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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Ferme, actuellement maison
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localisation
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Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Floursies
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aire d'étude
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Parc Naturel Régional de l'Avesnois
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lieu-dit
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Mont-Dourlers (près de)
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adresse
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5 impasse Dubois
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destinations successives
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maison
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dénomination
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ferme
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parties non étudiées
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grange ; écurie ; étable ; fenil ; jardin ; remise ; cour ; citerne
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époque de construction
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18e siècle
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année
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1701
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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De petites extensions furent réalisées ou supprimées suivant les époques, mais dans sa forme générale, cette ferme n'a pas changé depuis l'établissement du cadastre de 1813. Toutefois, alors qu'elle était accessible par deux chemins en 1813, et trois en 1869, elle se retrouve en impasse dès 1933. Par ailleurs le bâtiment qui se trouvait à l'entrée de la cour du côté du bourg a perdu un tiers de sa superficie entre 1869 et 1933. Une pierre datée de 1701 se trouve juste sous la corniche du logis, à droite de la porte d'entrée centrale. Son positionnement laisse penser qu'il s'agit d'une pierre de remploi. Il se peut qu'elle provienne d'un autre ensemble. Mais, il est aussi possible que les linteaux du logis aient été refaits (vue la date ils devraient être cintrées) et que la pierre ait été déplacée à cette occasion. Elle n'indique donc pas obligatoirement la date à laquelle les bâtiments ont pris leur apparence actuelle.
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description
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Cette ferme est aujourd'hui la plus imposante des anciennes fermes de Floursies, notamment par sa grange monumentale. Elle se trouve au bout d'une impasse, mais la parcelle était auparavant traversée par deux chemins. En entrant, le premier bâtiment sur la gauche est sans doute une ancienne étable en raison de ses étroites ouvertures. De plus, les traces de ce qui fut sans doute un four à pain sont visibles sur le mur donnant sur la cour, là où un bâtiment a disparu entre 1813 et 1869. La porte et les deux fenêtres en pierre bleue et brique très soignées sur le côté laissent penser que ce fut antérieurement un logis. Le plafond, plancher d'un grand fenil, était vraisemblablement assez haut. A l'ouest se trouve le logis qui est composé de deux parties de hauteur différente. Il est possible que la partie la plus haute, qui est aussi la plus large, était occupée par le propriétaire. Toutefois, d'après l'emploi de la brique aux angles de l'étage, il semble que celui-ci a été construit postérieurement. L'autre partie aurait donc pu être occupée par des membres de la famille ou des ouvriers agricoles. Sur la façade antérieure, deux portes laissent penser à l'existence de deux logis distincts, tandis qu'un renfoncement dans la façade arrière (actuellement accolée d'une extension en brique) semble corroborer cette thèse. Sur le pignon qui se trouve du côté de l'entrée de la cour, des briques montrent l'ancienne pente du toit avant la mise en place des fenils actuels. Une pompe indique l'emplacement d'une citerne. Il y a deux caves dans ce logis, l'une aurait servi à entreposer les fruits, et l'autre à l'affinage du Maroilles. En face du logis, se trouvent l'étable et peut-être une écurie. Les portes sont de deux styles différents : deux très proches sont encadrées en brique et pierre bleue avec ouverture cintrée, tandis que les deux autres, plus espacées, sont totalement encadrées de pierre bleue et ont un linteau métallique. Il semble donc qu'il y ait eu deux époques de construction ou un remaniement d'une partie. Le pignon droit a été remonté récemment en parpaing de béton, et un bâtiment contemporain a été accolé à la façade arrière. Entre ces étables et le logis se trouvait la fosse à fumier. Celle-ci était nettement en contrebas du bâtiment, ce qui facilitait le travail quotidien de nettoyage. Le dénivelé a depuis été remblayé et engazonné. La grange est située perpendiculairement au logis et à l'étable. Elle ne ferme pas totalement la cour, rappelant qu'un chemin y passait autrefois. Alors que généralement les granges de Floursies sont traversées par la largeur, celle-ci s'ouvre aux charriots dans sa longueur, dans le sens de la pente, ce qui permettait sans doute de rentrer plusieurs charriots simultanément, pour les décharger ou les mettre à l'abri. Le tiers de la hauteur est dû à un réhaussement en brique. L'ensemble comporte très peu d'ouvertures : les deux portes cochères, une porte piétonne centrale côté cour, et trois petites lucarnes, donnant un minimum de lumière, placées sur le pan de toiture en ardoise de Fumay côté pâture.
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étages
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en rez-de-chaussée surélevé
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gros-oeuvre
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calcaire marbrier
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couverture (type)
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toit à deux pans ; demi-croupe
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couverture (matériau)
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matériau synthétique en couverture ; ardoise
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état
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bon état
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire préliminaire
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rédacteur(s)
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Lagrange Samuel
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référence
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IA59002536
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© Inventaire général
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enquête
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2005
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date versement
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2009/10/27
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date mise à jour
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2012/02/27
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crédits photo
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Thibaut, Pierre - © Inventaire général, ADAGP
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