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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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usine de papeterie dite papeterie de Sainte-Apollonie
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localisation
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Pays de la Loire ; Mayenne ; Entrammes
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aire d'étude
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Mayenne
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lieu-dit
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Sainte-Apolline
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hydrographie
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Mayenne (la)
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dénomination
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usine de papeterie
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parties non étudiées
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logement de contremaître ; logement d'ouvriers ; logement patronal ; conciergerie ; étable à chevaux ; magasin industriel
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époque de construction
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2e quart 19e siècle
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année
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1830
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auteur(s)
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Pihet frères (ingénieur) ; Collignon (ingénieur civil)
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historique
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L'usine de papeterie naît de l'association du marquis de la Rochelambert, propriétaire de la terre de Thévalles à Chéméré-le-roi, qui achète en 1829 l'île du Saut-du-Tour, rebaptisée du prénom de sa femme île Sainte-Apollonie, et de Pierre-Adolphe Pelletreau, un négociant qui possède une papeterie à Angoulême. Elle utilise la chute d'eau de l'écluse de Porte-Neuve, première écluse à sas réalisée sur la Mayenne vers 1811à l'emplacement d'une ancienne chaussée (figurée sur la carte de Cassini). Elle est construite sur les plans dressés en 1830 par les frères Pihet, constructeurs mécaniciens à Paris, qui fournissent l'ensemble des machines mais sous-traitent la construction de la machine à papier et des huit cylindres aux Anglais installés à Paris Richardson et Davidson. Les coursiers sont l'oeuvre de l'ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées Collignon. Le chantier, conduit par l'entrepreneur lavallois Aimé Renous est achevé en septembre 1831. L'écoulement de la marchandise est assurée par un dépositaire à Paris (Honoré Champion de 1833 à 1839) : il s'agit d'abord de papier journal, puis suite aux difficultés de l'entreprise (qui entraînent le départ de Pelletreau en 1833) de papier pour affiches et de papier peint. Un important contrat passé en 1840 avec le marchand Louis Delalée reconvertit la production vers les grands formats de journaux et assure l'essor de l'usine jusqu'en 1844. Après la crise de 1847-1848, la papeterie est louée au directeur, Barthélémy Artru, associé à Théodore Jarry, Félix Vauthier-Lanos puis Pierre Vautier-Lanos. L'entreprise connaît alors de très bons résultats et se spécialise dans les papiers peints et les papiers d'impression courants vendus à l'imprimerie Mâme de Tours. Cependant, les travaux de canalisation de la rivière perturbent la production à partir de 1859. En 1865, l'administration prend la décision de supprimer le barrage de la Porte-Neuve (dont les projets précédents prévoyaient la reconstruction). Elle s'accorde en 1866 avec les héritiers de la Rochelambert (mort en 1863) sur l'achat de l'usine, qui cesse de fonctionner à l'été 1870 et est alors détruite.
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description
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L'usine, orientée est-ouest, était construite à cheval sur l'île de Sainte-Apollonie. Les activités de production étaient regroupées dans un bâtiment unique, percé de baies régulières cintrées à encadrement de briques et composé de deux corps principaux : le premier, à l'est, formant avant-corps, abritait au rez-de-chaussée et à l'entresol les cylindres ; dans le second, à l'ouest, se trouvait la machine à papier. Le premier étage était occupé par le délissoir, la salle d'apprêt et le logement du contremaître, le second, sous comble brisé, par le magasin de chiffons et plusieurs chambres d'ouvriers. Au sud était adossée une construction carrée couverte en pavillon, où était la chaudière. Elle fut transformée en 1859 par la mise en place d'une nouvelle chaudière. Au nord, deux appentis furent ajoutés en 1838 pour installer un nouveau système de blanchiment. La papeterie était élevée sur trois coursiers, en grande partie conservés, captant l'eau à l'est de l'île et la rejetant à l'ouest : larges et hauts, les deux latéraux alimentaient les deux grandes roues qui entraînaient chacune une batterie de quatre cylindres. Ils étaient couverts par un plafond supporté par des arcs cintrés. Les murs bajoyers sont traités en pierre de taille. Le coursier central est nettement plus étroit et plus bas. Il était principalement alimenté, de façon indirecte, par les percements ménagés dans les murs bajoyers des voies d'eau latérales. Il servait au fonctionnement de la petite roue actionnant la machine à papier. Parmi les dépendances construites au sud, plusieurs sont conservées : la maison du directeur, d'architecture néo-classique, la maison du concierge, toutes deux à un étage carré et toiture à croupes, les écuries et deux magasins en rez-de-chaussée, l'un à longs pans l'autre en appentis auquel est adossé au nord un escalier extérieur. Le troisième magasin, la forge, le fournil et les latrines ont été détruits.
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étages
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entresol ; 1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans brisés ; appentis ; toit à longs pans ; croupe brisée ; croupe
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couverture (matériau)
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ardoise
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique départementale (rivière Mayenne)
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rédacteur(s)
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Foisneau Nicolas
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référence
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IA53000523
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2003/03/24
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources
1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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