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Réponse n° 4618

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Hôtel de voyageurs dit Hôtel Beau-Séjour, actuellement immeuble à logements
localisation Rhône-Alpes ; Ardèche ; Saint-Agrève
aire d'étude Saint-Agrève
adresse 29, 30 avenue des Cévennes
destinations successives immeuble à logements
dénomination hôtel de voyageurs
parties non étudiées jardin ; court de tennis ; garage
époque de construction 1er quart 20e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
personnalité(s) Faurie Jean (commanditaire) ; Bard Alphonse (commanditaire)
historique Jean Faurie fait édifier l'hôtel au début du 20e siècle, peu après l'arrivée du chemin de fer départemental et la construction de la gare de Saint-Agrève en 1902. Appelé d'abord Hôtel du Commerce et de la Butte Chiniac, il est vendu en 1913, en cours de construction, à Alphonse Bard qui le nomme alors Grand Hôtel Beau-Séjour. Il ouvre à la clientèle en 1914 mais son propriétaire est aussitôt mobilisé. Des avant-corps semi-circulaires destinés à accueillir les salles de restaurant sont construits du côté de l'élévation sur rue, probablement avant sa réouverture dans l'été 1920 : l'hôtel s'appelle désormais Hôtel Beau-séjour. Il comporte plus de 50 chambres et une annexe de 25 chambres disposant d'un maximum de confort pour l'époque, ce qui en fait l'hôtel le plus important de Saint-Agrève dans l'entre-deux-guerres. Il jouit d'une grande renommée gastronomique et obtient jusqu'à deux toques sur le Guide Michelin. Il contient également un salon de thé, des garages, des jardins et un des premiers cours de tennis. Des concerts et des bals réputés sont organisés. En 1943, l'hôtel est réquisitionné pour loger un détachement militaire et subit quelques dégradations. L'hôtel ferme en 1948, date à laquelle Mme veuve Bard le loue à la ville de Saint-Chamond qui y installe un centre familial de vacances. Il est transformé aujourd'hui en immeuble à logements et commerces.
description L'hôtel se compose de deux bâtiments se faisant face sur l'avenue des Cévennes. L'édifice principal, enserré entre les garages de l'hôtel et un immeuble, comporte trois étages carrés, un toit à longs pans couvert de tuiles plates mécaniques, des murs enduits, des élévations à treize travées et quatre niveaux. Le rez-de-chaussée sur rue présente un avant-corps rectangulaire à gauche de l'entrée et deux avant-corps semi-circulaires à droite, éclairés par de larges baies vitrées : ces avant-corps accueillent le salon de thé et les salles de restaurant. L'élévation principale présente un décor modeste de fausses chaînes d'angle et d'encadrement d'ouvertures en brique et granite. L'annexe comporte deux étages carrés, un étage en surcroît, un toit à longs pans brisés à égout retroussé recouvert de tuiles plates mécaniques, une génoise à deux rangs de tuiles creuses, des murs crépis, des élévations à quatre travées et quatre niveaux. L'encadrement des ouvertures est en granite. Un passage couvert donne accès depuis la rue aux garages.
élévation élévation à travées
étages 3 étages carrés
escaliers escalier intérieur
gros-oeuvre enduit ; crépi
couverture (type) toit à longs pans ; toit à longs pans brisés
couverture (matériau) tuile plate mécanique
propriété propriété privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Béraud Nadège
référence IA07000145
  © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
enquête 1999
date versement 2006/01/20
date mise à jour 2008/01/23
dossier en ligne
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Requête ((Rhône-Alpes) :LOCA )
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