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historique
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La commune de Devesset est située sur la ligne de partage des eaux de l'Atlantique et de la Méditerranée. Elle jouxte les communes de Saint-Agrève, Saint-Jeure-d'Andaure, Rochepaule, Saint-André-en-Vivarais, le Mas-de-Tence, Tence, et le Chambon-sur-Lignon. "Devessetum" apparaît au 13e siècle et devient Devesset en 1464, ce toponyme viendrait de "deves", le devant, les pâturages au devant, ou bien les pâturages interdits aux animaux ("defensum"?). Cette commune de 275 habitants est implantée sur un plateau à 1100 m d'altitude, offrant un panorama grandiose en direction des Alpes, des Monts du Velay et du Vivarais. La commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, qui dominait le village depuis le 12e siècle, a été en partie détruite par un incendie en 1838. Après cet incendie le pouvoir communal se déplace en dessous de la commanderie : en 1840 on construit "au village" la mairie, l'église et le presbytère catholique. A partir de 1844 on édifie, en dehors du bourg, au hameau de Maujour, un temple protestant puis en 1874, un presbytère attenant. Au début du 20e siècle, quatre écoles double sont dispersées sur les hameaux de la Berthouze, la Chaumette, Malleval, le Poujarot ; ces écoles, aujourd'hui désaffectées ont été remplacées par une école primaire publique construite au chef-lieu. Vers 1920 le pasteur Louis Comte, créateur de l'Oeuvre des Enfants à la Montagne, implante la colonie de vacances "Les Sapins" pour les jeunes garçons adolescents du bassin stéphanois. Par la suite d'autres colonies de vacances, telles que les bleuets et la Chaumette, s'établissent sur la commune ; elles ont toutes aujourd'hui changé d'affectation. En 1974, la création d'un plan d'eau, à proximité de la source de l'Eyrieux, transforme ce village autrefois agricole en un centre touristique important sur le plateau du Vivarais-Lignon.
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