportaient deux pièces disposées de part et d'autre de l'escalier. C'est vraisemblablement à cette époque que les fossés sont comblés et que l'esplanade orientale est construite en détruisant la courtine est. Au 18e siècle, de nouveaux travaux donnent au château son aspect presque définitif avec la construction de l'aile nord, disposée également en retour d'équerre : elle ne servait qu'au service, des remises occupent le rez-de-chaussée, des pièces de service sont installées à l'étage. L'aile du 17e siècle est complètement réaménagée : les fenêtres du premier étage sont agrandies, un couloir latéral est aménagé, côté cour, à chaque étage par la construction de cloisons. La date de 1740, peinte sur le linteau d'une fenêtre de l'étage de comble, semble correspondre à cette phase de travaux. La grande grange-étable du domaine, installée au nord à une vingtaine de mètres, semble également construite à cette époque. Au 19e siècle, probablement vers 1880, sous l'impulsion de Magaud Daubusson, le pignon méridional de l'aile ouest est reconstruit en style néo-gothique. L'étage de l'aile nord est également aménagée en appartement. C'est certainement à cette époque que le four à pain est installé dans la tour sud-est.
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description
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Le château possède deux ailes disposées en retour d'équerre, délimitant une cour semi-ouverte. L'aile ouest possède une tour d'escalier demi hors-oeuvre qui abrite un escalier en vis. L'aile nord, sobre, a une façade rythmée par des travées régulières. La tour nord-ouest abrite une salle voûtée (ancienne chapelle ?) tandis que la tour nord-est, de plus forte section, abrite, aujourd'hui le logement du fermier. La tour isolée au sud-est appartient à l'enceinte du château du 15e siècle, un construction est adossée à l'ouest. Le parc se développe vers l'est (accès actuel du château, au sud et à l'ouest par où on accédait au château au 17e siècle).
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; 1 étage carré ; comble à surcroît
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escaliers
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escalier de distribution : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie ; escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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moellon ; basalte ; enduit ; andésite
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon découvert ; pignon couvert ; noue ; croupe ; toit conique ; appentis
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couverture (matériau)
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basalte en couverture
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couvrement
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voûte d'arêtes ; voûte en berceau
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état
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restauré
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Sauget Jean-Michel
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référence
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IA63000394
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© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
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enquête
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1997
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date versement
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2004/05/11
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date mise à jour
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2014/03/27
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Auvergne - Service régional de l'Inventaire
13-15, avenue de Fontmaure - BP 60 - 63402 Chamalières - 04.73.31.85.29
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