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Réponse n° 1851

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Couvent de Filles de la Charité de saint François de Sales, puis hospice des veuves, actuellement maison
localisation Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Condé-sur-l'Escaut
aire d'étude Condé-sur-l'Escaut
lieu-dit Condé-sur-l'Escaut centre
adresse 18 rue Dervaux
destinations successives maison
dénomination couvent ; hospice
parties non étudiées cour
époque de construction 1ère moitié 17e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Ce bâtiment complexe, actuellement à usage de maison d'habitation, peut être daté par analyse stylistique de la 1ère moitié du 17e siècle ; sa parenté formelle le rapproche de l'édifice mitoyen (maison de maître, puis maison de la corporation des bateliers de Condé, actuellement presbytère, 13 place Saint-Wasnon - voir dossier correspondant) avec lequel il n'est pas exclu qu'il ait eu un lien historique.
En 1857, l'édifice est identifié sous l'appelation de maison dite des dames de Chantal ; or, en 1792 (A.D. Nord, 1Q 649) , l'existence d'un couvent des dames de saint François de Salles (sic) est mentionnée à Condé : ces indications laisssent penser qu'il pourrait s'agir sous l'Ancien Régime d'un couvent de Visitandines. Cependant les archives françaises de l'ordre de la Visitation, conservées à Annecy, ne mentionnent pas de présence d'une fondation à Condé ; par ailleurs, la Visitation ne connut d'implantation d'Ancien Régime sur le territoire de la future Belgique qu'à Bruxelles et Mons, villes à partir desquelles il n'est pas fait mention de fondation à Condé. Mais il pourrait être question de la maison d'une congrégation de filles dévôtes à voeux simples, les Filles de la Charité de saint François de Sales dont un couvent était implanté à Valenciennes au 17e siècle (renseignements communiqués par P. J. Niebes, Archives de l'Etat, Mons, Belgique).
Quoiqu'il en soit, en 1857, la maison fait l'objet d'un échange de propriété et d'usage entre le bureau de bienfaisance et la commission des hospices de la ville ; en effet, l'hospice des vieilles veuves (dit aussi hospice des grandes veuves) , installé rue de l'Escaut et dévolu lors de sa fondation en 1662 par Catherine Dutilloeul veuve d'Etienne Duquesne à l'accueil de 12 veilles veuves ou filles, propriété de l'administration des hospices de Condé, s'avère être dans un grand état de vétusté et devoir être détruit. Cette propriété est alors échangée contre la maison dite des Dames de Chantal appartenant au bureau de bienfaisance. A cette occasion, l'architecte Louis Dutouquet, de Valenciennes, est chargé de l'expertise de celle-ci (voir annexe jointe) illustrée de plans de distribution. La maison est qualifiée de saine, bien aérée, spacieuse (elle pourrait loger plus de 20 pensionnaires). Source : AD Nord, série X.
La création de l'hospice de Condé rue du Maréchal-de-Croy rend hors de propos les fondations préexistantes : la maison de la rue Dervaux est vendue en 1885 au sieur Charles.
De malheureuses transformations ont altéré le bâtiment dans les années 1980-90 : reprise des baies, enduction au ciment lissant la modénature (fers d'ancrage et cordon, sur la façade sur cour) ; l'enduit de ciment imitant un appareil de pierre, faisant suite à celui du presbytère voisin, est datable des années 1930.
description L'édice est composé de deux corps de bâtiment accolés, implantés parallèlement à la rue Dervaux. Chaque corps de bâtiment est couvert par un toit à longs pans débordant reposant sur des corbeaux de bois taillé, à égouts retroussés, portant actuellement des tuiles mécaniques flamandes.
Le gros oeuvre est constitué de briques, sur un solin de pierre calcaire en moyen appareil, les encadrements de baies et les angles étant traités en chaînages harpés. Un mince cordon de pierre divise les façades à mi-niveau. Des fers d'ancrage ouvragés indiquent la présence de tirants de raidissement de la maçonnerie.
Un enduit de ciment, imitant la pierre à refends côté presbytère, lisse et épais côté cour, dissimule partiellement les matériaux constitutifs.
Une baie rectangulaire barlongue située sur la façade faisant retour vers le presbytère a conservé une division par meneau et traverse de pierre. La façade sur rue, peu percée, comprend trois baies cintrées. Les ouvertures de la façade sur cour qui affichaient sur un cliché de 1969 des châssis à petits bois et une couverture en arc segmentaire, ont été dénaturées lors de l'enduction récente de ciment. Sur la façade arrière, les baies ont été réduites en hauteur (linteaux de béton et parpaings).
La cave est accessible par un escalier ouvrant sur la cour : elle est divisée en plusieurs pièces ; la plus vaste est équipée d'un manteau de cheminée monumental dont les pieédroits sont moulurés en pierre. Au-dessus du rez-de-chaussée surélevé par la présence de la cave, se développent l'étage carré puis l'étage de comble éclairé par des ouvertures dans les pignons.
étages sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble
gros-oeuvre brique ; calcaire ; enduit partiel
couverture (type) toit à longs pans ; noue
couverture (matériau) tuile flamande mécanique
décor ferronnerie
représentation ornement à forme géométrique
  Ferronnerie ornementale : fers d'ancrage ouvragés.
état remanié
propriété propriété privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Oger-Leurent Anita
référence IA59002488
  © Inventaire général
enquête 2007
date versement 2010/06/24
date mise à jour 2012/02/27
crédits photo Thibaut, Pierre - © Inventaire général, ADAGP
 
 
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Requête ((Nord-Pas-de-Calais) :LOCA )
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