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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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rivière aménagée la Mayenne dite la Mayenne canalisée
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localisation
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Pays de la Loire ; Mayenne
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aire d'étude
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Mayenne
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hydrographie
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Mayenne (la)
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dénomination
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rivière aménagée
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parties non étudiées
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chemin de halage ; barrage ; écluse ; canal de navigation ; pont mobile ; maison ; fournil ; four à pain ; latrine ; puits ; centrale hydroélectrique
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époque de construction
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3e quart 19e siècle ; 2e moitié 19e siècle
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siècle détail
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3e quart 20e siècle
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auteur(s)
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Pinsonnière (ingénieur civil) ; Leblanc (ingénieur civil) ; Caillaux (ingénieur civil) ; Dupuy (ingénieur civil) ; Asselin (ingénieur civil)
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historique
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La Mayenne est naturellement navigable entre son embouchure et Montreuil-Belfroi. Des aménagements ont permis la remontée de bateaux jusqu'à Château-Gontier au moins à partir du 11e siècle. Entre Château-Gontier et Laval, leur circulation est demeurée ardue au Moyen Age. Elle a été facilitée à la fin du 15e siècle et surtout après les lettres patentes de François Ier du 6 février 1536, par la réalisation de portes marinières (26 d'Avénières à Formusson). Au Nord de Laval, des ouvrages, rapidement abandonnés, ont été construits jusqu'au port d'Orenge à Saint-Jean-sur-Mayenne, dans la deuxième moitié du 17e siècle, sous l'impulsion de Mazarin. La canalisation de la rivière d'Angers à Mayenne, par l'aménagement d'une suite d'écluses, a été étudiée par l'ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées Collignon sous la Restauration, puis par Pinsonnière sous la Monarchie de Juillet. Elle s'intégrait dans un projet de jonction de la Loire à la Manche par la Mayenne. Les travaux ont été engagés à la suite de la loi du 31 mai 1846. En haute Mayenne ils ont été menés du sud (Laval) vers le nord (Mayenne) et ont été achevés en 1863. Entre Daon et Château-Gontier, ils ont été réalisés entre 1860 et 1863. Entre Laval et Château-Gontier, les barrages d'Avénières et de Mirwault ont été reconstruits en 1856 et 1861. Les travaux, repris en 1868 du nord (Bonne) vers le sud (la Roche-du-Maine) selon le projet définitif de l'ingénieur Asselin, ont été terminés en 1880. Les maisons éclusières du sud Mayenne et 3 situées dans le nord ont été agrandies dans le dernier quart du 20e siècle. Des micro-centrales électriques à bulbe et siphon ont été installées dans les pertuis des barrages, à la Maignannerie en 1954 et entre Saint-Baudelle et l'Ame en 1959.
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description
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La partie mayennaise de la rivière canalisée s'étend sur 85 kilomètres de Mayenne jusqu'à Daon. Elle est jalonné par 37 écluses. 33 sont en pleine rivière, 2 prennent place à l'extrémité aval d'un canal de navigation établi parallèlement à elle, aux Communes et à Ménil, 2 autres ont été creusées dans la rive, à Boisseau et à Belle Poule. Au nord de Laval, elles sont situées contre la rive gauche, au sud contre la rive droite. Leurs parties maçonnées sont en pierres de taille de granite gris de Sacé. Les barrages sont en forme de chevrons, à l'exception de ceux de Boisseau, Belle Poule, Avénières, Cumont et la Benâtre, qui barrent obliquement la rivière et de celui de la Bavouze, perpendiculaire au cours de la rivière. Lorsqu'un moulin a été construit du même côté que l'écluse, son accès se faisait par une passerelle tournante établie au-dessus d'elle (3 sont conservées). Les maisons d'éclusier, ont été pour la plupart réalisées selon un plan-type. Seules s'en distinguent les premières construites : celle de l'écluse du centre de Laval, et celles de Boisseau et de Belle Poule. Ailleurs, on retrouve partout la même disposition en rez-de-chaussée et étage en surcroît, la même élévation ordonnancée à trois travées, les mêmes formes d'encadrements couverts d'une plate-bande et les mêmes chaînes d'angle en pierre de taille se détachant sur les murs enduits. La position du four à pain varie cependant, bâtiment indépendant doté d'un foyer en appentis au nord du département, entre la Verrerie et Saint-Baudelle et à Belle Poule, excroissance adossée au mur-pignon au sud de Laval ; de même la forme de l'escalier extérieur d'accès au rez-de-chaussée surélevé, droit et appuyé sur un talus plus ou moins haut en haute Mayenne (sauf à Mayenne) , à deux montées convergentes en basse Mayenne ; et la nature du second-oeuvre (granite entre la Verrerie et Mayenne, tufeau ailleurs, sauf sur le soubassement). Des latrines, répondant également à un plan-type, à maçonnerie de brique et couverture en pavillon accompagnaient les maisons. Elles ont été supprimées dans le sud Mayenne (sauf à Ménil). Elles sont généralement conservées dans le nord.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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étage en surcroît
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gros-oeuvre
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granite ; pierre de taille ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; appentis ; toit en pavillon ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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ardoise
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propriété
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propriété de l'Etat ; propriété du département
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type d'étude
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enquête thématique départementale (rivière Mayenne)
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rédacteur(s)
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Foisneau Nicolas
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référence
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IA53000589
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2003/03/24
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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