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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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aciérie, laminoir dite Fabrique de Fer de Maubeuge, puis Hoogovens, puis Myriad
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localisation
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Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Louvroil
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aire d'étude
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Communauté d'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre
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adresse
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22 avenue Jean-de-Béco
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dénomination
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aciérie ; laminoir
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époque de construction
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4e quart 19e siècle ; 20e siècle
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année
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1884 ; 1912 ; 1922 ; 1925 ; 1984 ; 1987
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La Fabrique de fer de Maubeuge (F.F.M.) a été fondée en 1884 par la famille d'industriels belge de Béco. Elle était équipée de fours à puddler et d'un four Martin. L'activité de laminage (trains à chaud) destinée à la fabrication de tôles est mise en place dès 1886 puis augmentée en 1925. L'atelier fabriquant les bandages et essieux de chemin de fer est créé en 1912 et fermé en 1974. L'usine fut détruite pendant la Première Guerre mondiale, puis rapidement reconstruite en 1922. L'aciérie Martin, devenue insuffisante, a été complètée par les trois fours Martin de l'usine des Tôleries de Louvroil, acquise en 1925 par FFM, permettant de traiter les tôles fortes, moyennes et fines. Cette activité s'est poursuivie jusqu'en 1976. Le laminage continu à froid des tôles Sendzimir et les fours de recuit et la galvanisation en continu ont été installés vers 1935-38 et constituaient un ensemble unique en Europe. Une ligne de laminage à froid (train Sendzimir) (1960-62) , une ligne de recuit et de galvanisation (1969-70) , une ligne de peinture (1984) puis une ligne de galvanisation et de laquage de l'acier plat en continu (1987) complètent progessivement l'équipement de l'usine. L'entreprise est rachetée par le groupe Hoogovens en 1997 et devient Myriad en 1998. Aujourd'hui, l'usine est composée de deux lignes de refendage (TECTONIA) et d'une ligne de profilage. Elle est spécialisée dans la fabrication de tôles galvanisées peintes et isolantes.
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description
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L'usine est située à la limite ouest de la commune, à proximité du chemin de fer et de la Sambre, qui sépare l'usine en deux parties depuis sa reconstruction. Dans les trois halles, situées le plus à l'ouest, entre le chemin de fer et la Sambre, occupées par le laminoir au moment de leur construction, ont été installé la ligne II de galvanisation. Les deux halles à l'est, occupées par les activités bandages et essieux sont également conservées. De nombreuses halles ont été reconstruites à des dates assez récentes. Les murs des halles les plus anciennes sont en brique et armature métallique avec essentage de tôles et voûte polonceau couverte d'une toiture à longs pans et d'un lanterneau en tôle et verre.
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étages
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5 vaisseaux
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gros-oeuvre
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brique ; pan de métal ; parpaing de béton
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couverture (type)
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toit à longs pans brisés ; lanterneau ; pignon découvert
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couverture (matériau)
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tôle nervurée ; verre en couverture
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couvrement
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charpente métallique apparente
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propriété
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propriété d'une société privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Luchier Sophie
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référence
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IA59001892
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2003/03/25
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date mise à jour
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2012/02/27
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dossier en ligne
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