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Réponse n° 3844

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site château fort
localisation Midi-Pyrénées ; Lot ; Prayssac
aire d'étude Lot
lieu-dit Théron (le)
dénomination château fort
époque de construction 13e siècle ; 14e siècle ; 2e moitié 15e siècle (?) ; 1er quart 16e siècle (?)
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
personnalité(s) Le Franc de Pompignan Jean-Jacques (habitant célèbre)
historique Le repaire du Théron (du Thouron ou Touron) est tenu dans la seconde moitié du 13e siècle, et jusqu'au début du 15e siècle au moins, par une famille de chevaliers du castrum de Puy-l'Evêque, les Valgoudou ou Valgadour (J. Lartigaut, 1991) : en 1262, la "bastide" du chevalier de Valgoudou est envahie par Bertrand de Lézergues et ses frères. Vers 1280, Bernard de Valgoudou hommage à l'évêque pour le Théron, puis on y trouve mention de Bertrand de Valgoudou, peut-être son fils, en 1313, qui apparaît encore en 1336 à l'occasion d'un procès. La documentation a gardé les traces de d'un fils de Bertrand, Raymond, mort avant 1374, et de son fils Pierre de Valgoudou, seigneur du Théron en 1389, l'un bayle de l'évêque, l'autre de Luzech. Avant 1454, la dernière héritière de lignée, Séguine de Valgoudou épouse Arnal Bénech, donzel de Luzech, et lui apporte ses droits sur le Théron, tandis que Jean de Castelnau-Bretenoux, évêque de Cahors à partir de 1443, donne la maison forte du Théron à Béral de Burbuzon, dont la fille, Saure, est mariée à Jean du Tilhet, seigneur de La Croze. Jean du Tilhet est seigneur de La Croze et du Théron en 1491, et en 1492 il est pourvu de la Maîtrise des Eaux et Forêts de la sénéchaussée de Quercy ; en 1504, son fils Jean dénombre pour le Théron, sans justice, relevant de l'évêque de Cahors (L. d'Alauzier, 1985).
En 1761, le Théron devient la propriété de Jean Le Franc, seigneur de Caïx, président à la Cour des Aides de Montauban, puis de son neveu Jean-Jacques Le Franc de Pompignan, qui le vend à Louis-Antoine Vidal de La Pize, de Lunegarde. Le château est vendu comme bien national pendant la Révolution.
Si le "donjon roman" a disparu, les vestiges de fenêtres géminées de l'un des corps de logis peuvent en situer la construction au 13e siècle. Il a été agrandi au 14e siècle et la majeure partie de l'enceinte a été mise en place à la fin du siècle ou au début du siècle suivant. Des croisées témoignent d'aménagements réalisés après la guerre de Cent ans, dans la seconde moitié du 15e siècle ou au début du siècle suivant, moment où aurait également été ajoutée la tour sud-ouest.
description La serre du Théron domine la vallée du ruisseau de Fontcuberte et tout le territoire de Prayssac, établi à 2 km au sud, entre deux méandres du Lot. Les vestiges du château dessinent un polygone, irrégulier dans sa partie sud, de 50 m sur 36 m environ.
Le plan cadastral de 1837 représente encore un bâtiment carré isolé, en position centrale, dans lequel il faut sans doute reconnaître le "donjon" démoli au 19e siècle. Les deux corps de logis conservés constituent le front sud. Le plus ancien, à l'est, bien individualisé par ses chaînes d'angle, est bâti en moellons soigneusement équarris et assisés. Au dernier niveau de son élévation sud subsistent les vestiges de deux baies géminées condamnées par la création d'une croisée à encadrement à baguettes et accolade. Le bâtiment en pierre de taille qui lui a été accolé à l'ouest présente en partie basse une archère cruciforme en partie conservée, dont la fente verticale est pattée ; il a été reconstruit ou surélevé d'un étage construit en moellons de tout venant, dont la croisée est ornée de baguettes croisées aux angles. Le bâtiment se prolongeait par une construction en pierre de taille presque entièrement ruinée aujourd'hui et qui comportait une partie voûtée d'ogives et des archères cruciformes.
La tour ronde sud-ouest, attachée à l'angle des bâtiments, est une construction en petits moellons de tout venant disposés en assises, manifestement postérieure : une canonnière rectangulaire bouchée la situerait vers 1500, et les deux bouches à feu de petit calibre de sa partie basse, qui ne sont pas antérieures à la seconde moitié 16e siècle, résulteraient donc d'une reprise. L'enceinte et ses tours rondes de flanquement se distinguent par l'emploi de moellons très irréguliers : la fente associée à un trou de tir de la tour nord-est en placerait la mise en place vers 1400. La tour nord-ouest a conservé quelques consoles de son couronnement de mâchicoulis.
étages étage de soubassement ; 1 étage carré
gros-oeuvre calcaire ; pierre de taille ; moellon
couvrement voûte d'ogives
propriété propriété privée
protection MH 1973/03/15 : inscrit MH partiellement
  Façades et toitures (cad. A 724) : inscription par arrêté du 15 mars 1973.
type d'étude architecture médiévale du Lot
rédacteur(s) Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
référence IA46100146
  © Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
enquête 2005
date versement 2015/10/21
date mise à jour 2015/11/26
 
dossier en ligne
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Midi-Pyrénées) :LOCA )
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