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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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château
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Lot ; Lherm
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aire d'étude
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Lot
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lieu-dit
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Pechaurié
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dénomination
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château
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parties non étudiées
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chapelle
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époque de construction
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13e siècle (?) ; 14e siècle (?) ; limite 15e siècle 16e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Les Saint-Gily apparaissent à Péchaurié dès la fin du 13e siècle, tenant de l'évêque de Cahors la seigneurie qui ne comprend en fait que le château et ses dépendances immédiates. Un document de 1462 décrit le repaire avec des "hostals", la tour, une mouline, un étang, un moulin à blé et une métairie, le tout d'un seul tenant (J. Lartigaut, 1961). En 1504, Jean de Saint-Gily est seigneur "direct" de Péchaurié (L. d'Alauzier, 1984), mais sans aucune justice. Pris en 1344 par Bertrand de Pestilhac et Philippe de Jean, le château est livré aux troupes du duc d'Aquitaine qui l'occupent jusqu'à son rachat en 1351 par Jean de Saint-Gily : il subit alors des dégâts importants. Il est de nouveau pris et en partie démoli en 1562, pendant les guerres de Religion. Par le mariage de Françoise de Saint-Gily en 1670, la seigneurie passe aux Vassal (C. Didon, 1996). En 1780, alors que Bertrand de Vassal y habite, le château et ses dépendances sont dans un état général de délabrement, avec des murs effondrés ou qui menacent, excepté la "chambre neuve" (F. Auricoste, 1990). Au début du 20e siècle, le dernier des Vassal fait don du château à la commune qui installe une école dans la chapelle ; le château lui-même est inhabité et il est en ruines quand il est acheté en 1978, son nouveau propriétaire s'employant alors à le restaurer (C. Didon, 1996). Des vestiges subsistent du château du 13e ou 14e siècle, et l'édifice portent les marques d'une reconstruction réalisée après la guerre de Cent ans : des peintures subsistent de cette époque (d'après C. Didon). La chapelle, qui daterait de 1618 (C. Didon, 1996) a été presqu'entièrement reconstruite en 1837.
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description
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La base d'une tour, au moins, est conservée. L'angle nord-est de l'édifice montre une porte couverte par un arc brisé, munie d'un trou barrier. Dans le mur sud d'une partie voisine subsiste encore, au fond d'un petit espace, l'embrasure d'une porte. La construction est en moellon équarri et moellon de tout venant. Les murs extérieurs au moins conservent des vestiges du Moyen Age. Des croisées à bases prismatiques et décor de baguettes croisées sont la marque la plus visible de la reconstruction postérieure à la guerre de Cent ans.
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étages
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2 étages carrés
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon
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couverture (matériau)
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tuile plate
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décor
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peinture
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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architecture médiévale du Lot
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rédacteur(s)
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Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
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référence
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IA46100164
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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enquête
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2005
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date versement
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2015/10/21
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date mise à jour
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2015/11/26
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dossier en ligne
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