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Réponse n° 3793

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site église paroissiale Saint-Maurice
localisation Midi-Pyrénées ; Lot ; Saint-Maurice-en-Quercy
aire d'étude Lot
dénomination église paroissiale
époque de construction milieu 12e siècle ; 15e siècle
auteur(s) Toulouse Emile (architecte diocésain)
historique La première mention connue de l'église Saint-Maurice est de 1146, date à laquelle elle figure dans une bulle du pape Eugène III sous le nom de Saint-Maurice d'Anglares. La paroisse était unie à celle de Lacapelle-Marival dont elle devint l'annexe, toutes deux étant à la collation de l'évêque de Cahors (Clary, 1986). Ce qui subsiste de la nef romane peut dater du milieu du 12e siècle. Toute la partie orientale de l'édifice a été reconstruite sans doute après la guerre de Cent ans, peut-être dès la fin du 15e siècle, la datation des chapelles et de leurs éventuelles modifications restant plus incertaines. Le projet d'un nouveau clocher présenté par l'architecte diocésain Emile Toulouse en 1888 n'a pas été réalisé (Charrier, 2007).
description L'église est presque entièrement construite en pierre de taille de grès, ce qui lui confère une certaine d'unité en dépit des reconstructions dont résulte son état actuel. Elle se compose d'un chevet plat à contreforts d'angle, et d'une nef unique bordée de deux chapelles à deux travées. L'édifice roman n'est identifiable de l'extérieur qu'avec la travée occidentale de la nef. Elle ouvre au nord par un portail en plein-cintre à triple ressaut, dépourvu de tout décor ; une petite porte couverte en plein cintre, aujourd'hui transformée en fenêtre, ouvrait à l'ouest. Les contreforts montent jusqu'à la corniche qui a conservé une partie de ses modillons. Les départs de voûte qui subsistent à l'intérieur, au-dessus d'un cordon d'imposte, montrent que cette travée était couverte d'un berceau en plein cintre. Deux colonnes engagées sur dosseret la séparent de la travée suivante, où l'élévation sud conserve une partie de l'ébrasement intérieur d'une fenêtre et des traces d'arrachement, qui ne peuvent être que celles d'un arc d'applique, ce que semble confirmer l'examen de l'élévation nord. L'église romane aurait donc comporté une nef d'une seule travée voûtée en berceau et une travée d'avant-choeur à arcs d'applique sur laquelle devait s'élever un clocher-tour.
Tout le reste de l'édifice est couvert de voûtes d'ogives, avec ou sans arcs formerets et dont les nervures sont à tore à listel ou à cavets, ce qui indique sans doute des campagnes de travaux successives. La chapelle sud est équipée d'un lavabo dont le linteau est orné d'une accolade.
plan plan en croix latine
étages 1 vaisseau
gros-oeuvre grès ; pierre de taille
couverture (type) toit à longs pans ; toit à deux pans ; croupe ; appentis
couverture (matériau) tuile mécanique ; ardoise ; tuile creuse
couvrement voûte en berceau plein-cintre ; voûte d'ogives
décor sculpture
représentation ornement à forme géométrique ; saint Etienne ; homme ; tête
  Deux des modillons romans conservés dans l'élévation nord de la nef porte l'un une tête humaine, l'autre la reprise, plus exceptionnelle, du thème antique du Tireur d'épine. Les deux chapiteaux historiés de la nef représentent sans doute le Pèsement des âmes et la Lapidation de saint Etienne. L'une des bases porte un décor géométrique fait de triangles, surchargé d'une tête humaine, un motif de corde et une frise de losanges.
propriété propriété de la commune
type d'étude architecture médiévale du Lot
rédacteur(s) Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
référence IA46100401
  © Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
enquête 2005
date versement 2015/10/21
date mise à jour 2015/11/26
 
dossier en ligne
 
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Requête ((Midi-Pyrénées) :LOCA )
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