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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôpital-Beaulieu ; prieuré Sainte-Marie et Saint-Jean-Baptiste de moniales de l'ordre de Malte
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Lot ; Issendolus
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aire d'étude
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Lot
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lieu-dit
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Hôpital (l')
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dénomination
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hôpital ; prieuré
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parties non étudiées
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salle capitulaire
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époque de construction
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2e moitié 13e siècle ; limite 15e siècle 16e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Les premiers bâtiments de l'hôpital fondé par Gerbert (ou Guibert) et Aigline de Thémines auraient été construits dès 1236 ; le nouvel établissement, qui prit par la suite le nom d'Hôpital-Beaulieu, est rattaché en 1259 à l'ordre hospitalier de Saint-Jean-de-Jérusalem, et ses statuts définitifs lui sont donnés en 1298 par le grand maître Guillaume de Villaret : le nombre des moniales est fixé à trente-neuf et le couvent est placé sous l'autorité d'une prieure (E. Albe, 1941, p. 183-185). La salle capitulaire, qui est dite "neuve" en 1298 (Albe, 1941, p. 186), nous a été conservée et son décor sculpté permet en effet de la dater de la seconde moitié du 13e siècle. Après la guerre de Cent ans, de nouvelles constructions sont réalisées par la prieure Anne de Castelnau (1486-1528), dont ne subsistent que quelques maigres vestiges. Lors d'une visite effectuée en 1550, le commandeur de Lacapelle-Livron Beguot de Gabriac trouve un couvent en bon état, tant matériel que spirituel, mais l'église est pillée et presque rasée par les huguenots en 1562 (Albe, 1941, p. 197, 198). Galiote de Gourdon de Ginouillac, coadjutrice, essaie de réformer le couvent et fait reconstruire à neuf l'église qui est consacrée par l'évêque de Tulle avant 1617 (Albe, 1941, p. 204). Sa nièce, qui porte le même nom de Galiote de Ginouillac, reprend son oeuvre de réforme et fait réparer le cloître et les bâtiments conventuels (infirmerie, cuisine, réfectoire), et fait enclore le couvent par un haut mur, qui subsiste en partie (Albe, 1941, p. 212). L'Hôpital-Beaulieu est vendu comme bien national pendant la Révolution, et ses bâtiments sont ensuite saccagés et dépecés. L'abbé Chevalt achète vers 1860 le portail de la chapelle capitulaire qui est remonté dans la façade de la chapelle Sainte-Anne à Rocamadour. Une clef de voûte aux armes des Cardaillac se trouverait aujourd'hui à Gramat.
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description
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Le rez-de-chaussée de l'aile orientale du cloître est conservé, avec la salle capitulaire et une chapelle (?) attenante au sud ; l'élévation extérieure montre les traces de l'arrachement des voûtes de la galerie qui la précédait. De l'église ne subsiste qu'une partie du mur nord, sur une hauteur de deux mètres environ. Quelques vestiges d'autres bâtiments ainsi qu'une partie des murs de l'enceinte sont également conservés.
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille
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couvrement
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voûte d'ogives
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décor
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sculpture
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représentation
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ornement à forme végétale ; agneau
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Chapiteaux à feuillages et clef de voûte ornées d'une main bénissant, de la croix, de l'agneau mystique ; décor de bâtons écotés.
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée
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protection MH
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1921/01/04 : classé MH partiellement
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Salle capitulaire (parcelle A 142) du couvent de Saint-Jean-de-Jérusalem : classement par arrêté du 4 janvier 1921. La notice de la base Mérimée du Ministère de la culture attribue par erreur la propriété à la commune.
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type d'étude
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architecture médiévale du Lot
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rédacteur(s)
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Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
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référence
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IA46100439
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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enquête
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2005
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date versement
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2015/10/21
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date mise à jour
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2015/11/26
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dossier en ligne
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autre dossier
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dossier de protection
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