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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôpital général Saint-Louis
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localisation
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Pays de la Loire ; Vendée ; Fontenay-le-Comte
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aire d'étude
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Fontenay-le-Comte commune
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adresse
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place de l'Ancien-Hôpital
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dénomination
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hôpital général
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époque de construction
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4e quart 17e siècle
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année
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1688
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auteur(s)
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Laré Antoine (maître maçon) ; Laré Gabriel (maître maçon) ; Loiseau Joseph (maître maçon) ; Bailly Mathurin (maître charpentier) ; Béchade Georges (maître charpentier)
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historique
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L'hôpital général Saint-Louis destiné aux "pauvres mendiants", situé dans le faubourg des Loges, paroisse Notre-Dame, fut fondé en 1684 par des lettres patentes de Louis XIV. Il fut financé par la confiscation des propriétés du consistoire protestant (temple, cimetière, maison du pasteur, installés dans les années 1620 aux Loges) et s'élève à leur emplacement. Pendant la construction, l'institution fut logée provisoirement à l'hôtel 4 rue du Château. La chronologie des travaux est connue grâce au livre des délibérations du bureau de l'hôpital, tenu de 1684 à 1699. Les travaux commencent en 1687 et plusieurs marchés sont passés avec les maîtres maçons fontenaisiens Antoine Laré et Joseph Loiseau le 29 avril 1687, avec le maître maçon Gabriel Laré le 20 mai suivant, avec les trois le 31 mars 1688 Les travaux de charpente sont adjugés le 6 janvier 1688 aux maîtres charpentiers Georges Béchade et Mathurin Bailly ; le 21 mai suivant, on achète du plomb et des ardoises. La chapelle Saint-Louis est bénie le 4 avril 1689 par le curé de Notre-Dame, André Garipault. En 1698 est installé le tableau du maître-autel de la chapelle (voir dossier IM85000143) et le tabernacle est alors en cours d'exécution. On ignore les dates précises d'achèvement des travaux et de prise de possession des locaux. En 1694, le curé André Garipault proposait de bâtir à ses frais l'aile qui restait à bâtir derrière la chapelle, projet qui ne sera pas réalisé. C'est un projet comparable qui est à l'ordre du jour en 1757 lorsque le plan de l'hôpital est levé en vue de son extension : la chapelle doit être repoussée rue des Loges, la nouvelle aile doit abriter une immense salle de 38 lits, le cimetière doir être déplacé et le jardin agrandi. On ignore pour quelles raisons ce projet ne sera pas lui non plus exécuté. A la Révolution, l'hôpital est mis en vente comme bien national en 23 lots et acquis par des particuliers. Le transfert de l'institution dans l'ancien couvent des Tiercelettes est décidé en 1798 et devient effectif en 1800. Au début du 19e siècle, les bâtiments sont aménagés en demeures, le portail d'entrée rue des Loges est démoli, la rue de l'Ancien-Hôpital est percée, l'église est détruite et la place de l'AncienHôpital aménagée au nord du bâtiment principal, dégageant l'ancienne façade postérieure. A la fin du 20e siècle, les bâtiments à l'ouest de la rue de l'Ancien-Hôpital sont profondément remaniés et le bâtiment principal restauré.
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plan
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plan régulier
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élévation
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élévation à travées
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étages
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1 étage carré ; étage en surcroît
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; noue
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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état
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remanié ; restauré
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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secteur sauvegardé
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Réau Marie-Thérèse
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référence
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IA85000466
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© Inventaire général
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enquête
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1996
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date versement
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2002/12/26
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date mise à jour
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2004/12/03
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crédits photo
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Giraud, P. - © Inventaire général, ADAGP ; © Archives départementales de Vendée
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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