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Réponse n° 3784

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site hôpital-Beaulieu ; prieuré Sainte-Marie et Saint-Jean-Baptiste de moniales de l'ordre de Malte
localisation Midi-Pyrénées ; Lot ; Issendolus
aire d'étude Lot
lieu-dit Hôpital (l')
dénomination hôpital ; prieuré
parties non étudiées salle capitulaire
époque de construction 2e moitié 13e siècle ; limite 15e siècle 16e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Les premiers bâtiments de l'hôpital fondé par Gerbert (ou Guibert) et Aigline de Thémines auraient été construits dès 1236 ; le nouvel établissement, qui prit par la suite le nom d'Hôpital-Beaulieu, est rattaché en 1259 à l'ordre hospitalier de Saint-Jean-de-Jérusalem, et ses statuts définitifs lui sont donnés en 1298 par le grand maître Guillaume de Villaret : le nombre des moniales est fixé à trente-neuf et le couvent est placé sous l'autorité d'une prieure (E. Albe, 1941, p. 183-185). La salle capitulaire, qui est dite "neuve" en 1298 (Albe, 1941, p. 186), nous a été conservée et son décor sculpté permet en effet de la dater de la seconde moitié du 13e siècle. Après la guerre de Cent ans, de nouvelles constructions sont réalisées par la prieure Anne de Castelnau (1486-1528), dont ne subsistent que quelques maigres vestiges. Lors d'une visite effectuée en 1550, le commandeur de Lacapelle-Livron Beguot de Gabriac trouve un couvent en bon état, tant matériel que spirituel, mais l'église est pillée et presque rasée par les huguenots en 1562 (Albe, 1941, p. 197, 198). Galiote de Gourdon de Ginouillac, coadjutrice, essaie de réformer le couvent et fait reconstruire à neuf l'église qui est consacrée par l'évêque de Tulle avant 1617 (Albe, 1941, p. 204). Sa nièce, qui porte le même nom de Galiote de Ginouillac, reprend son oeuvre de réforme et fait réparer le cloître et les bâtiments conventuels (infirmerie, cuisine, réfectoire), et fait enclore le couvent par un haut mur, qui subsiste en partie (Albe, 1941, p. 212).
L'Hôpital-Beaulieu est vendu comme bien national pendant la Révolution, et ses bâtiments sont ensuite saccagés et dépecés. L'abbé Chevalt achète vers 1860 le portail de la chapelle capitulaire qui est remonté dans la façade de la chapelle Sainte-Anne à Rocamadour. Une clef de voûte aux armes des Cardaillac se trouverait aujourd'hui à Gramat.
description Le rez-de-chaussée de l'aile orientale du cloître est conservé, avec la salle capitulaire et une chapelle (?) attenante au sud ; l'élévation extérieure montre les traces de l'arrachement des voûtes de la galerie qui la précédait. De l'église ne subsiste qu'une partie du mur nord, sur une hauteur de deux mètres environ. Quelques vestiges d'autres bâtiments ainsi qu'une partie des murs de l'enceinte sont également conservés.
gros-oeuvre calcaire ; pierre de taille
couvrement voûte d'ogives
décor sculpture
représentation ornement à forme végétale ; agneau
  Chapiteaux à feuillages et clef de voûte ornées d'une main bénissant, de la croix, de l'agneau mystique ; décor de bâtons écotés.
état vestiges
propriété propriété privée
protection MH 1921/01/04 : classé MH partiellement
  Salle capitulaire (parcelle A 142) du couvent de Saint-Jean-de-Jérusalem : classement par arrêté du 4 janvier 1921. La notice de la base Mérimée du Ministère de la culture attribue par erreur la propriété à la commune.
type d'étude architecture médiévale du Lot
rédacteur(s) Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
référence IA46100439
  © Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
enquête 2005
date versement 2015/10/21
date mise à jour 2015/11/26
 
dossier en ligne
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Midi-Pyrénées) :LOCA )
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